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Citations de Julien Arbois (35)


Ce sont les grands oubliés de la Première Guerre mondiale. Touchées par le manque de main-d'oeuvre, la France et l'Angleterre ne peuvent se contenter des appelés de leur coloniaux pour soutenir l'effort de guerre et font alors appel à la Chine pour recruter des travailleurs. Venus pour la plupart de la province du Shandong, dans le nord-est de l'Empire du Milieu, ce sont ainsi 140 000 travailleurs qui arrivent dans le nord-est de la France à partir de 1916 avec des contrats de 3 ans.
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En 1858, Charles Tellier, qu’on baptisera le « père du froid », invente la première machine frigorifique à circulation de gaz ammoniac liquéfié, et sept ans plus tard la machine à compression mécanique à gaz liquéfié. Ces inventions permettent le développement de la réfrigération industrielle, avec la construction de grands entrepôts, et du transport réfrigéré, avec l’utilisation des premiers navires frigorifiques. Le premier bateau utilisant ce procédé à partir de 1876 prend d’ailleurs le nom de Frigorifique ; son premier chargement contient de la viande de bœuf argentin.

Du cellier aux premiers réfrigérateurs
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Au printemps 2013, des touristes allemands, venus se recueillir dans le village détruit de Fleury-devant-Douaumont, dans la Meuse, remarquent la présence d'ossements dans une ferme dévastée.
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L'une des causes de la Première Guerre mondiale tient aux prétentions coloniales des différentes pays qui y sont engagés (France, Allemagne, Royaume-Uni et dans une moindre mesure, Italie). Les différents belligérants vont donc essayer de contester leur suprématie sur ce terrain lointain.
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Du fait de l'absence totale d'hygiène dans les tranchées, le pou y est omniprésent. Le 'toto' comme l'appellent les soldats, provoque des démangeaisons permanentes, mais il contribue surtout à répandre des épidémies sur tout le front: le typhus qu'il propage fera ainsi 150 000 morts mais il est également responsable de la fièvre des tranchées (ou fièvre quintane ou encore fièvre de Volhynie), maladie infectueuse causée par la bactérie Bartonella quintana, qui provoque chez ceux qui en souffrent maux de tête, fièvre et douleurs musculaires (aujourd'hui, elle touche principalement les sans domicile fixe).
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Peu après, l'enquête d'Upton Sinclair, il publie dans La Jungle, dévoile l'origine plus que suspectes de la viande qui compose le corned-beef produit dans les usines de Chicago: elle est prélevée sur des boeufs tuberculeux, mais on y trouve également des rats et même des déchets de fabrication, qui sont ajoutés pour augmenter le volume de l'ensemble.
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Au final, 60 millions d'obus ont été tirés durant les mois qu'à duré la bataille. La victoire défensive des Français marque durablement les esprits, notamment ceux des Allemands qui compareront plus tard cette défaite à celle subie à Stalingrad à peu près dans les mêmes conditions (même si celle menée sur le front russe sera encore bien plus coûteuse en vie humaines), d'autant que de nombreux jeunes officiers engagés dans la bataille de la Meuse (Paulus, Röhm ou Rudolf Hess) connaîtront la Deuxième Guerre mondiale en tant que généraux ou dignitaire. En 1940, avec l'aide des chars Panzer, Verdun sera pris en moins de 24 heures.
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Parmi les obus régulièrement utilisés par l'armée allemande, il est également important de citer le shrapnel, du nom de son inventeur Henry Shrapnel, un obus à balles qui permettait d'obtenir un effet de mitraille sur un tir d'obus normal, projetant des éclats mortels sur un large diamètre autour de son cratère d'impact. Il traumatisa durablement les soldats français.
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Les glacières de Provence sont connues dès le dix-septième siècle, et ce procédé s’étend rapidement à l’ensemble du pays, particulièrement dans les parcs des châteaux, où elles fleurissent au cours du siècle suivant.
De forme ovoïdale et faits en briques, ces frigos des anciens temps sont surmontés d’un toit de chaume et de terre, qui en assure l’isolation, et dotés d’une porte par laquelle on les remplit de blocs de glace recouverts de paille. Au fond, on trouve un puisard, qui permet d’écouler la glace fondue.
Louis XV en fait ainsi construire une dizaine dans ses divers châteaux, que ce soit à Versailles, à Satory ou ailleurs, et la glace conservée s’écoule à hauteur de 500 kilos par jour lors de la saison chaude !
Dans les campagnes, les seigneurs ont aussi leurs glacières et en font profiter les populations en cas de nécessité, notamment médicale. Mais ce système est tributaire des températures hivernales : certains hivers ne sont pas assez froids, comme en 1737 où il faut attendre le mois de février pour remplir les glacières. D’autres, en revanche, comme l’année suivante où les glaces sont accumulées dès le mois de novembre, sont plus généreux.
Néanmoins, le besoin de créer de la glace artificielle se développe dès le dix-huitième siècle. En 1756, William Cullen de l’Université d’Édimbourg invente un processus artificiel de refroidissement utilisant la « cloche à vide » et l’éther. Mais ce concept ne permet de créer que très peu de glace et ne sera pas développé.

Du cellier aux réfrigérateurs
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Les glacières de Provence sont connues dès le dix-septième siècle, et ce procédé s’étend rapidement à l’ensemble du pays, particulièrement dans les parcs des châteaux, où elles fleurissent au cours du siècle suivant.

