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Critiques de Karen Thompson Walker (104)
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Des rêves infinis

Imaginez une épidémie soudaine et inexplicable qui laisse ses victimes dans un sommeil indéfini. Depuis ce premier cas à l’université de Santa Lora, les événements s’enchaînent, emmenant avec eux l’incompréhension et la peur. L’urgence se fait rapidement sentir lorsqu’une autre étudiante est touchée par le même mal. Est-ce vraiment contagieux ? D’où provient cette maladie ? De nombreuses interrogations sont mises sur le tapis alors que personne n’arrive à y répondre. Aux quatre coins de la ville, les habitants vont réagir de diverses manières, certains peu préoccupés alors que d’autres sont justement bien préparés pour ce genre de chaos. Mais même les plus aguerris pourront devenir des victimes de l’épidémie.



Le nom de Karen Thompson Walker me disait vaguement quelque chose et je me suis ensuite rappelée avoir lu de l’auteure L’Âge des miracles qui ne m’avait pas tant plu que ça. Je ne sais plus si le style de l’auteure m’avait interpelé à l’époque, pour ce qui est Des rêves infinis, on peut dire que j’ai immédiatement accroché. On est plongés au côté de cette palette de personnages tentant de comprendre la situation et de survivre à cette vague d’angoisse et de sommeil. L’inquiétude laisse souvent place à la suspicion, les êtres humains s’isolant pour avoir de meilleurs chances de s’en sortir. Il est intéressant de découvrir comment les personnages réagissent tous de façon différente face à tout ce remue-ménage qui chamboule complètement leur quotidien.



À mesure que le nombre de victimes s’allonge, les rêves des dormeurs semblent prendre le pas sur la réalité. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui n’est qu’une simple illusion ? L’auteure nous offre un récit détaillé sur les affects de ses protagonistes, leurs sentiments face à l’épidémie et à l’avancée fulgurante de celle-ci. J’ai ressenti parfois quelques moments de flottements et de longueurs mais l’histoire réussit à nous embarquer pas si loin de la réalité. Merci à NetGalley et à JC Lattès pour cette lecture.
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Des rêves infinis

Sans vouloir comparer «Des rêves infinis» à «L'âge des miracles», je me suis quand même souvenue que j'étais tout de suite entrée dans le premier roman de Karen Thompson Walker, et l'avais apprécié de bout en bout. Ici, cela n'a pas été le cas. D'abord, j'ai trouvé qu'on voyait trop de personnages, et qu'à chaque fois, on les voyait trop peu pour s'y attacher réellement. Au bout d'un moment, on finit par tous les connaître à peu près, et par les suivre, mais pendant assez longtemps, j'ai eu du mal à passer des uns aux autres. J'ai aussi trouvé le tout très lent. Il y a des romans où cela me plaît, parce qu'on prend le temps de découvrir les choses. Ici, cela m'a plutôt ennuyée. J'imagine que l'autrice a souhaité utiliser un thème déjà abordé (un genre de virus dont les effets sont assez surprenants) sans que cela ne ressemble trop à certains aspects de son premier roman ni à ce qui a déjà été créé sur ce genre de sujets. Je la comprends, mais je suis assez déçue du résultat. En plus, certains personnages m'ont agacée, comme Annie.

[...]

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Des rêves infinis

Une étrange épidémie débute sur le campus universitaire d’une petite ville de Californie : un à un, les étudiants s’endorment profondément et il devient impossible de les réveiller. Malgré l’isolement et la prise en charge rapide des malades par les autorités sanitaires, la contagion s’étend à l’ensemble de la ville, rapidement encerclée par un cordon sanitaire, enfermant les dernières personnes éveillées avec la population qui dort, et surtout qui rêve…

