John Gwynne

Dans "L'ombre des dieux", John Gwynne utilise la mythologie nordique comme toile de fond pour créer un univers riche et complexe où les dieux et les monstres coexistent avec les humains. Nous suivons plusieurs personnages principaux, chacun ayant son propre parcours et sa propre voix. L'auteur parvient à créer des personnages complexes et réalistes, avec des motivations et des émotions bien développées. On s'attache rapidement à eux et on se sent investi dans leur destinée.

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Les scènes d'action sont particulièrement bien écrites, avec des combats épiques et des descriptions détaillées qui permettent au lecteur de se plonger pleinement dans l'action. L'univers créé par Gwynne est également très bien développé. L'auteur a clairement consacré beaucoup de temps à la construction de son univers, et cela se reflète dans les détails et la cohérence de l'histoire. Mais malheureusement j’ai trouvé le début du livre un peu lent, j’ai eu du mal à pleinement me lancer dedans si ce n’est à partir du milieu du récit.

J’hésite encore à savoir si je vais poursuivre ou non cette saga

Qu'est-ce que j'ai aimé ce roman ! Il coche pourtant tous les points que les grincheux relèveraient pour le qualifier de classique de la fantasy peu original... avec sa sombre prophétie, le bien contre le mal, la lumière contre les ténèbres, des élus pour chaque faction et tout ce monde là qui va bien sûr se taper dessus. Ou peut-être que c'est pour cela que j'ai aimé, allez savoir 😁.



John Gwynne a pris le parti de nous présenter tous ses personnages alors qu'ils sont encore des ados, mais ne vous leurrez pas, ce n'est absolument pas du YA. Et ces personnages, et bien ils sont très très nombreux et cela donne un roman choral magistral. Bon, je ne vais pas les énumérer, Phooka l'a déjà fait et très bien fait qui plus est. Donc la vraie chronique avec l'intrigue détaillée est LÀ ! Moi je vais juste vous parler de mon ressenti général, et autant vous prévenir de suite, on va jouer avec les superlatifs !!!



J'ai toujours aimé la narration polyphonique lorsqu'elle est bien gérée et là, je dois dire que nous avons à faire à un maître en la matière. Parce que savoir jongler avec autant de balles n'est pas donné à tout le monde. Mais John Gwynne prend son temps, développe et étoffe ses personnages principaux à chaque chapitre.

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J'avais pris une énorme claque avec le tome1 Malice, mais que dire de Bravoure ? Un uppercut ? Un coup de massue ? Bah, je ne sais pas, je crois bien que je n'ai pas de terme assez fort pour qualifier mon état à la fermeture de ce second opus. Je suis restée sur le carreau, la tête pleine d'images et de possibilités, sous le choc et avec l'envie de me plonger immédiatement dans la suite. Pourtant je venais de passer 700 pages avec les héros, chevauchant d'un bout à l'autre des Terres Bannies, sans aucun répit ni temps de repos. Comme Corban et tous les autres, j'étais exténuée, à bout de souffle, meurtrie, blessée, mais ô combien exaltée par ce que je venais de lire. Du bonheur à l'état pur !





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Bravoure, c’est fini ! Quelle tristesse de refermer ce deuxième tome qui fait désormais partie de mes coups de cœur. Je comprends aisément pourquoi il a obtenu le Prix David Gemmell Morningstar en 2013 (prix qui n’existe plus malheureusement).



Je vous en dis plus dans les paragraphes qui vont suivre:



- Une nouvelle fois les personnages ont la part belle dans cette lecture. Vous me direz, il y en a beaucoup mais l’éditeur a pensé à vous avec un récapitulatif par royaume en début de roman. Malgré l’écart de lecture entre les deux tomes, je n’ai pas eu de difficultés particulières à me replonger dedans (les 100 premières pages permettant de se remettre dans le bain). L’auteur dispose de grandes qualités pour créer et faire évoluer ses protagonistes, de donner ces petits détails insignifiants qui font que vous allez vous attacher. Nous sommes loin du manichéisme, ils disposent tous d’une part de gris dans leur caractère. Même si les grandes lignes des alliances sont tracées, on sent que rien n’est décidé et que tout peut basculer (j’ai passé ma lecture à espérer que certains rapprochements se fassent). Pour les lecteurs connaissant la saga, Corban et Maquin restent mes préférés avec toujours cette quête de vengeance pour deux personnes qui conservent leur humanité.



- L’étau se resserre au niveau de l’intrigue qui confirme ce que l’on supposait lors de la lecture du tome 1 (en ce qui concerne les alliances). On connaît donc les grandes lignes MAIS l’originalité réside dans la manière de faire progresser cette intrigue. J’apprécie les scénarios parallèles dans lesquels les personnages finissent par se retrouver pour un final du feu de Dieu ! Eh bien là c’est exactement cela, et comme d’habitude le lecteur finit raide avec ce cliffhanger de l’espace qui vous donne envie d’ouvrir immédiatement la suite. J’ai même versé ma petite larme pour une scène en particulier. Nous sommes sur du lourd et je pense que l’auteur nous réserve encore énormément de surprises pour la suite (imaginez ce que cela doit être). Rassurez vous, les 670 pages se dévorent littéralement, pas une seule seconde d’ennui.



