Junko Mizuno

Du même auteur que Cinderalla, voici Hansel et Gretel dans une version un peu plus trash. L'univers déjanté reste le même à savoir sombre et brutal. On prend les mêmes ingrédients et on recommence. Le résultat est toujours aussi décevant en ce qui me concerne.



On pourra y trouver une certaine originalité. D'autres y verront au massacre d'un conte voir d'un mythe. Je n'adhère pas à ce genre de récits parodiques avec des couleurs très criardes.

Junko Mizuno revient avec ce qui me semble être son oeuvre la plus maîtrisée.

On reste dans les ambiances de contes de fées (plutôt pour adultes !) de ses dernières productions, totalement débarrassées du côté trash de l'époque Pure Trance, mais avec toujours autant de personnages joyeusement déviants et une imagination débridée.

L'album est superbe, les couches de doré scintillant ajoutant énormément aux palettes de couleurs gris-mauves, donnant à certaines planches des allures de tableaux oniriques fantastiques.

Un vrai régal étrange et décalé !

Un album magnifique qui nous transporte dans un monde magique. Junko Mizuno a vraiment un style à part, mélangeant trash (même si ici il reste très soft) et poésie.

A réserver aux adultes.

Je n'ai pas aimé ce délire autour de Cinderalla. Certes, c'est une serveuse de restaurant japonais qui va devoir survivre à la mort de son père qui a fait une indigestion. On a droit à un univers totalement déjanté. C'est surtout le graphisme qui est gras et qui ne fait pas très manga.



En effet, les personnages mignons et colorés peuvent se révéler assez cruels. Bref, bienvenue dans Cendrillon au pays des morts-vivants. Désolé mais cela ne le fait pas avec moi. C'est une sauce qui ne prend pas. Je comprends désormais pourquoi on peut parfois mourir d'indigestion.

Un conte de fées décadent, pas du tout pour les enfants, illustré dans un style "kawaii trash" unique! La mise en page enluminée et le côté psychédélique des illustrations, très sixties, donnent un effet "Art Nouveau sur l'acide" à l'ensemble, tandis que les palettes de couleurs sombres et glauques rehaussées d'or sont tout simplement saisissantes! J'ai adoré le visuel. L'histoire, cependant, m'a un peu laissée sur ma faim...



Notre héroïne débridée vit des aventures délirantes et absurdes, comme un genre d'Alice au Pays des Merveilles vulgaire. Je n'ai rien contre l'idée, mais je m'attendais à un peu plus de texte et peut-être à un peu plus de substance également... C'est un livre original et audacieux, mais attendez-vous à en refermer la couverture avec plus de questions que de réponses!

Attention, version trash de la petite sirène! Ca ressemble à un cauchemar en roue libre... Le seul point commun avec le conte d'Andersen est la volonté de la petite sirène d'avoir des jambes, sinon tout le reste a été bien modifié!

Dans ce manga couleur plein de méduses, de chaînes et de sundae, les sirènes sont des prostituées tuant les humains par vengeance, les humains eux-même sont assez glauques (surtout le clan Utsumi, cible de la vindicte de Tura, la soeur aînée, qui a assisté au massacre de sa mère par eux), on a un dragon pervers aux femmes zombies vendeur de drogues et d'explosifs à la place de la sorcière et le prince est un petit pêcheur minable réduit en esclavage par son grand frère... viols et coups ponctuent l'histoire, et la fin est en demi-teinte, où seule la soeur boulotte, insouciante et pondeuse, Aï, trouve à peu près la tranquillité, grâce à sa soeur Julie , et où Tura s'aperçoit qu'assouvir sa vengeance ne lui apportera pas la sérénité pour autant...

Remake très intéressant tellement l'histoire est modifiée, mais il ne faut pas avoir peur du sang et de la violence; même si visuellement c'est traité façon cartoon, les couleurs malsaines et vénéneuses ainsi que le trait psychédélique angoissant nous montrent des personnages ravagés par leurs névroses...

A la fin du tome, on peut lire un petit récit bonus muet (tout aussi malsain et déjanté je vous "rassure"), "Mina", sur une jeune fille qui recueille chez elle une petite méduse violette, et est bien mal récompensée de sa sollicitude.