Quel point de départ ! Il n’y aura pas d’explication à l’évènement, prétexte comme dans tout récit catastrophe à suivre quelques personnages et la façon dont ils vont se révéler à eux-même, soit en se cachant, soit en cherchant à protéger leurs proches, ou encore à sauver et soigner. Deux petites soeurs qui se retrouvent livrées à elles-même, leur père persuadé que le monde est un danger mortel et qui voit toutes ses prédictions se réaliser, leur voisin, un jeune papa dépassé, Mei, une jeune étudiante timide poussée à se dépasser, ou encore un couple de personnes âgées…

S’il ne se passe rien de spectaculaire, le récit de la manière dont la panique s’étend insidieusement, provoquant d’abord peur, colère et incompréhension, puis lassitude, habitude et même ennui, est très habilement mené. Il faut dire que le sujet est troublant (les endormis sont là sans être là), pouvant être la métaphore de beaucoup de choses. Je regrette seulement que la fin soit si lapidaire, ni ouverte ni fermée sur des personnages dont on aimerait bien savoir ce qu’il advient par la suite, de même que pour le lien avec le contenu de certains rêves : passé, futur ? Mais rien que pour son étrangeté, le roman vaut vraiment la peine que l’on s’y arrête.
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Des rêves infinis

Un livre sympathique. Le style d'écriture est particulier, mais chouette à lire, l'histoire est intrigante, et donne envie de découvrir la suite. Les différents personnages dont on suit le récit sont intéressants. Cependant, il manque parfois un peu d'action, et la fin aurait pu être un peu plus développée et expliquée selon moi... Un chouette roman, mais sans plus.
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Des rêves infinis

« Des rêves infinis » m’a empêché de dormir tant j’ai été saisie par son intrigue. Des heures après l’avoir terminé, je vous garantis que, comme moi, vous penserez encore aux personnages colorés de Kristen Thompson Walker, à leur passé tout comme à leur avenir.



Le décor est, à première vue, des plus banals. Une petite ville universitaire en Californie où il fait bon de vivre. En marchant à travers ses rues ensoleillées, vous rencontrerez quelques personnes âgées, un jeune couple à priori comblé par la naissance de leur petite fille, ainsi que des étudiants accablés par le poids des études et de leurs ambitions toujours plus grandes. Mais, petit à petit, d’étranges événements viennent perturber cette tranquillité que tous pensaient acquise. Une étudiante s’endort pour ne plus se réveiller. Puis une autre. Et d’autres encore. C’est la panique et l’incompréhension. Comment expliquer un tel phénomène ?



Captivante : c’est peut-être le mot le plus apte à décrire cette œuvre. La plume de l’autrice vous séduit dès la première page, et ses personnages paraissent si réels que chacune de leurs paroles et chacun de leurs gestes font sens. Bravo à la traductrice Isabelle Chapman pour son excellent travail.



Je dois dire qu’il reste à la fin du livre trop de questions sans réponse à mon goût. Trop d’histoires sans conclusion. Toutefois, je suis reconnaissante à Netgalley et à JC Lattès de cette découverte, et c’est certainement une autrice que je vais garder à l’œil. À lire absolument.
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Des rêves infinis

Une petite ville de Californie du Sud, Santa Lora, est subitement frappée par un curieux virus : les gens s'endorment profondément et ne parviennent plus à se réveiller. Les premières victimes sont des étudiants vivant dans une résidence universitaire. Tous au même étage. Les autorités décident donc de mettre ce bâtiment en quarantaine après avoir évacué tout le monde sauf les habitants de l'étage contaminé. Mais le virus, sournois et incontrôlable, va toucher de plus en plus de monde et c'est toute la ville qui sera placée sous cordon sanitaire.



Que se passe-t-il réellement au sein de cette petite bourgade ? Comment est arrivé ce mal étrange ? Comment se propage-t-il ? Comment la ville va-t-elle se sortir de cette épidémie ? Comment ses habitants vont-ils vivre les évènements ? Voila ce que vous découvrirez en plongeant dans cette histoire au style très littéraire qui peut déstabiliser au début. Pour ma part, j'ai mis quelques 60/70 pages à m'y habituer avant de pouvoir enfin apprécier ma lecture.