- Je termine sur quelques conseils de lecture. Pour l’apprécier au maximum, le mieux est d’avoir une lecture soutenue. Cela permet de rester immerger dans l’univers et de se laisser guider par la très belle plume de l’auteur. Très immersive, j’avais l’impression de combattre aux côtés des personnages (je sais je m’emporte un peu mais bon). Je pense également qu’il ne faut pas trop attendre entre les deux tomes malgré le fait que l’auteur nous aiguille bien. En effet, vous aurez droit à des chapitres courts avec le nom du protagoniste concerné au début de chaque partie. Ce genre de fantasy peut effectivement faire peur mais vous ne regretterez pas de vous être lancé.



Une seule question nous brûle les lèvres: « C’est quand la suite ?! ». Encore un grand merci aux éditions Leha pour l’envoi de ce deuxième tome. Une saga qui se bonifie avec le temps: un premier tome plutôt introductif, un deuxième tome qui avance l’intrigue et qui dépote, mais que nous réserve l’auteur pour la suite ? En conclusion, jetez vous dessus !

🗡️・𝐂𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐜𝐞, 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝟏, 𝐋𝐞 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐁𝐚𝐧𝐧𝐢𝐞𝐬



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◦ 𝖭𝗈𝗍𝖾 : 𝟦,𝟧/𝟧

◦ 𝖯𝖺𝗋𝗎 𝖼𝗁𝖾𝗓 : @leha.editions

◦ 𝖫𝖾 : 𝟤𝟨 𝖺𝗈𝗎̂𝗍 𝟤𝟢𝟤𝟤

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☽ 𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐦𝐞́ :



En commentaires ⬇️



☽ 𝐀̀ 𝐥𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐢 :



◦ Vous aimez les histoires épiques.

◦ Vous voulez une petite vibe de conte de fée.

◦ Vous aimez les animaux.



☽ 𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐢𝐬 :



Si Malice commence comme la simple histoire d’un dieu gentil contre un dieu méchant, le roman devient ensuite plus sombre et plus complexe. On reste sur de la fantasy classique mais j’ai beaucoup aimé !



Les premiers chapitres sont durs à suivre car il y a beaucoup de personnages mais ça s’arrange vite ! En parlant de personnages, vous verrez que vous allez en aimer certains et en détester d’autres (et détester, le mot est faible 😂).



J’ai aimé quel l’auteur joue sur les différentes facettes des protagonistes, et, aussi, qu’il mette en avant les animaux de compagnie et qu’il les intègre complètement à l’intrigue.



Les scènes d’actions sont géniales, rythmées et décrites à la perfection pour nous mettre totalement dans l’ambiance !



L’univers est bien construit, quoi que j’en attendais peut-être un peu plus sur le système de magie qui n’est pas assez exploité. J’espère que ce sera le cas dans le deuxième tome.



J’ai aussi deviné pas mal de points à l’avance car les indices sont nombreux et cela m’a frustrée parfois, mais, ce sont les seuls reproches que je peux lui faire car j’ai passé un super moment de lecture ! La preuve : je l’ai lu en 4 jours !



C’est un roman brillant que je recommande aux amoureux de fantasy. J’ai hâte de lire la suite !
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Les Terres Bannies sont à nouveau menacées. En effet, une prophétie laisse entendre qu’une guerre des dieux pourrait éclater à tout moment. Il ne reste plus qu’à attendre que les champions d’Elyon et Asroth, les dieux antagonistes, se révèlent et que commence la bataille qui déterminera l’avenir des Terres Bannies.

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J’ai passé un très bon moment avec ce roman même si j’ai finalement pas mal de reproches à lui faire.

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Dans ce roman choral, nous suivons une multitude de personnages même si on peut dire qu’il y a globalement trois points de vue principaux. D’abord, il y a Corban, un jeune garçon débrouillard et malin qui créé un joli lien avec une lupen. Pour le coup, j’ai apprécié Corban dès les premières lignes et j’ai beaucoup aimé son évolution, même si ça reste un personnage très classique avec une histoire assez clichée. J’ai aussi beaucoup aimé les personnages qui gravitent autour de lui, notamment le mystérieux Gar, ou encore Brina et Cywen.

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En revanche, j’ai eu un peu plus de mal avec les autres protagonistes. L’arc de Veradis partait plutôt bien, mais très vite, il se révèle être d’une naïveté qui frôle la bêtise. Il a beau accomplir des choses impressionnantes, il a vite commencé à m’agacer à cause de ça. Quant au troisième protagoniste, Kastell, j’avoue n’avoir toujours pas compris ce qu’il était censé apporter à l’histoire.

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Au niveau de l’univers, on a un bestiaire vraiment sympa et j’ai aussi beaucoup aimé la mythologie développée par l’auteur. On a clairement encore beaucoup à découvrir (et j’ai hâte) mais j’ai beaucoup aimé découvrir les deux dieux et leurs avatars. En revanche, je suis assez déçu de l’identité du Soleil Noir, ou en tout cas de l’absence totale de subtilité autour de son identité. Peut-être que ça n’était pas censé être un mystère mais dans ce cas, j’aurais préféré que l’auteur le dise du départ de manière explicite plutôt que de laisser des indices aussi grossiers. Ça peut paraître un peu dur dit comme ça mais ça m’a vraiment agacé.

