Bien entendu, dès que je serais célèbre, je quitterais Ana. Elle ne me serait plus d’aucune utilité, parce que j’aurais assez d’argent pour me payer une petite villa dans un quartier résidentiel, avec piscine jacuzzi et quatre thaïlandaises qui me feraient des massages tous les jours, et, tous les soirs, une pute de luxe ou peut-être un top modèle. Je ferais tout ce qu’il faudrait pour devenir un mythe. Je laisserais de côté tous ces bavardages conceptuels pour devenir le nouvel écrivain maudit : une sorte de Burroughs, Bukowski et Henri Miller à la fois.