Contrairement à ce que la thématique pourrait induire, ce roman n'est pas rythmé, tout ne va pas à cent à l'heure. L'auteur prend, au contraire, le temps d'installer ses personnages et son histoire afin de créer une vraie atmosphère et une grande sensation d'immersion. J'ai beaucoup aimé suivre Meï, la colloc de la première étudiante frappée par la maladie, puis Sarah et Libye, les deux soeurs de 11 et 12 ans qui se retrouvent livrées à elles-même quand leur père s'enfonce à son tour dans le sommeil et enfin ce couple de professeurs, Ben et Annie avec leur bébé de quelques semaines.



En revanche, la fin laisse quelque peu a désirer et m'a, personnellement, laissée sur ma faim. En effet, en refermant ce livre, j'ai eu l'impression de ne pas en savoir beaucoup plus sur ce virus que lorsque je l'ai ouvert. Je ne peux pas dire que c'était une mauvaise lecture, au contraire, mais je suis restée un peu mitigée avec cette conclusion qui pour moi n'en n'était pas une.



Merci aux éditions JC Lattès pour m'avoir permis de découvrir ce roman.


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Des rêves infinis

Quelque chose d'infini, d'émouvant, troublant ressort de ce roman.



Une drôle de maladie atteint les habitants d'une petite ville de Californie.



L'auteur a pris le parti de nous faire découvrir les événements à travers la vie de différents habitants sans lien ou presque. Cette narration augmente le trouble que l'on ressent à la lecture du roman.

Elle réussit à nous rendre adique à son récit et pourtant si on prend les choses une à une, on se dit que normalement on aurait dû avoir du mal à accrocher. Ce point renforce aussi le côté troublant, émouvant de ce récit.



Des personnes à la vie ordinaire, voient cette dernière bouleversée par cette maladie étrange qui les fait dormir. Ils prennent les choses comme elles viennent sans trop de panique. Ce point rend le récit angoissant, ne pas voir réagir avec exagération les gens est troublant.



Un roman difficile à décrire tant il est troublant et fascinant à la fois.
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Des rêves infinis

= Une ville plongée dans le sommeil. =



Le roman se déroule dans une petite ville universitaire de Santa Lora en Californie.

La rentrée universitaire a eu lieu depuis peu de temps, chaque étudiant commence à prendre ses marques et apprennent à se connaître.



Mais, une étudiante quittée une soirée prétextant se sentir souffrante, peut-être un début de grippe. Elle va s’endort profondément, mais ne se réveillera pas !

Elle sera découverte part sa colocataire, Mei qui rentre en fin de journée et la trouve toujours endormie et ne réussit pas à la réveillé. Elle c’est Kara, elle sera évacuée à l’hôpital.

‘‘Les secouristes noteront dans leur rapport que la jeune fille n’a pas été réveillée par les hurlements de la sirène et les feux du gyrophare. Elle a dormi malgré les secousses dues aux nids-de-poule tandis que l’ambulance fonçait vers St Mary’s où, après plusieurs vaines tentatives, deux médecins constatent qu’ils ne parviennent pas non plus à la tirer du sommeil.’’

Mais son cas va se généraliser petit à petit et les étudiants vont être mis en quarantaine. Aucune explication ne sera donnée et la maladie du sommeil s’étend petit à petit à la ville entière. Touchant autant les adultes, les personnes âgés et les enfants. Chacun doit s’isoler, se méfier des autres pour ne pas tomber malade. Les scientifiques ne comprennent pas d’où peut venir ce virus, le pays a peur et en même est curieux et se pose des questions.

La quatrième de couverture et surtout la thématique principale du roman : le rêve m’a bien intrigué.

J’ai été agréablement surprise de découvrir une plume fluide et une autrice qui utilise un vocabulaire soutenu, de la vraie bonne littérature.

De plus, elle fait référence à différentes littératures qui ont été abordées sur le sujet des rêves.