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Concernant l’histoire en elle-même, tout fonctionne très bien. Le tome est assez introductif mais ça permet justement de découvrir en douceur cet univers assez dense, et surtout de découvrir les personnages progressivement. J’aurais peut-être aimé un peu moins de longueurs mais je chipote un peu sur ce coup là.

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Comme dit précédemment, j’avais pas mal de reproches à faire à ce roman mais ça n’empêche pas que j’ai passé un très bon moment et que j’ai hâte de découvrir la suite… en espérant simplement que les personnages qui m’ont déçu gagneront en profondeur.

« Malice » offre plusieurs points de vue à partir desquels la narration s’effectue, ce qui n’était pas pour me déplaire, avec un théâtre des événements éclaté sur le territoire des Terres Bannies, la carte fournie permettant de se repérer. Les lieux sont décrits, mais alors que je n’aime pas voir les descriptions alourdir le récit, j’ai trouvé qu’ici elles auraient gagné à être un peu étoffées pour améliorer l’immersion. La figure des géants aussi, originale, aurait pu être davantage qu’esquissée, car on n’a guère qu’un aperçu de leur peuple.

On est, comme souvent, plongé in medias res, sans qu’il soit difficile de prendre ses marques dans le contexte qu’on découvre : on appréhende ainsi, au fil des pages, les enjeux en cours et les factions en présence, certaines œuvrant en sous-main. Les zones d’ombre et les mystères à éclaircir demeureront nombreux, ce n’est pas étonnant car la série comporte quatre tomes (déjà parus en anglais).

Les personnages sont nombreux et, c’est bien la première fois que ça m’arrive mais je pensais que j’en aurais besoin pour la parution en français du tome suivant, d’ici un an, je suppose, j’ai dû me munir d’un papier et d’un stylo pour en dresser la liste au fur et à mesure (enfin, je me suis décidée au bout d’une cinquantaine de pages), en les groupant par royauté, puisqu’il n’y a pas de récapitulatif les concernant dans le roman.

Corban est un jeune héros attachant dont on apprécie de suivre la route, d’autant plus qu’elle va croiser celle d’un loup sauvage. Les autres protagonistes sont suffisamment bien croqués pour qu’on s’intéresse à leur sort, en faisant preuve de davantage de clairvoyance que celle qu’ils manifestent vis-à-vis d’eux-mêmes, mais c’est bien connu, le lecteur sait lire entre les lignes, lui (au point de ne pas être surpris par certain retournement de situation). Et puis, avec un titre comme « Malice » et en exergue une petite citation du Paradis perdu de John Milton évoquant la « profonde malice » de « l’auteur de tout mal », j’ai passé mon temps à chercher du malicieux/fourbe partout !



Premier tome de la série « Le Livre des Terres Bannies », « Malice » est un pavé rythmé ne manquant ni de péripéties, ni de tension dramatique, que j’ai lu rapidement et avec plaisir (mais il ne m’a pas impressionnée par son originalité, son style et/ou la personnalité de ses héros comme d’autres romans de ce type l’avaient fait avant lui, ou tout simplement touchée autant).
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Grosse sensation réseaux de cette rentrée, Malice pâtie à mes yeux de tout ce brouhaha et je dirai même cette mise en scène. C'est un bon clone de David Gemmell, modernisé, mais, après la lecture de ce premier tome en tout cas, ce n'est pas la folie non plus.

A ranger dans la catégorie des romans de Fantasy efficaces (on ne s'ennuie pas, enfin, si, un peu, au début) mais pas indispensables.

Comme d'habitude avec ces ouvrages de high fantasy publié par Leha il est extrêmement difficile de chroniquer et / ou résumer, je vais tout de même me lancer car si je ne le fais pas pour vous convaincre de lire le premier tome, je ne le ferai jamais ! Je ne pense pas avoir tout compris ni tout lu avec une attention parfaite mais laissez-moi essayer.



Nous sommes dans un univers médiéval où une prophétie annonce le classique combat du bien contre le mal. Le truc c'est que cette prophéties parle d'un combattant des ténèbres et d'un autre de la lumière, mais qui sont-ils ?



Dans ce roman, nous allons découvrir plusieurs royaumes et intrigues, le nombre de narrateurs est assez important et les personnages je n'en parle pas, accrochez-vous ça vaut le coup car la question de "qui sont les élus" est le fil rouge de ce récit. J'ai trouvé très forts d'avoir des personnages aux environnements et personnalités très différentes, cela rythme clairement le récit.



La "guerre" des dieux annoncée par la prophétie, aka la fin du monde, se rapproche et faut agir. Les géants sont de retour et de sombres et étranges choses commencent à arriver.



Le rythme est lent mais, j'ai trouvé, régulier, et cela m'a happé car j'étais dans une sorte de course à pied à basse allure, que je voulais absolument terminé.

L'auteur ne nous fait aucun cadeau, les personnages vont vivre des rebondissements, trahisons, combats, morts parfois.