[...] l’objet finit par ne plus ressembler à une bande dessinée mais à un livre pour enfants dérangés. Le conte (même si elle se défend d’avoir réutilisé cette forme de narration) semble plus proche de l’Etrange Noël de Mr. Jack que de Hello Kitty.
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Ravina nous ouvre les portes d'un monde décalé et surprenant, plein de charme, que l'on suit, presque hypnotisé par cette douce atmosphère qui s'en dégage.
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Je découvre les éditions IMHO pour la première fois avec Cinderalla de Junko Mizuno. Et cette première découverte me donne vraiment envie de découvrir les autres ouvrages de leur catalogue !

unko Mizuno revisite le conte de Cendrillon dans une version manga totalement décalée et colorée. Cendrillon avait tout pour être heureuse en travaillant dans le restaurant de son père, réputé pour sa sauce barbecue. Jusqu’à ce que celui-ci meure soudainement. C’est le drame pour la jeune fille qui se retrouve à devoir assumer seule le restaurant familial ! Sauf que son père ne lui a pas transmis la recette de sa fameuse sauce… Que faire ? La solution est plutôt simple : le ramener des enfers. Voici comment Cinderella est entraînée dans une folle aventure au pays des zombies et des fées alcooliques !



Avant même d’avoir lu le résumé, j’ai été attirée par le livre en lui-même. Mes yeux ont tout de suite été attirés par les couleurs très vives. Quelques points le distinguent notamment des mangas classiques à commencer par son format, plus grand que ceux que j’ai l’habitude de lire. Ensuite, toutes les planches sont colorées, ce qui m’a beaucoup plu, d’autant plus que les dessins sont vraiment très beaux ! Enfin, le livre se lit dans le sens classique d’une bande-dessinée et non dans le sens japonais. Rien que par son aspect, Cinderella se démarque déjà pas mal des mangas classiques.

Outre le visuel que j’ai adoré, Cinderalla est un manga plein d’humour noir. L’auteur a choisi de s’attaquer à un conte vu et revu maintes fois et elle le fait avec brio ! Au point qu’elle parvient aisément à nous faire oublier les autres versions grâce à un humour noir et totalement décalé et des personnages tous plus mignons et grotesques les uns que les autres. Le prince, la bonne fée, la belle-mère, les sœurs, les souris, tous sont présents ici pour nous rejouer l’histoire de Cendrillon… à leur manière ! Au début, je m’attendais à un manga dans le même ton que Happy Tree Friends pour le côté mignon et sanglant. Mais là encore, l’auteur nous montre son talent en parvenant à s’en démarquer complètement.



Vous l’aurez sans doute compris, j’ai adoré Cindarella qui est l’un des mangas d’horreur les plus mignons que j’ai eu l’occasion de lire. Déroutant, drôle et prenant, il vous fera à coup sûr passer un bon moment de lecture !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..

Junko Mizuno est une auteure totalement inclassable ! Son univers creepy-mignon-sexy est sans pareil ! 🖤💗



De la cruauté, des jeunes filles en fleur, des monstres plus ou moins gentils et toujours une justesse de ton qui me fait penser aux contes classiques. La beauté se mêle à l'horreur, la justice à la cruauté humaine. ♥️



Pure Trance est un shot putride de fantasme dystopique ou les plus monstrueux ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Où la nature reprend ses droits envers et contre les humains. Où les plus puissants sont ceux qui ont perdu tout espoir. Et où le rêve semble s'être arrêté. 🖤



Pas vraiment une nouveauté, cet album d'une richesse incroyable reste intemporel : guerre mondiale, écologie, malbouffe, dérives médicales, capitalisme... Des sujets malheureusement toujours d'actualité...



Reconnaissable entre mille avec son graphisme si particulier, Junko Mizuno nous raconte des histoires monstrueuses, avec tendresse et cynisme. 🖤��🖤

Enorme coup de coeur !

C'est magnifique, décalé, bizarre, original, et bien plus encore !

Les dessins sont superbes, plein de petits détails dans tous les coins. On pourrait passer des heures sur chaque pages. Le tout au service d'une histoire entre rires et larmes. Notre Ravina ne peut faire de la magie que lorsqu'elle est saoule, elle passe un certain temps à fouetter les fesses des hommes, elle rencontre un travesti... C'est complètement délirant, et ça vaut franchement le détour !!

Pilou, l’apprenti gigolo narre les aventures du mignon Pilou, une mignonne petite boule de poils aux caractéristiques les plus mignonnes. Il habite une jolie planète violette entourée d’avantageuses naïades peu couvertes (sans doute à cause d’un climat très doux). Un jour, après avoir appris la vérité sur son origine et suivant les conseils d’un hippopotame de l’espace, rose et carnivore (ben oui…), il décide d’aller sur Terre afin de trouver un être compatible pour se reproduire. Arrivé sur place, via un miroir magique, toujours entouré de jolies femmelettes dénudées (les changements climatiques et tout ça), sa quête commence…



Pikachu rencontre les Shadoks, le tout raconté à la façon d’Arthur de Pins. Junko Misuno (Hell Babies), Cinderalla) fait dans le mignon tout plein qui devrait plaire aux amateurs d’Hello Kitty. Des scènes absurdes aux dialogues insondables se succèdent sans trop de logique. Heureusement, le tout est raconté d’une façon très mignonne, ce qui est la moindre des choses.