Cet qui m’a beaucoup intéressé et plus, car pour moi le sujet reste une énigme et curieuse de nature j’ai appris beaucoup de choses.



Concernant les personnages, ils sont bien construits et on suit (pour ceux qui ne sont pas endormis bien évidemment !!) ce qui se passe dans leur tête, comment ils vivent cette situation qui les dépasse et va bouleverser non seulement leur vie, mais la vie d’une ville entière.

Le lecteur va se retrouver dans une histoire comme dans un huis clos, toute une ville en quarantaines !

Des personnages auxquels on s’attache et qui vont révéler leur vraie nature.



Mais un virus ou une pandémie dont personne n’arrive à trouver la cause !

Un roman entre rêve et réalité que l’autrice a su mener jusqu’au bout. Le lecteur se perd parfois à savoir s’il se situe dans le rêve d’un personnage où dans la réalité ! Magistrale que cet art de savoir susciter cet état d’esprit chez son lecteur.

La joie, la colère, la tristesse parfois ; voici ce que l’autrice réussit à transmettre à son lecteur à travers son roman.



Par contre, deux choses m’ont dérangé dans le roman.

La première est les longueurs dans le roman, à certains moments du livre, j’ai eu l’impression de stagner dans une situation où l’action n’est déjà pas le principal.

Ensuite, j’ai été dérouté par la fin ! La tête remplit de questions telles que : que vont devenir les personnages, ceux qui se sont réveillés ou pas. J’ai comme un arrière-goût de pas assez, comme si il manquait une fin.

Mais en relativisant, je me dis que comme toutes choses ou phénomènes irrationnels, il est bien compliqué de donner une explication à toute cette histoire.

Un bon roman, bien écrit, qui m’a beaucoup touchée malgré certaines longueurs. Un sujet très intéressant pour moi. Un roman que j’ai apprécié et que je recommande aux curieux.


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Des rêves infinis

Livre acheté début 2019. Il aura fallu une brocante le we dernier pour que je le retrouve. À la suite de la pandémie qui nous est tombé dessus, je me suis empressée de le lire.



Et c’est là toute la subtilité, il traite d’une épidémie qui a été écrite avant notre pandémie mondiale. Cela donne une perspective intéressante de voir comment l’auteure avait imaginé la découverte d’un virus, les gestes sanitaires mis en place, les déroutent du milieu hospitalier ... J’ai retrouvé les similitudes et petits oublis sanitaires, acquis par deux années d’expérience.



Lecture très plaisante.



Ma note : 8/10

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Des rêves infinis

On se trouve dans une petite ville universitaire de Californie, Santa Lora, une ville où il fait bon vivre, calme et agréable. La rentrée universitaire a eu lieu depuis peu et chacun prend ses marques, des soirées s’organisent, les gens apprennent à se connaître. Mais, une étudiante s’endort profondément et ne se réveille pas. On l’évacue à l’hôpital. Petit à petit, le mal se propage, des étudiants du même étage s’endorment également. On les met alors en quarantaine. Mais sans explications, la maladie du sommeil, comme on l’a appelé s’étend petit à petit à la ville entière et les cas se multiplient. Des adultes, des vieillards, des enfants sont retrouvés endormis. On manque de place, l’armée intervient. Chacun doit s’isoler, se méfier des autres pour ne pas tomber malade. Pourtant, il faut aider les dormeurs, ils ont besoin d’être nourris et hydratés pour ne pas mourir. Les scientifiques ne comprennent pas d’où peut venir ce virus, le pays a peur et en même est curieux et se pose des questions. On lance de fausses rumeurs, serait-ce une supercherie ? Une jeune fille Rebecca, s’est endormie sans savoir qu’elle est enceinte, Ben et Annie tentent de protéger leur bébé de la maladie mais vont-ils y parvenir, Nathaniel, professeur de biologie, s’inquiète surtout pour Henry, l’homme qu’il aime qui est en maison de repos. Mei et Matthew, deux étudiants se battent pour aider le plus grand nombre. Combien de temps va durer ce virus, d’où vient-il ? Comment soigner ces malades ? Tout ce qu’on sait, c’est que tous ces dormeurs rêvent. Quand certains vont commencer à se réveiller, ils vont expliquer qu’ils ont vu le futur, qu’ils savent ce qui va se passer mais est-ce réel ?