Je sais qu'il reste encore pas mal de romans ensuite (3 je crois ?), j'aurais donc encore beaucoup à dévorer pour mon plus grand plaisir.



Je mets donc 5 étoiles à ce premier tome qui a su me garder impliquée jusqu'au bout, une fantasy classique comme on les aime, avec en prime des géants !

Quelle belle surprise en ce milieu du mois d'aout de recevoir en service de presse Malice à paraitre aux éditions Leha. Comme pour les autres titres fantasy de cette maison d'édition, c'est un énorme coup de coeur.

Autant le speech de départ ressemble beaucoup à celui de Lionel Davoust dans sa tétralogie les dieux sauvages, deux divinités (Elyon et Asroth) vont chacun avoir leur champion. De l’affrontement de ces deux élus va découler le destin du monde.



Au début du roman nous ne savons pas qui est l’élu de quel dieux, les protagonistes ne le savent pas non plus.



Si cette trame narrative est commune aux deux romans, John Gwynne va se démarquer dans son livre par la complexité des enjeux. Ce n’est pas moins de 6 personnes que nous allons suivre. Chaque chapitre sera centré sur le ressenti, sur l’aventure d’un de ses personnages.



6 héros, 6 histoires, cela peut sembler compliqué à suivre, pour s’en sortir, savoir qui est qui. Cependant ce n’est pas le cas. Les personnages sont présentés au fur et à mesure, pas tous en bloc, chacun à réellement une personnalité, un passé et une trame narrative propre à ses attentes, à ses enjeux.



Comme dans de très nombreux romans de fantasy, nous voyageons entre différents royaumes. Je pense que c’est sur ce point que ce démarque John Gwynne. Souvent les affrontements, les trames narratives se résument au combat entre le seigneur du mal et l’élu du bien. Les rois et reines devant choisir leurs camp.



Ici dans Malice, pas du tout. Chaque royaume à ses propres enjeux, visent un but précis. Tous se revendiquent d’Elyon (le dieu du bien pour faire simple), ou ne se rangent pas d’un côté ou de l’autre préférant suivre leurs propres ambitions.



Il y a une réelle échelle des affrontements, d’abord entre les personnages et leurs antagonistes. Tous en ont un qui leur est propre. Puis des conflits et alliances à l’échelle de la région d’un royaume ou de deux royaumes entre eux. Enfin un combat à l’échelle de tous les royaumes entre l’élu d’Elyon et celui d’Asroth.



Quoique pour ce dernier, il faut nuancer. Le lecteur va se rendre compte que John Gwynne est un maître du suspense. Au fil des pages nous allons découvrir que plusieurs personnages se définissent comme élu d’Elyon, mais il n’y en aura qu’un. Lequel, ce n’est jamais dit de façon claire et nette, laissant chaque lecteur à sa propre interprétation, jusqu’au dernier moment.



La fin du roman, même si elle donne la réponse à cette question, est juste magnifique. Elle donne envie de se jeter sur le deuxième tome pour savoir la suite. Les suites devrait on plutôt dire.



Amoureux de la fantasy, ce livre va vous faire redécouvrir le genre. Notez le 26 août dans votre agenda, Malice vous y attendra en librairie.
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Merci John pour ces meufs badass ! Alooooooors ! J’ai un avis plutôt mitigé, mais ne me tapez pas sur les doigts avant que je m’explique !

J’ai trouvé ce livre très compliqué à lire, je ne sais pas si c’est parce que j'étais trop fatigué ou si c’est le cas pour tout le monde. L’auteur nous balance tout un tas de personnages d’un coup sans qu'on ait un récapitulatif des personnages à la fin du livre (comme dans Le Prieuré de l’Oranger, par exemple). Je ne savais jamais qui était qui, sauf pour le point de vue d’Orka qui, pour le coup, était assez bien ficelé pour qu’on comprenne tout. Je pense avoir oublié 95 % des prénoms des personnages des deux guildes/confréries… Donc, c’était très dur pour moi d'apprécier ma lecture. Par contre, je lirai la suite, car l’histoire est prenante et la fin est parfaite. La Fantasy, la magie, la mythologie, et le world building sont tous très bien construits, et on voit que l’auteur a fait des recherches pour que son récit soit crédible. Je vous conseille de lire les TW avant de le lire, car je n’ai jamais vu des combats aussi violents (je suis un bébé de la Fantasy adulte !), et des combats, il y en a presque à tous les chapitres ! Je suis un peu nul pour imaginer des scènes de combat, donc parfois je ne comprenais pas trop ce qui se passait…

Le plus gros point positif du livre, à mes yeux, sont ses 3 personnages principaux. Déjà deux femmes badass qui tabassent bien comme il faut, c’est vraiment cool ! Et j’ai beaucoup aimé Varg, son évolution est super sympa à suivre, et j’ai aimé qu’on parle pas mal de ses sentiments. De plus, avoir un personnage de mère comme Orka est aussi, je trouve, rare dans des livres de Fantasy !


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Troisième tome de la série Les Terres Bannies, le plus épais, et premier paradoxe, la chronique la plus courte des trois.