Du celliers aux réfrigérateurs
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Jusqu’à l’apparition des premiers réfrigérateurs dans les cuisines de nos aïeux, les denrées périssables sont conservées dans une pièce spéciale appelée « cellier ». (...)
Ce n’est qu’à partir de la Renaissance, quand des nobles français rapportent d’Italie la mode de boire « à la neige » et « à la glace », que l’on commence à vouloir conserver le plus longtemps possible la glace prélevée en hiver dans les montagnes ou sur les étangs. Ainsi, on crée les premières « glacières », des ensembles architecturaux extérieurs aux maisons qui consistent d’abord en un trou creusé à même la terre, fermé par un couvercle isolant dans lequel on accumule des couches successives de glace, de paille et de sciure de bois, et qui permet de conserver la glace jusqu’en été.

La vie a la maison. Du cellier aux premiers réfrigérateurs
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L’histoire ne se résume pas à une grande succession d’événements dont les seuls acteurs seraient les chefs d’État, qu’ils soient rois ou présidents. Elle est aussi, et surtout, le récit des lentes évolutions qui ont modifié au fil des siècles l’existence de nos aïeux et aïeules, de toutes les classes et de tous les âges, et qui ont contribué à créer peu à peu notre mode de vie contemporain. C’est tout le propos de cet ouvrage, qui prend le parti de raconter notre passé en s’intéressant, avec un regard curieux, au quotidien de nos ancêtres dans son aspect le plus pratique. Divisé en grandes thématiques couvrant les principaux éléments de notre histoire depuis le Moyen-Âge jusqu’au vingtième siècle, il fait la part belle aux évolutions insolites ou méconnues du grand public. Vous découvrirez que ce qui nous sépare et nous rapproche de nos ancêtres n’est pas forcément ce que vous avez pu imaginer.

Introduction
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Il se pourrait que nous soyons en train de vivre une période dorée au vu de certaines projections annonçant des surprises à venir concernant des maux de notre modernité : obésité, tabagisme, pollution environnementale pourraient conduire à une diminution radicale de l’espérance de vie.
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On utilise le soutien-gorge surtout pour écraser la poitrine et amoindrir ses formes ; la mode est de nouveau aux corps androgynes. Les tailles de bonnet, permettant de prendre en charge efficacement les différences entre poitrines, sont également inventées à cette époque.
Il faut attendre les années 1940 pour qu’une avancée majeure soit observée dans le domaine. Howard Hugues, « pour le besoin du film The Outlaw, inventera un modèle de soutien-gorge à armatures prononcées afin de faire pigeonner le décolleté[31] ».
C’est le début d’une nouvelle ère : des actrices comme Jane Russell ou Marilyn Monroe obtiennent un succès extraordinaire grâce à ces nouvelles formes de soutien-gorge qui font des seins une arme. Les bonnets se font pointus ou galbants, les poitrines sont de plus en plus importantes dans la silhouette des femmes.
Les années 1960 changeront cependant de nouveau la donne, mettant un peu au second plan ces blondes pulpeuses.
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La guerre est une autre grande source de famine : plus elle dure et plus elle compromet le travail agricole, les cultures se transformant en champs de bataille. Cependant, toute la population n’est jamais éprouvée à l’identique : les nobles ne ressentent pas vraiment les manques, car leur ravitaillement prime sur celui du peuple. En revanche, le tiers état est directement touché et tente de subsister en ayant recours à la cueillette d’herbes sauvages qui ne suffisent pas à nourrir les masses.
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Le terme « putain », qui vient du latin putidus, qui signifie « putride », est lui aussi utilisé depuis des siècles, tout comme ses déclinaisons, et ses volontés de faire remonter une personne à une certaine ascendance infamante. « Fil a putain » revient en effet de nombreuses fois dans la chanson de geste des douzième et treizième siècles, avant de devenir « filz de putain » chez Rabelais (dans Le Quart Livre), puis « fils de pute » dans sa forme moderne chez Giono (dans Un de Baumugnes en 1929).
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Si notre langage est jugé comme trop souvent grossier par certains, ce n’est rien par rapport aux expressions que pouvaient utiliser nos ancêtres. La plupart des gros mots dont nous nous servons aujourd’hui sont les héritiers des « aménités » usitées pendant des siècles.
Si l’interjection « merde » est utilisée dès l’Antiquité et apparaît de nombreuses fois dans le Roman de Renart, elle entre dans la grande histoire lors de la défaite de Waterloo, lancée par Pierre Cambronne devant les troupes anglaises (il niera pourtant toute sa vie l’avoir prononcée). Quelques années plus tôt, Napoléon dit à Talleyrand, qu’il soupçonne de traîtrise : « Vous êtes de la merde dans un bas de soie. »
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L’amour courtois est chaste, si ce n’est prude, et met en avant la pureté des intentions et des sentiments exprimés.
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Cinq baccalauréats sont proposés, et le premier, celui des lettres, devient rapidement le diplôme indispensable pour accéder aux autres : sciences, médecine, droit et théologie. Les premiers examens se font sous forme d’oraux de 45 minutes, pendant lesquelles 8 élèves débattent et répondent aux questions d’un jury (composé de professeurs d’université) sur la géographie, l’histoire, la philosophie, mais principalement sur le grec et le latin, et sur l’ensemble du programme depuis le début du lycée.
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Dans les années 1930, on trouve pour l’épreuve de français une dictée d’une dizaine de lignes, des exercices de conjugaison (le verbe « résoudre » au présent de l’indicatif) et d’accords de participes passés (« La pièce que nous avons (voir) … jouer était fort drôle »), ainsi qu’une poésie (« Maître Corbeau, sur un arbre… ») et des proverbes (« À l’impossible, nul n’est… ») à compléter. Les épreuves d’arithmétique et de géométrie sont divisées en plusieurs problèmes (calcul du volume d’une pyramide et classement de nombres décimaux) et exercices de conversion (« À quelles unités de mesure correspond le symbole dam ? »).
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