(au téléphone)
Shiharu : Monsieur Matsunaga ? Tout va bien ?
Seiji : Hein ? Ah... Désolé... C'est juste que... Ta voix est tellement agréable... que j'ai oublie de te répondre...
Shiharu (pense) *Comment ?!*
Shiharu : Alors, qu'est-ce que vous voulez ?!
Seiji : J'aimerais que tu me dessines (avec du Ketchup sur son omelette)... "Le Bassin d'Argenteuil", de Monet.
Sei : Aoi... Si tu veux le tube de colle, demande-le gentiment à ta soeur.
Aoi : !
Sei : Quant à toi, Akane... Sois gentille et laisse ton frère s'en servir un peu.
Akane : ...
Aoi : ... Prête-moi, 'te plaît !
Akane : ... D'accord...
Seiji *Il n'empêche qu'avant elle...Personne ne m'avait procuré... Un tel sentiment de sérénité. Sa douceur, sa sensibilité, son innocence... Depuis que j'ai appris à la connaître... Je souhaiterais... La garder... Auprès de moi. Auprès de moi... Seul. Pendant combien de temps encore... Aurai-je la force... De lui cacher mes sentiments ? Parfois, j'aimerais m'exprimer... Aussi librement et spontanément que les enfants.*
Ryo : Tu... Tu... Tu es tombée amoureuse... De ton... Ton patron... C'est çaaa ?!
Shiharu ; Oui.
Ryo : Comment ça se fait ?! Quand est-ce que tu t'en es rendu compte ?! Tu m'avais pourtant assuré le contraire !
Shiharu : Eh bien... C'est arrivé... Sans que je m'y attende... Ou que je sache pourquoi. Je sais... seulement... que lorsque je suis avec lui... Je suis heureuse... et mon cœur... bat la chamade. Et quand il est gentil avec moi... J'ai comme des picotements dans la poitrine.
Shiharu *Je pensais... Que M. Matsunaga m'intimidait... Parce que c'est un homme. Mais... Je me suis trompée. En réalité... M. Matsunaga m'intimide... Parce que c'est lui. Je sens une douce chaleur... envahir tout mon corps.*
Nao : De temps en temps ? Et pourquoi on ne resterait pas toujours ensemble ?
Shiharu : Hein ?
Nao : Dis-moi... Qu'est-ce que ça te ferait si je te disais que je t'aime ?