L’essentiel, je l’ai déjà raconté à propos de Malice et Bravoure. Fantasy épique, guerre manichéenne, antique prophétie pleine d’élus, multiplicité des points de vue du récit, influences historiques mélangeant du Bellum Gallicum, des Vikings et des fedayin-ninjas-samouraïs, l’arsenal au complet a été passé en revue dans mes laïus précédents sur la saga, auxquels je vous renvoie.





Second paradoxe, sous ce titre qui pue la défaite, on trouve en fait le meilleur volume de la série.

Après le décollage de Malice qui prenait son temps, quelques errances dans Bravoure qui nous éloignait du sujet, Gwynne tourne ici à plein régime. Concentré à fond sur son intrigue principale, il la fait avancer et pas qu’un peu. Du côté des gentils de l’histoire, fini de passer la moitié de leur temps à subir et l’autre moitié à fuir. Après deux tomes à servir de punching-balls, ils prennent enfin des initiatives et pas des petites mais le modèle maousse, avec beaucoup d’action à la clé. Pas de chapitres mous du genou, dont on se demande à quoi ils servent, ici tout sert, le récit progresse non-stop.

Les personnages évoluent aussi. Bon alors Corban, le héros classique, poursuit sa trajectoire à la Luke Skywalker de petit gars sorti de nulle part qui sauvera le monde à la fin. À défaut de grande surprise narrative dans son cas, sa progression est menée sans faux pas par Gwynne qui offre quelques scènes magnifiques à son héros. À côté, on trouve aussi chez d’autres protagonistes des évolutions plus inhabituelles ou inattendues (ou certaines qu’on espérait et qu’on voit enfin se produire).

Pas mal d’éléments flous ou différés pour les besoins du scénario sans que ce report ait toujours du sens trouvent leurs révélations, explications et réponses. Autant d’éléments qui apportent consistance et densité à cet épisode du cycle des Terres Bannies.





Au rang des bonnes surprises, l’art de la guerre change lui aussi de physionomie pour commencer à ressembler à quelque chose.

Parmi les avancées tactiques majeures à rendre jaloux Sun Zu et Clausewitz, les généraux des Terres Bannies – paraît-il les meilleurs au monde – se sont rendu compte que la phalange était une formation inadaptée au combat urbain dans des ruelles étroites. On fera comme si c’était pas obvious dès le départ que vouloir déployer cinquante gars de front dans une rue de trois mètres de large est une idée pourrie vouée à l’échec…

La cavalerie a appris à charger à peu près comme il faut – dans les limites d’utilisation de cavaliers légers comme cavalerie de choc. Encore perfectible, donc, mais y a du mieux. Les assiégeants qui se pointaient jusqu’ici les mains dans les poches ont découvert qu’on pouvait escalader les remparts ennemis avec des échelles. Et, surtout, après trois cents batailles, les as de la stratégie ont fini par capter que l’arc ne sert pas qu’à chasser mais peut aussi être employé à la guerre.

Alors je serais toujours capable, à la tête d’une seule légion, d’éclater la totalité des armées des Terres Bannies et conquérir l’ensemble du continent, mais il y a du progrès de leur côté. Sans atteindre le niveau Napoléon, ils auront au moins dépassé le niveau Braveheart et même franchi le cap Gamelin.





En tout cas, mon tome préféré de la série jusqu’ici. Bien rempli, bien mené, de la belle ouvrage. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de la tétralogie avec Vénère (traduction personnelle du titre anglais Wrath).
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Hiiiiiii je voulais vraiment le prendre dès sa sortie et c’est chose faite puisque je l’ai lu dans la foulée. Bon la chronique arrive bien tard mais beaucoup de changements dans ma vie et puis... nan mais j’avais la flemme d’écrire 15 chroniques d’un coup en fait à force d’accumuler. Il est beau ce dragon ? Vous avez vu la petite silhouette en bas ? Et ouais, ça c’est du monstre badass ou je ne m’y connais pas, foi de viking. Cette couverture c’est une claque comme un corbeau de tempête.



3 histoires qui vont se rejoindre dans ce monde tempétueux et glacial abandonné des dieux.



On va suivre Orka et sa famille qui lors d’une session de chasse vont découvrir une ferme dévastée et une famille massacrée. Toutefois l’enfant de la famille a disparu tout comme beaucoup d’autres enfants de la région. Un beau jour c’est son fils qui va être enlevé et la mère de famille va se transformer en chasseresse sanguinaire.



Elvar qui est la fille d’un jarl qui a rejoint les célèbres mercenaires nommés Chiens de guerre pour s’émanciper et vivre loin de cette famille devenue étouffante et qui ne la laisse pas vivre sa vie comme elle l’entend.



Varg, un esclave, qui s’est affranchi tout seul comme un grand et qui recherche désespérément une sorcière bien particulière qui va lui permettre de se connecter avec sa défunte sœur et ainsi connaitre l’assassin de celle-ci.