Ce que l’on peut dire de ce roman c’est qu’il ne laisse pas indifférent ! Quand j’ai commencé ma lecture, j’ai craint de m’ennuyer, on ne peut pas dire qu’il soit rempli d’action. Mais, je me suis laissée emporter par l’histoire, par le mystère de ce virus. On a envie de comprendre, le cas de ces habitants est loin d’être commun. La plume de l’auteur est fluide, agréable, elle utilise un vocabulaire plutôt soutenu et fait référence, à de nombreuses reprises, à des références de la littérature qui ont pu aborder le sujet des rêves. On s’attache aussi à certains personnages. Le virus atteint plus d’un millier de personnes mais au milieu de tout ce monde, on a quelques protagonistes qui m’ont touchée : Ben, l’époux d’Annie essaye de reconstruire son couple, apprend à être père car, si pour une femme c’est quelque chose d’inné ce n’est pas forcément le cas des papas. Il montre sa sensibilité, son amour pour son épouse, et après la maladie on sent encore plus sa détresse. Mei, la jeune étudiante chinoise, a trouvé la première malade. C’est une jeune fille très réservée qui n’a pas d’amis, est solitaire mais on la voit se libérer tout au long du roman, prenant des décisions, avançant pour aider son prochain. Matthew, son ami, est plus énergique, il montre une certaine maturité et en même temps de l’inconscience. Il fait des choix difficiles mais intelligents pour un garçon de son âge, quitte à en souffrir.



On se perd parfois entre les rêves et la réalité de certains, l’auteur entremêle les deux selon les moments. J’ai ressenti de la joie lors des premiers réveils, de la colère face à certaines réactions relevant de la bêtise humaine, de la tristesse face à certains événements. Ce roman nous donne un panel d’émotions assez large. Ce livre remue beaucoup. La fin pourtant manque d’explications à mon sens : que deviennent tous ces gens ensuite ? Ou que vont-ils devenir ? Beaucoup de questions se posent, élargissant le champ des possibles, mais, comme tous phénomènes irrationnels, il semble en effet compliqué de donner des raisons.



En conclusion, un très bon roman, bien écrit, qui m’a beaucoup touchée malgré le manque d’action qui rend l’ensemble un peu trop linéaire malgré tout.
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Des rêves infinis

Ce livre est une BOMBE ! Pourtant, il faut bien l’avouer, il ne s’y passe pas forcément grand chose en terme d’action, par comparaison à ce que je lis habituellement. Cela dit, je suis ressortie de cette lecture, dévorée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, complètement troublée.



Dans la résidence universitaire de la petite ville de Santa Lora, un étrange phénomène semble se produire. Certains étudiants se retrouvent plongés dans un sommeil permanent dont rien ni personne ne peut les tirer...



La chronique complète sur Songe en cliquant sur le lien ;)
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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L'âge des miracles

J'ai envie de dire en premier lieu : pourquoi un tel titre ? de miracles ici il ne sera point question, mais plutôt de début de la fin du monde, vécu par une jeune adolescente solitaire et amoureuse.

Habituellement friande de littérature jeune adulte, je suis restée ici sur ma faim.

L'idée de base de Karen Walker était pourtant prometteuse, avec ces jours qui rallongent inexorablement, mais l'aspect scientifique de la chose n'a pas été assez développé à mon goût.

Des longueurs dans le style également, avec des promesses d'événements futurs qui au final tombaient un peu à plat.

