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Citations de Jules Bertaut (31)


La femme, être sensible, vibrant, nerveux, très instinctif, très près de la nature, nous avons dit dans la première partie de ce chapitre, comme Marcelle Tinayre, comme Myriam Harry, comme Claude Ferval nous l'avaient peinte. Il y a loin de ce tempérament ultra-sensible aux énergies viriles qu'exige l'activité moderne.
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Et, défait, nous apercevons que beaucoup de ce> femmes nouvelles, non seulement ne songent plus à aimer (ce qui est invraisemblable, n'est-ce pas?) mais paraissent même ne plus comprendre lorsque l'amour est enjeu. En tous cas, s'il balance dans leur esprit avec les préoccupations de leur métier ou de leur art, elles l'abandonnent délibérément pour consacrer toute leur activité à ce dernier.
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C'est que le siècle a changé, les idées ont marché, le féminisme est né, agrandi, apportant avec lui cet enthousiasme, cet élan de solidarité qui les unit toutes maintenant. Impulsion puissante qui, leur donnant la force, leur donne aussi la responsabilité. Elles se sentent en quelque sorte dépendantes les unes des autres dans les œuvres qu'elles accomplissent et prêtes à se prouver un mutuel appui. Une femme auteur d'un beau livre, une femme reçue à l'internat, une femme conquérant un poste réservé habituellement à l'intelligence virile, c'est une conquête de plus à ajouter aux autres. Les plus froides elles-mêmes se sentent un peu fières de telles victoires.
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Or les femmes de lettres avaient cette chance unique de se recruter, encore pour la plupart, parmi les gens d'en haut. D'où toutes sortes de faveurs qui leur sont venues pour ainsi dire mécaniquement, nul pays n'étant, au fond, plus aristocrate que la France, plus disposé à suivre l'élan donné par l'élite. Ici l'élan fut suivi par la bourgeoisie, qui tomba tout de suite en admiration devant les grandes artistes, admiration qui se traduisit par imitation. « Pourquoi, moi aussi, puisque la littérature est à la mode, n'en ferai-je pas? » s'écriait chacune d'elles à parte. Et c'était déjà un grand point d'acquis d'avoir incité cette émulation universelle.
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D'autre part, on croit avoir tout dit et l'on n'a rien dit lorsque, à propos d'un mouvement intellectuel quelconque, on a parlé de la " mode ". La mode est partout, cela est bien certain, et elle s'applique à l'art littéraire ainsi qu'aux mœurs, au costume, aux opinions, à la politique, et jusqu'aux méthodes scientifiques elles-mêmes.
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Aussi, consciente de sa valeur, sa domination s'exerce-t-elle, tyrannique. Le bon sens, et, avec lui, les hommes de bon sens, ceux qui le représentent ou qui croient le représenter, ne se contentent pas de juger en souverains maîtres et sans appel. Ils ordonnent de la façon la plus précise et ils surveillent eux-mêmes l'exécution de leurs jugements. A toute minute, la même phrase revient :
« Le bon sens ordonne... Le bon sens commande... Il appartient au bon sens de décider. . . »
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J'ai loué la morale très sûre, et même austère, de M. Marcel Prévost. Il est un des très rares écrivains de ce temps qui aient la notion du péché et qui sachent faire avec certitude la distinction du bien et du mal. Il doit cela sans doute à son éducation religieuse. L'idéal qu'il se forme de la jeune fille et du mariage est très étroitement chrétien, comme il apparaît dans la courageuse conclusion de son drame....
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Sans vouloir s'attacher d'une façon aussi étroite au succès plus ou moins grand d'une œuvre littéraire pour mesurer la température morale de la société actuelle, on peut néanmoins constater aujourd'hui, tout comme Dumas le constatait de son temps, que les dernières productions dramatiques attestent des soucis tout nouveaux, un idéal tout différent, des idées morales absolument opposées à celles qui avaient cours hier encore au sujet de cette éternelle question de l'adultère.
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C'est que la vieille Mme Dupin était rigide pour sa petite-fille. Elle exigeait un respect absolu. Elle voulait bien qu'elle s'amusât, mais il était interdit de se rouler par terre, de rire bruyamment, de parler berrichon. Sa grand'mère lui disait vous, l'obligeait à porter des gants, à parler bas et à faire la révérence aux gens qui venaient en visite. Avec Mme Dupin, Aurore devait même employer la troisième personne.
Tout cela était bel et bien, mais Aurore avait peine à se soumettre à cette discipline et elle ne se faisait pas faute de s'en affranchir aussi souvent qu'elle le pouvait.
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A l'armement traditionnel, le Comité [de Salut public] souhaita, dès août 1793, ajouter des engins secrets. Les expériences commencées à La Fère furent continuées dans l'ancien domaine royal de Meudon, qu'on interdit au public. Prieur en assura la haute direction avec les savants de la section des Armes.
D'abord il s'efforcera d’accroître efficacité des explosifs, fit étudier des boulets creux remplis de substance incendiaires, et reprit les essais de poudre au chlorate de potasse entrepris par Lavoisier. On doit au laboratoire de Meudon la découverte du « grain de lumière » des canons et les obus munis de ceinture métalliques qui en accroissaient la portée.
Là aussi se poursuivirent les expériences d'aérostation que les frères Montgolfier rendirent célèbres en 1793. Le Comité leur reconnaissait une valeur militaire, tant pour renseigner sur les positions ennemies que pour leur envoyer des projectiles. Le général Meusnier proposait même un ballon capable de porter 30 hommes au-dessus des mers.
Le gonflement à l'hydrogène étant résolu grâce à la ténacité de Guyton-Morveau, un commissaire, Coutelle, secrètement expédié à l'Armée du Nord, fut froidement accueilli par les généraux. Mais l'essai, retardé jusqu'en germinal, réussit; on créa une compagnie d'aérostiers de 30 hommes. Le nouveau ballon, l'Entreprenant, put ainsi survoler la bataille de Fleurus et troubler les coalisés.

3078 – [p. 189] Marc Bouloiseau, La France s'arme.
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27 août 1791 - Déclaration de Pillnitz, lancée par l'empereur Léopold et le roi de Prusse ; les deux souverains expriment leur intention de rétablir l'ordre en France, mais seulement au cas où un accord préalable serait conclu avec les autres puissances.

2072 - [Chronologie, 3e de couverture]
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