Vous avez les 3 protagonistes principaux de cette aventure fantastique au cœur de la mythologie nordique, rude, froide et intense. Une véritable échappatoire loin de tout pendant cette lecture, avec l’écriture de l’auteur qui permet de nous plonger au cœur de ce pays au milieu des mythes, des montres sanguinaires et des dieux disparus. Parfois un peu de mal à suivre mais un magnifique glossaire existe à la fin du tome pour nous aider avec tous ces termes nordiques et surtout nous allons faire la rencontre de créatures tellement malaisantes que ça nous donne la chair de cocotte.
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Dans un univers d’inspiration nordique, les dieux sont tombés depuis 300 ans après une terrible bataille. Ils ont cependant laissé leur trace à travers leurs enfants, les Corrompus, et des créatures terribles appelées vaesens. Alors qu’a débuté une vague d’enlèvement d’enfants à travers tout Vigrid, nous allons suivre le destin de trois personnages qui cachent bien des secrets.

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J’ai vraiment passé un excellent moment avec ce premier tome, malgré un début un peu frileux. Ayant de plus en plus de mal à lire des briques, et des sagas d’une manière générale, je partais un peu à reculons mais je me suis rapidement laissé prendre au jeu.

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Le récit suit trois points de vue : celui d’Orka, une mère de famille, d’Elvar, une membre des chiens de guerre, et de Varg, un jeune homme qui cherche à rejoindre la confrérie du sang pour qu’ils l’aident à découvrir la vérité sur la mort de sa sœur.

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Si dès les premières pages j’ai été très emballé par le point de vue d’Orka pour qui l’action démarre très vite, il m’a fallu un peu plus de temps pour m’intéresser aux deux autres protagonistes. Il faut dire que le tome est quand même pas mal introductif et qu’il m’a fallu en découvrir un peu plus sur le passé et les motivations de ces deux personnages pour m’y attacher.

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Ceci étant dit, j’ai beaucoup aimé les personnages qui sont moralement assez gris, surtout Orka. L’univers dans lequel se déroule l’histoire est extrêmement violent (âmes sensibles, attention, certaines scènes de combat sont assez graphiques), ce qui force évidemment les différents personnages à faire des choix qui peuvent être assez terribles s’ils veulent survivre.

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Une fois passée la première moitié qui est très introductive, on commence à véritablement rentrer dans l’action, et à avoir quelques petites révélations que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. J’avoue être assez impatient de voir ce que l’avenir réserve à nos personnages.

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Un petit mot quand même sur l’univers, et surtout sur la mythologie puisque j’avoue avoir été un peu embêté au début. Celle-ci est très fortement inspirée de la mythologie nordique sans non plus la suivre à la lettre. On retrouve pas mal de concepts comme le Ragnarok, Yggdrasil ou même le Serpent-Monde, mais avec des noms complètement différents. Ca m’a gêné sur le coup parce que je trouvais que c’était une manière assez artificielle de créer du lore : prendre quelque chose d’existant et juste modifier les noms…

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Mais en avançant dans l’histoire, on s’éloigne de plus en plus de la mythologie nordique telle qu’on la connaît, et le lore de l’univers en devient d’autant plus intéressant. Sans même parler du bestiaire qui est très riche et qui rend le roman vraiment immersif.

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Vous l’aurez compris, j’ai donc passé un très bon moment avec ce roman, et j’ai de grandes attentes pour la suite maintenant que l’univers et les personnages sont bien posés. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer !

John Gwynne m'a convaincu avec cette nouvelle série, dont j'ai hâte de lire la suite (comme pour Terres bannies 😋).



Nous rentrons dans une fantasy viking, et c'était la première fois que je rentrais dans ce type d'univers en fantasy et j'ai vraiment passé un super moment. Très franchement et j'en étais étonnée par rapport à mes précédentes lectures de l'auteur, j'avais l'impression de lire une série. J'ai trouvé ça très fluide.



Nous alternons 3 points de vue : Orka, une maman très forte pour qui son fils est la chose la plus importante, Varg, un mystérieux esclave qui va rejoindre un groupe de fameux guerriers et enfin Elvar, une guerrière. Je vais tout de suite donner un bémol, que j'ai lu ailleurs : les personnages se ressemblent un peu sur certains aspects, notamment ce sont tous les 3 des guerriers dans un sens, donc parfois cela peut créer de la confusion à la lecture. Franchement, une fois attachée aux personnages, je n'avais pas de souci à me repérer 😉



Le côté toujours dangereux avec ce genre de construction c'est qu'on peut préférer un personnage, et donc s'ennuyer lors des chapitres consacrés aux autres : ici, je préférais largement Orka MAIS j'avoue que les chapitres étant courts, et les révélations assez présentes dans la deuxième moitié du roman, donc je ne me suis jamais ennuyée.



Nous assistons à une quête pour chaque personnage, et découvrons les us et coutumes de chaque viking, que j'ai trouvé incroyables. Beaucoup de combats croisent le chemin de nos protagonistes, mais aussi des créatures, de la magie et d'autres choses. Tous les paysages scandinaves sont formés par les cadavres de dieux très anciens, qui se sont entretués à cause d'histoire de famille, j'ai trouvé ça super intéressant, car chaque montagne, chaque bout de nature a une connotation très profonde et religieuse.



La suite arrive bientôt j'espère, encore une fois l'auteur m'a convaincue !