En bref, une lecture agréable, mais qui aurait pu être bien meilleure avec un scénario de base très intéressant.
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L'âge des miracles

Roman apocalyptique sur l'arrêt de la rotation de la terre et le début de la fin de l'humanité mais aussi histoire d'une adolescente qui découvre le monde et l'amour dans un contexte difficile.
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L'âge des miracles

Ce roman nous fait partager la vie de Julia, 12 ans, confrontée ainsi que l’humanité toute entière au ralentissement de la rotation de la Terre. Les jours s’allongent, d’abord imperceptiblement, puis de plus en plus vite. Pendant une année, les terriens découvrent peu à peu les terribles conséquences du ralentissement : les cultures qui meurent à cause de nuits trop longues, la gravité perturbée qui affecte animaux et humains…. Mais malgré cette atmosphère de fin du monde, Julia vit son adolescence et en connait les premiers émois.



J’ai apprécié dans l’ensemble ce roman contemplatif. En effet, il ne faut pas s’attendre à de l’action, nous sommes dans l’observation des phénomènes qui affectent la planète. Les autorités tentent bien de prendre quelques décisions, comme le maintien de l’ancien système horaire envers et contre tout, mais dans l’ensemble les humains sont impuissants. Les conséquences sont de plus en plus terribles et le lecteur se sent oppressé, pris au piège. La fin, très ouverte, permet de tout imaginer.



Malgré les événements, Julia poursuit tant bien que mal sa vie d’adolescente. Elle continue à aller au collège, mais s’y trouve esseulée avec le départ de sa meilleure amie. Elle se préoccupe de son premier soutien-gorge, des poils sur ses jambes, et aimerait attirer l’attention du garçon qu’elle aime en secret. Elle assiste également au vacillement de sa famille, que le ralentissement affecte d’une manière inattendue. Le tout pourrait être plus développé et plus dense, mais cela ne m'a pas trop dérangée.



Julia n’est pas un personnage particulièrement marquant, mais c’est une jeune fille sympathique qui a la tête sur les épaules, même si elle a des rêves et des espoirs comme toutes les filles de son âge. Elle se sent seule et a le sentiment de ne pas savoir comment agir pour être appréciée des jeunes de son âge. Elle gère plutôt bien le ralentissement, ne cédant pas à la panique. Sa mère à l’inverse s’inquiète de tout, tandis que son père poursuit son existence comme si de rien n’était ou presque.



Quant à la plume, elle n’est pas mauvaise. Le roman est écrit à la première personne, nous sommes dans la tête de Julia, qui ne s’exprime pas en tant que personnage de 12 ans, mais en tant que jeune femme. Le style n’est donc pas enfantin. Il est assez simple mais correct et dénué de familiarités.



Ainsi ce titre oscille entre roman catastrophe et roman d’apprentissage, en faisant évoluer une adolescente dans une atmosphère de fin du monde. C’est un roman contemplatif, si vous attendez de l’action à la manière de « La 5e vague » vous serez déçu. Pour ma part je l’ai apprécié et j’estime qu’il peut être lu avec plaisir par des adolescents à partir de 13 ans et par des adultes.
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L'âge des miracles

Très bonne lecture, l'intrigue de départ est chouette et bien développée . L'étude de caractère des personnages ( l'adolescence et ses intertogations)est aussi un atout majeur du livre.
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L'âge des miracles

L’âge des miracles est définitivement l’un des livres les plus bouleversants que j’ai jamais lus. Malgré le fait qu’on revienne sur le passé de Julia, lorsqu’elle n’avait que 11 ans, la narration est mature, limpide, délicate, pleine de métaphores d’une naïveté touchante. La nostalgie se ressent tout au long du récit, et on comprend qu’il est raconté par une jeune femme qui a conservé du monde, tel qu’elle l’a connu, enfant, un souvenir des plus précis. Assurément douloureux mais précieux.



En nous offrant cette parcelle de sa vie, à l’heure des changements progressifs conduisant inéluctablement la race humaine vers sa fin, elle nous fait cadeau d’un regard émerveillé sur ce qui rythme notre quotidien, pointant du doigt ce besoin vital de régler nos vies au son des horloges. Jusqu’à la dernière ligne, la fatalité plane au-dessus des pages de ce roman, et l’on ne peut s’empêcher de guetter à chaque fin de paragraphe la fin de tout, l’événement qui précipitera le monde dans une obscurité éternelle.