Un album mignon

Un remake mais quel remake ! Une vision totalement différente, mais drôle et délirante, un bon moment à passer.

Le monde dévasté n'est désormais plus peuplé que d'humains qui vivent sous terre. Pour survivre, ils se nourrissent de capsules artificielles et nutritives : Pure Trance.

C'est dans ce contexte post-apocalyptique que l'on démarre l'histoire au côté de Kaori et de ses collègues infirmières, dirigées dans un centre de soins par une directrice exécrable et despotique.



Le manga m'a souvent semblé très compliqué à suivre. L'histoire se perd dans un flot d'informations et d’événements constants. On ne sait plus où donner de la tête entre les trop nombreux personnages et l'intrigue.



Au niveau des dessins, on retrouve également ce sentiment d'abondance, de planches chargées à l'extrême par tout un tas de détails qui finissent par perdre le lecteur.

Les petites explications en bas de pages sur les différents objets et personnages sont plutôt sympas et permettent de s'y retrouver, on sent que le monde de Pure Trance est riche et travaillé. Dommage que ça coupe dans une lecture déjà peu simple à suivre.



A côté de ça, l'univers de Junko Mizuno est très surprenant. On est plongé dans un kawai très gore, exagéré et déluré. Les protagonistes, qui tanguent entre psychopathes compulsives et femmes enfants capricieuses sont originales, même si difficiles à cerner, et l'intrigue se tient si on arrive à s'accrocher.



Pour ma part, j'aurais eu trop de mal à me plonger dans l'histoire pour vraiment apprécier l'ambiance que j'ai tout de même trouvé sympa. Si le manga ne manque certainement pas d'intérêt, je l'ai trouvé très difficilement accessible. C'est dommage.

Ce livre est le premier publié au Japon par Junko Mizuno, une des papesses de la mode kawai. Autrement dit, cette esthétique faussement mignonne au service d'un récit autrement plus sulfureux. Dans un Tokyo enfermé sous une coupole de béton suite à une guerre mondiale, le monde ne se nourrit plus que de pilules, les "pure trance", l'alimentation organique, et plus précisément la viande, étant devenu un met recherché et interdit. Malheureusement, pour quelques personnes, essentiellement des jeunes filles, la cosommation de "pure trance " devient une véritable addiction, obligeant leurs proches à les envoyer dans des centres de désintoxication.

Junko Mizuno nous emmène dans un de ces centres, géré par la cruelle directrice, qui détourne les médicaments pour son propre usage. Point de départ d'une intrigue qui paraît fortement improvisée publiée initialement en épisode dans les livrets de CD techno), Pure Trance conserve une certaine cohérence malgré tout. L'auteur y parle de pouvoir, de dysfonctionnement alimentaire, d'aliénation face à la technologie et de l'effet néfaste de l'omniprésence de l'image. Autant de sujets brulants traités d'une manière ostensiblement trash, déjantée cruelle et violente, mais dans un emballage terriblement "mignon" pour mieux en dénoncer la perversité.

Le 1er manga que je lis, bien qu’il ne ressemble pas trop a un manga. J’ai beaucoup aimé les dessins même si je ne donnerai pas ce livre à un enfant.

Je ne me serai jamais imaginé finir par lire cendrillon chez les zombies quand j’étais plus jeune.

J’ai accroché a l’histoire mais vraiment sans plus.

Il se lit comme un livre normal.

Je ne sais pas si j’arriverai à le conseiller a quelqu’un tellement il est sans plus. C’est la 1ere fois que sa m’arrive d’accrocher a un livre mais sans l’avoir vraiment aimer

Si les dessins semblent mignons, ne vous y trompez pas, l'histoire ne l'est pas ! Revisitant (très librement) le conte de Cendrillon où celle-ci est borgne, où son défunt père revient transformé en zombie, etc. L'intérêt de ce manga tient davantage au rapport décalé entre le dessin très rond de Mizuno et le propos tenu qu'à l'histoire en elle-même. A lire pour cette originalité.

[Cette] Cendrillon au pays des zombies est un pur plaisir pour quiconque aime ces mélanges de genres poétiques mais baroques. [...] Une relecture on ne peut plus originale d’un conte classique.
Lien : http://www.bdencre.com/2011/..