Suite directe de "Malice", "Bravoure" aurait tout aussi bien pu s’intituler "Transition". On termine ce tome, plus ou moins au même point qu’au début, la principale différence étant que chaque personnage a changé d’emplacement sur la carte. Beaucoup de poursuites, beaucoup de batailles, beaucoup de deus ex machina, beaucoup de points de vue, Tout le monde cavale dans tous les sens et s’agite à qui mieux-mieux mais il n’en résulte qu’une progression assez minime de l’intrigue principale.



Le très gros bon point de ce roman, c’est Maquin. Personnage très, très secondaire du premier tome, dans lequel il formait un binôme avec Kastell (de loin le meilleur perso), on s’attendait à ce qu’il disparaisse des radars vu comment finissait "Malice". Eh bien non, Gwynne réinvente Maquin et lui offre une place de premier plan, au point qu’il va éclipser tous les autres dans "Bravoure" et que son fil narratif devient le plus intéressant à suivre, ce qui est bien en termes de lecture, mais pose pas mal de questions en termes d'écriture, les personnages et intrigues secondaires n'étant pas censés prendre le pas sur les principaux. Ce roman dans le roman, par sa qualité et sa quantité, aurait pour ainsi dire pu être édité à part comme spin-off.



Donc "Bravoure", quand on arrive à la dernière page, on en ressort sans trop savoir sur quel pied danser. D’un côté, on ne s’ennuie pas pendant la lecture, parce qu’il se passe toujours quelque chose. De l’autre, si on supprime l’agitation un peu vaine de poursuites et de bagarres pas toujours indispensables, il ne reste que des avancées mineures de l’histoire qui attend encore de se décanter pour de bon. Tout est (enfin) prêt pour le tome 3. Les personnages à introduire sont introduits, ceux à réunir sont réunis, la nature des uns et des autres et leur place dans le camp des gentils ou des méchants sont révélées. Pas loin de 700 pages depuis la fin de "Malice" juste pour envoyer les personnages du point A au point B et préparer "Ruine", ça représente quand même une longue transition.



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Cela fait maintenant 3 ans que j'ai lu cette série en anglais. Je l'ai répété assez de fois : je n'ai pas été convaincu par le premier tome et Bravoure — Valour en VO — m'a rendu complètement accro à cette série et à cet univers. Après Bravoure il y a encore 2 tomes qui complètent cette tétralogie et 3 autres tomes qui forment une trilogie à part entière dans le même univers. J'ai donné 5 🌟 à tous ces livres, à l'époque. 😁



Même si j'ai énormément apprécié cette relecture, je suis descendu de 5 à 4 🌟 tandis que l'inverse s'est produit pour le tome 1, Malice, en fin d'année dernière. En 3 ans, j'ai lu énormément de romans de fantasy et Bravoure ne me paraît plus aussi exceptionnel qu'à l'époque. Attention, c'est à mes yeux toujours génial et super plaisant à lire, mais aujourd'hui je ne suis plus prêt à mettre 5 🌟 à ce livre.



Je suis toujours un grand fan de cette fantasy classique et mon attachement aux personnages est tel que peu importe le point de vue j'ai pris plaisir à tourner les pages. L'action foisonne et le rythme est en apparence rapide. En apparence seulement car à la relecture, bien que les chapitres s'enchaînent rapidement (120 chapitres, pas un dépassant les 15 minutes de lecture selon ma liseuse), force est de constater que le schmilblick n'avance pas des masses dans ce second tome. C'est drôle mais même si le premier tome se voulait très introductif, j'ai au final l'impression qu'on avance plus dans celui-là que dans Bravoure. 😅 Je ne sais pas si c'est parce que j'anticipe trop les séquences épiques qui sont encore à venir (et j'ai hâte !) que ce second tome me laisse sur ma faim ou si c'est parce qu'il est factuellement plus lent.



Bravoure termine donc gentillement d'installer les différents personnages qui nous accompagneront jusqu'à la fin de cette tétralogie (ou pas) et de nous dévoiler quelques éléments de lore supplémentaires pour identifier clairement les forces qui s'opposeront... Les tomes 3 et 4 ne feront pas dans la dentelle ! ⚔️



c/c IG @kvinwtm_

Retour à mes grandes amours avec le premier tome de cette épopée fantasy. Un univers riche, très dense - avis à ceux qui n'aiment pas les points de vue multiples, ici on suit plusieurs personnages -, bien sombre, très bien construit.



Depuis des millénaires, les humains ont conquis les Terres Bannies, et plusieurs royaumes ont émergé sur ces terres où vivaient autrefois des géants. Ils ont survécu à la guerre qui opposa les dieux Asroth et Elyon, et qui faillit détruire l'humanité. Mais cette guerre menace de reprendre, et une ancienne prophétie désigne deux champions : le Soleil Noir et l'Etoile Vive. Qui sont-ils ? Quand tout menace de s'effondrer, certains tentent d'unir les royaumes, comme le Roi Aquilus. Mais tout le monde n'est pas prêt à reconnaître les signes...