Ce livre est un roman unique, porteur d’un message habilement délivré. L’humain s’adapte, mais il n’est pas tout puissant. Sur la Terre de Karen Thompson Walker, tandis que certains renoncent à s’adapter, d’autres persévèrent. Ainsi nous suivons Julia et sa famille dans ces actes du quotidien auxquels les hommes s’accrochent, conscients que cet allongement des journées n’est pas normal, qu’il augure d’un danger bien plus grand. Les catastrophes se succèdent, les médias et scientifiques tentent de minimiser la situation jusqu’au moment où la planète ne peut plus se voiler la face. S’organise alors un plan de survie face à une terre devenue l’ennemie : infertile, sombre quand les rayons du soleil ne brûlent pas, et même parfois meurtrière.



À côté de ce contexte dramatique, on voit Julia se débattre avec les démons de l’adolescence, notamment ce sentiment d’être incomprise, avant de découvrir son premier amour. Julia et Seth sont touchants, vraiment. Leur relation apporte de la légèreté et un message d’espoir, celui qui laisse à penser que la vie peut continuer. Il est impossible de deviner comment ce roman va se terminer tant les événements se précipitent sans permettre au lecteur de voir plus loin que les souvenirs révélés à chaque page.



Certains pourront reprocher au récit sa lenteur, moi, je trouve au contraire que c’est ce qui en fait sa force. Car grâce à cela, ce n’est pas tant l’épée de Damoclès au-dessus de la tête de l’humanité qu’on perçoit, mais plus sa lente et inévitable descente. On en vient même à percevoir les à-coups a posteriori, mais seulement lorsqu’on a terminé la lecture.



Voici donc un roman jeunesse, qui s’adresse à un large public, et qui marquera les esprits, comme rarement, tant il dépeint une réalité qui pourrait être.
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L'âge des miracles

En bref, un roman initiatique vendu comme de la science-fiction qui me laisse sur ma faim ! J'aurai apprécié que l'auteure approfondisse beaucoup plus ce phénomène de Ralentissement, ses causes et ses conséquences. Malheureusement, le choix d'une narratrice adolescente n'est pas forcément le plus adéquat pour ce que j'attendais, mettant plus en avant le fameux "âge des miracles" où chaque expérience est source de questionnement.
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L'âge des miracles

Scénario qui ne va pas au bout de ses promesses dommage car on croit réellement à cet avenir plus que sombre: Une journée d'octobre l'humanité découvre avec stupeur que la vitesse de rotation de la terre a ralenti.Les jours et les nuits augmentent jusqu'à 72 h laissant le monde désemparé .

Julia ado de 12 ans au moment des faits raconte quelques années plus tard les conséquences pour elle et sa famille ainsi que les sentiments qu'elle éprouve..

Ce roman manque de profondeur , on reste sur sa faim . pourtant le style est agréable , l'histoire bien racontée mais on attend plus: les raisons et les conséquences du ralentissement de la rotation de la planète, les solutions envisagées...

Les ados devraient apprécier ce roman ,mais les adultes ne s'ennuient pas en le lisant.. Le plus : thème qui permettra d'engager le débat sur l'avenir de la planète , sur les réactions de chacun devant un tel phénomène.

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L'âge des miracles

Découvert par hasard à la bibliothèque et emprunté avec un "Pourquoi pas?", L'âge des miracles s'est révélé être une agréable surprise.



L'histoire débute avec la prise de conscience que la durée d'une journée terrestre augmente progressivement. Hormis le fait que cela provient d'un ralentissement de la vitesse de rotation de notre planète, on n'en sait pas plus sur les causes du phénomène. Toujours est-il que le temps réel se trouve de plus en plus en déphasage avec le cycle de 24h.

Tout ceci nous est raconté par Julia, une collégienne de onze ans qui vit dans une petite bourgade côtière de Californie.



