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3.38/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Fez , 1950
Mort(e) à : Nimes
Biographie :

Poète, éditeur (elle co-dirige les éditions de l’Arrière-Pays avec Éric Dazzan), Josette Ségura (née en 1950) lit la nature comme un grand livre ouvert en mêlant ses rêves et ses angoisses aux paysages. Le goût de l’essentiel, des plaisirs minuscules et primordiaux, de l’émotion saisie dans l’instantané et par un lyrisme maîtrisé. Chez Josette Ségura, il y a cette attention intimiste de mieux saisir l’essence des choses et de se mieux connaître au-delà des apparences de la séparation et de l’éloignement. À lire : La Devenante (éd. Chambelland, 1983), Le désert blanc (éd. Chambelland, 1985), Le silence oracle (éd. Chambelland, 1988), Les lieux du chant (Jacques Brémond, 1992), Lumière possible (Froissart, 1994), De lumière et d’ombre (À chemise ouverte, 1994), Fenaison des signes (Voix d’Encre, 1997), La pêche du Moura (L’Arbre, 1998), Contre la nuit (Voix d’Encre, 1999), Le Pas de l’Ange (Voix d’Encre, 2002), Au bord du visage suivi de L’Enclos (Pleine page, 2007).

http://www.leshommessansepaules.com/auteur-Josette_S%C3%89GURA-291-1-1-0-1.html
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
 
 
Tu aimes cette journée parce qu’elle commence,
la lumière est faible, traversée de pluie
mais ce peu de lumière éponge la nuit .
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À la fenêtre…


À la fenêtre,
on guette la neige,
on rêve d’aller comme autrefois
à Cadouin, Monpazier,
Conques, Carennac, Autoire,
fenêtre du poème
et vraie fenêtre donnant sur un toit,
on va d’elle à la feuille
comme si on espérait trouver des miettes.
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« ON A TELLEMENT DE SOUVENIRS… »…


Extrait 1

« On a tellement de souvenirs, on ne sait jamais ce qui va réapparaître »,
c’est l’automne, il y a des vignes,
le ciel et la lumière semblent dire toujours,
ce jour-là avec mon jeune frère,
un village, un parc à l’abandon nous avaient arrêtés,
un vieux portail,
l’après-midi fut comme visité
comme cet autre jour à l’intérieur d’un château en ruine où l’herbe poussait,
tout venait de la lenteur d’un temps aérien.
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Le rouge-gorge,
sa petite flamme vole,
sans elle, je le verrais à peine au lever du jour,
on parlera toujours du feu à son sujet,
comme il réchauffe,
lui qui a froid.
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LE PARLER DE L’HIVER…


Le parler de l’hiver,
on le reconnaît
à sa façon d’installer du silence
parfois coupé de pluie, de vent,
parfois très pur,
presque un lieu
pour patienter,
lui encore avec sa rugosité, son côté abrupt,
« c’est l’hiver »
et toujours cette impression qu’on ne va pas en sortir,
même si on sait, mais on l’oublie,
que tout va vite.
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« ON A TELLEMENT DE SOUVENIRS… »…


Extrait 2

Tu as pris tes pinceaux, croyant ne pas trouver les mots
pour parler de mes poèmes,
c’est ainsi lorsqu’on se confie,
toi à tes couleurs, à tes traits,
voilà une belle pomme coupée en deux,
tout est dit,
une main peut tendre, une autre accepter.
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Nous allions à Albi…


Nous allions à Albi,
Anne-Marie faisait griller des sardines au fond du jardin,
c’était l’été, bien sûr,
ou à Veilhes, le Tarn encore,
ça sent le vin de noix, le pastis sur la terrasse,
il fait beau à jamais,
j’aimais ces peupliers qui veillent toujours.
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On y arrive,
avec ces trois galets, ce sable,
la plage se peuple,
le chemin s’aplanit,
il est vrai que d’un rien on fait un ravin, une colline,
combat de presque chaque jour,
la routine
on aimerait parfois souffler un peu,
s’abandonner.
page 34
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DANS TOUTE COMBE…


Extrait 2

De part et d’autre de la route, les ombellifères
au pied des frênes ruisselants de lumière,
leurs premières feuilles comme des promesses,
vallée de l’Aveyron toujours envoûtante,
elle commence vraiment à Montricoux,
elle s’ouvre en nous,
puis nous montons vers Penne,
les chênes du causse ont mis leurs feuilles,
nous parlons finalement de choses et d’autres,
du temps qui s’accélère,
de la jeunesse où ça ne comptait pas d’avoir la vie
devant soi,
on n’y pensait pas.
[…]
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DANS TOUTE COMBE…


Extrait 3

Ce matin,
ce silence qui se penche sur la journée qui commence,
sur tout ce qui vient de s’effacer,
cette lettre où quelqu’un s’est forcé,
ce mutisme après une critique,
ce rire, lorsque je suis sortie du magasin rural,
avec mon accent, mes incompétences en jardinage,
je l’ai entendu éclater comme un orage,
comme si pour avancer nous devons laisser de côté,
dans les souvenirs aussi d’ailleurs,
sinon nous trébuchons sur les mêmes pierres.
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