Yoshi est encore un petit garçon dont le spectacle de son voisin qui s'occupe très minutieusement de son bonsaï l'absorbe totalement.
Ainsi le voisin arrose son petit arbre et lui coupe les feuilles comme la maman de Yoshi le baigne te lui coupe les ongles et le cheveux devenus trop longs.
Un jour , le bonsaï fait des fleurs, et le voisin s'écrie "enfin ! tu es devenu un vrai bonsaï". Mais il ne se passe rien pour Yoshi. Que doit-il faire pour voir un changement dans sa croissance ?
Un parallèle bien trouvé, une petite histoire mignonne et des graphismes qui plongent dans l'univers nippon traditionnel.
Je remercie Babelio et les éditions Belin jeunesse pour cette lecture sympathique.
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Comment ne pas craquer avec cette couverture, mettant en avant un petit garçon ultra chou ?
L'histoire est d'apparence simple. Le petit garçon, encore très petit, sort dans son jardin, dans les bras de sa maman. Il aperçoit alors son voisin, prendre soin d'un bonsaï. Il le taille, l'arrose, lui coupe des feuilles...
Au fur et à mesure, le petit garçon grandi, mais ne cesse d'observer avec grand intérêt, son voisin.
Au fil des pages on fait le parallèle entre le jeune garçon et le bonsaï : sa maman lui coupe les cheveux, lui coupe les ongles, le lave etc...
Mais plus le petit garçon grandi... et plus son intérêt se pose sur les arbres... Eux, n'ont besoin de personne pour vivre et vieillir... C'est alors que le garçon tente de s'émanciper et devenir plus autonome.
J'ai aimé la comparaison entre l'humain et la plante, cela donne un essence poétique à l'histoire. Le thème du développement et de la croissance est également mis en avant, tout comme l'apprentissage de l'autonomie et de l'attention. C'est un bel ouvrage, qui possède un caractère philosophique et aide au développement personnel.
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J'ai souhaité lire ce livre car j'aime beaucoup les bonsaï et j'avais trouvé la 4e de couverture alléchante. Malheureusement, je n'ai pas autant apprécié cet album que je l'espérais.
La première chose que j'ai remarqué, avec ce livre, c'est la couverture cartonnée, avec par-dessus une jaquette sur laquelle est reproduite le dessin de la couverture. Donc on est déjà devant un bel objet. Et puis ensuite, la qualité du papier. Un papier bien épais, que l'on a plaisir à regarder et encore plus à toucher. De ce côté-là, j'ai été agréablement surprise.
Au niveau des illustrations, n'étant pas une experte dans ce domaine, je dirais donc juste que la palette des couleurs n'est pas très large, mais je pense que c'est volontaire. On est dans des couleurs "basiques" : du bleu, du rouge, du vert, du noir et du marron, essentiellement.
Ce n'est pas triste pour autant, mais pas d'une folle gaieté non plus. Et puis il y a une certaine simplicité dans le dessin puisqu'on voit les coups de crayon ou de pinceau, et en même temps, les planches sont assez élaborées. Par exemple, les kimonos de la maman ont tous des motifs traditionnels différents et très détaillés.
Traditionnelle également est la façon de vivre de la famille du petit Yoshi. Que ce soient les vêtements, l'ameublement, la maison elle-même, la manière de manger, de se laver, de porter les enfants... tout est représenté dans la pure tradition japonaise, à une exception près : le pyjama du petit garçon est imprimé de petites voitures, seul signe de "modernité".
Je n'ai pas vraiment été séduite par ces illustrations, même s'il s'en dégage une impression générale de tranquillité et de douceur de vivre. Je ne les ai pas trouvé assez colorées, et puis la façon de dessiner, presque comme si c'était un enfant qui avait réalisé les planches, ne m'a pas emballée. C'est comme si l'illustrateur avait voulu se rapprocher de l'univers enfantin par sa façon de "colorier", mais sa palette de couleur n'étant pas du tout enfantine, cela créait un décalage qui m'a gênée.
A noter quand même la touche d'humour avec le chat de la famille présent presque à chaque page, et qui a des expressions et des attitudes très amusantes.
L'histoire elle-même est toute mignonne et montre comment un enfant, en grandissant, veut devenir autonome.
Personnellement, j'ai trouvé que le texte était un peu minimaliste et n'en disait pas assez (en tout cas, pas plus que dans la 4e de couverture) mais peut-être était-ce volontaire pour laisser la part belle aux images et ainsi à l'imagination des enfants.
A offrir aux passionnés du japon, peut-être.
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Une jolie histoire où le petit garçon s'identifie à un bonsaï. Coincé entre la bienveillance maternante et l'envie de grandir, l'enfant se rebelle pour découvrir que la métaphore ne fonctionne pas au long cours. L'enfance est truffée de fausses idées et de grandes idées qui font peur. Mais le dessin est peut-être un peu trop classique.
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Je n'ai pas du tout accroché (et mes enfants non plus) à cette histoire d'amour entre un éléphant et une fourmi.
C'est une histoire complètement folle entre un éléphant bariolé, une fourmi qui ressemble à une guêpe / avec un éléphant qui va rentrer dans un kit de couture (oui oui) puis dans une bouteille… et tout ça parce que la guêpe (enfin la fourmi) lui dit « suis-moi ». Ça ressemble à un « bad trip » d'un drogué qui voit un éléphant à pois rose et une fourmi qui vole…
En plus, comment expliquer à mes enfants qui me disent : mais c'est qui les bonhommes qu'on voit sur les images ? Car oui, les illustrations sont aussi « barrées » que l'histoire ; pourquoi il y a des personnages qui apparaissent dans les images alors qu'ils ne sont pas dans l'histoire, et bin… je ne sais pas !
Bref, une histoire trop bizarre, je cherche encore un sens au récit.
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Les illustrations sont magnifiques et le texte l'accompagne bien : on parle de lenteur de l'instant, du temps que cela prend de grandir et de l'envie de devenir grand qui nous fait oser et prendre des initiatives de grands bien sûr. Un bel album
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