Le récit suit ainsi le quotidien toujours plus perturbé dans ses cycles naturels de tout ce qui vit sur Terre. Julia parle bien sûr de sa vie de fille unique entre un père obstétricien et une mère prof de théâtre, ancienne actrice de publicité. Du collège, des autres ados de son âge, de ses pensées secrètes pour le beau taiseux de l'arrêt de bus, ... Mais aussi de la façon dont les gens réagissent face au ralentissement : surprise, peur, dépression, eschatologie, suicide etc.



Les bouleversements induits par l'accroissement des journées sont nombreux et diversifiés. Je ne sais si l'auteur s'est basé sur des hypothèses scientifiques, en tout cas sa définition donne à réfléchir. Comment faire face à des cycles dépassant les 30h? Les êtres vivants - humains, animaux et plantes - disposent-ils des capacités d'adaptation nécessaires à de tels changements? Et bien d'autres que je ne veux pas dévoiler. L'auteur a créé un ensemble de causalité cohérent (du moins à mes yeux de non-scientifique) et perturbant à découvrir. D'autant plus qu'on ne sent aucun renfort de sensationnalisme dans sa construction. Julia est au contraire une adolescente au ton posé et réfléchi.



J'avais un peu peur de me lasser des anecdotes collégiennes en lisant la quatrième de couverture. Pourtant la narration demeure équilibrée. Les faits anodins entre camarades de classe ou les petites altercations avec les parents renforcent l'idée que la vie continue en dépit des mutations.



Le rythme se déroule plutôt lentement. Ce qui peut frustrer les lecteurs amateurs de plus d'actions. J'ai aimé le tempo donné par les confidences de Julia, personnage aussi intéressant qu'attachant.J'ai aimé que l'auteur renonce aux effets spéciaux violents pour rester dans une chronique crédible.



Vraiment une belle surprise que cet Âge des miracles. J'aimerais lire d'autres choses de cet auteur.
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L'âge des miracles

En Californie, une jeune fille, Julia, 11 ans, se confronte à une terrible nouvelle : la vitesse de rotation de la Terre ralentie. Les jours s’étirent, passant de 24 heures, à 26 jusqu’à une soixantaine d’heures. Le chaos commence : les médias tournent en boucle, les scientifiques se défilent, l’angoisse commence. Peu à peu, la population se divise : les partisans du Temps réel d’un côté, s’organisant en communauté, le reste de l’autre, suivant le temps ancien préféré par le gouvernement. Arrivent alors des aberrations : les gens se murent le jour pour dormir, les enfants vont à l’école lorsque la nuit est tombée ; faute de lumière les fruits et légumes ne poussent plus, les oiseaux tombent et meurent désorientés par la gravité changeante, l’ordre des marées se dérègle, les animaux marins s’échouent. L’homme va tenter de s’adapter…



L'âge des miracles (quel joli titre !) est un roman d'anticipation étonnant, son rythme est assez lent. On voit ce qui semble se rapprocher le plus de la fin du genre humain, et à travers les yeux de la jeune adolescente, tout semble se nimber de la saveur des choses faites pour la dernière fois, des petites choses comme la saveur d’une banane ou sentir le soleil sur sa peau se teintent d’un goût mortifère : les bananes ne pousseront plus jamais et les rayons du soleil deviendront des radiations mortelles. Les modifications terrestres vont également avoir un impact sur le comportement humain, la stabilité et la raison vont être mises de côté au profit du déchaînement des pulsions, des peurs : impact que va subir de plein fouet la propre famille de Julia. Le côté "catastrophe" de l'histoire se double d'un récit d'apprentissage, avec le personnage de Julia qui nous offre ses souvenirs d'adolescente en devenir.



Une jolie découverte, un roman contemplatif empreint d'un ton mélancolique d'une grande justesse.



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L'age des miracles de Karen Thompson Walker

Comment s'appelle l'héroïne de ce roman ?

Hanna
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