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Où est le bien, où est le Mal ? Difficile à dire au début de ce premier tome, au scénario assez classique mais tellement bien mené qu'on se prête au jeu. Une prophétie, des combats, des objets magiques, un soupçon de magie, une quête... L'intrigue se met doucement en place, on prend le temps de découvrir les personnages, et les différents royaumes, puis tout s'accélère, et les plot twists s'enchaînent, jusqu'à cette fin... C'est totalement addictif, il est difficile de lâcher ce roman malgré le nombre de pages.



Parmi la kyrielle de personnages qui nous est présentée, j'ai particulièrement apprécié Corban, ce jeune homme qui rêve de devenir un guerrier mais peine à contrôler sa peur, et sa sœur Cywen, très douée au combat, mais qui se voit refuser la formation car c'est une femme. Autour d'eux gravite tout un cercle d'amis et de protecteurs qui prennent peu à peu de l'ampleur - certains semblent cacher beaucoup de secrets. Nos héros ne sont pas épargnés, il y a des morts, des complots, des trahisons...



En parallèle, on suit d'autres points de vue, et j'ai apprécié cette variété de personnages, leur profondeur, leur complexité, le fait que certains pensent faire le "bien" et se retrouvent dans le mauvais camp, que d'autres tentent de se racheter, que rien n'est figé donc, que ce ne soit pas juste un énième affrontement blanc versus noir, mais qu'il y ait beaucoup de nuances de gris.



En bref, une très bonne lecture pour ma part, qui n'amène qu'un commentaire : vivement la suite !
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Amateur de grandes épopées, d’aventures, de combats et d’univers très développés ? Ce livre est celui qu’il vous faut !

Il était temps que je vous parle de ce livre qui m’à pris beaucoup de temps à lire.



Je dois avouer que j’ai eu du mal à définir mon avis et encore plus à le noter. Il a absolument tous ce qu’il faut et tout ce que j’aime et c’est extrêmement bien fait. Mais je dois aussi dire que la pluralité des POV et certaines longueurs ont rendu ma lecture compliqué. J’avais aussi l’impression que l’action tournait en rond et avait un coté répétitif.



Les personnages sont très très nombreux et tous différents. On sent vraiment qu’ils sont crédibles avec leur qualité et leur défauts, leurs forces et leurs faiblesses et j’ai adoré ça ! Gros coup de coeur pour Corban dont j’ai adoré voir l’évolution au fil des pages et qui montre une certaine sensibilité très touchante. Mais je dois dire que j’aurais aimé voir les personnages féminins plus fort et plus développés, on est vraiment sur une histoire à 80% masculine.



Le plus gros point fort du livre est aussi son gros point faible. Son univers extrêmement riche et développé. C’est un livre bien rempli : Histoire, complots, royauté, mythologie, magie, guerre… Vraiment ce livre est incroyable la dessus, on a presque pas le temps de s’ennuyer il se passe toujours quelques chose et tout ces éléments rendent l’intrigue intense et crédible. Mais par moment j’ai eu du mal à m’y retrouvé au milieu de toute ces informations.



En conclusion, si vous êtes adeptes des livres avec un immense worldbulding dans la même veine que le seigneur des anneaux ou Games of Thrones vous allez adorer ce livre !! Mais si vous n’êtes pas habitué à ce genre de lecture, cela s’avérera sûrement compliqué.

Soyons honnêtes, j'ai eu du mal à me plonger dans cette aventure.

J'ai trouvé la mise en place assez laborieuse, les personnages à suivre très nombreux et leur présence au fil du récit, un peu chaotique niveau découpage des différents points de vue

#lapolyphoniecépasmapassion.

D'autant plus que certains pov ne m'ont pas paru indispensables.



Pour la construction des personnages principaux, j'ai aimé leur stéréotype de jeune guerrier en apprentissage, partant d'un point zéro, et voir comment les événements et leur choix allaient les faire évoluer, et dans quelle direction.



Parcontre j'ai trouvé dommage que la seule femme de l'histoire serve uniquement à rapporter des choses concernant un personnage masculin, à voir comment elle sera développée par la suite.



Bref, moi qui attendait ce livre comme le messie, j'étais désappointée passé le premier tiers du roman, que j'ai trouvé longuet, et ne sachant pas vraiment comment toutes les informations balancées allaient faire sens.



J'ai cependant continué ma lecture, plaçant toute ma confiance en Robin Hobb, qui en a dit grand bien.

Et j'ai bien fait! Car une fois passé cette partie fastidieuse, tout commence à se lier, des événements se produisent et l'histoire s'accélère.



Au final j'ai adoré cette lecture, son ambiance et sa mythologie, le côté celtique vs méditérannéen, avec une humanité à la merci d'une menace divine et ses ses héros confrontés à leurs contradictions.

J'ai été totalement conquise.



Maintenant, je veux savoir si mes hypothèses et mes réflexions se révéleront exactes dans le prochain tome et en apprendre plus sur plein de points laissés en suspens.



Oui ce fut une lecture exigeante, j'ai été frustrée, j'ai eu envie de crier, j'ai tourné les pages à tout vitesse, ce qui en dit long sur la qualité de ce récit.



En Bref: Si vous aimez les complots politiques, les batailles épiques, les personnages en demie teinte, amateur.ices de high fantasy, cette lecture devrait vous plaire et la suite devrait être meilleure encore.

J'ai hâte.