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Citations de Karine Vitelli (27)


Il ne me répond pas et me prend par la main. Il y a du mieux, hier soir j’étais sur son épaule. Il arrive devant une porte qu’il ouvre pour atterrir dans un immense garage où sont entreposées deux voitures et une moto. Il me lâche pour aller chercher je ne sais quoi. Il revient en me tendant un blouson en cuir et un casque.
— Mettez ça !
Je recule d’un pas et je sens la panique me gagner.
— Pardon ? ! Je ne monterai pas sur cet engin !
Il s’avance vers moi et me regarde avec douceur.
— Vous avez peur Mademoiselle Khôl ?
— Non… enfin oui ! En plus je ne vous connais pas assez, qui me dit que vous ne m’emmenez pas quelque part pour me faire je ne sais quoi !
Il fronce les sourcils et émet un petit rire.
— Vous n’avez pas peur de marcher en pleine nuit dans des quartiers malsains, et là, vous êtes pétrifiée à l’idée de monter sur cette moto, avec moi ?
Il gratte sa barbe de trois jours et rajoute.
— Allez Mademoiselle Khôl, je préfère lorsque vous faites votre tête brûlée. Ce tour à moto est une première épreuve.
— Une épreuve ? Une première ?
— Oui, accepter de monter derrière moi est une preuve de confiance. Prenez le risque et vous verrez qu’après ce petit tour vous arriverez mieux à vous confier.
Il me tend de nouveau le casque et la veste. Je réfléchis un instant puis, je ne sais pour quelle raison, j’accepte. Il a un sourire de vainqueur.
— Rien n’est gagné Monsieur Hent !
— On en reparlera, me dit-il avec un clin d’œil.
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J'ai découvert de magnifique chose, et grâce à elles, ainsi qu'à mes nombreuses douleurs physiques et psychiques, j'ai compris qu'il fallait apprécier la vie dans sa juste valeur. Chaque seconde, chaque moment doivent être savourés avec délicatesse.
[Chloé]
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Sans lui, je n’étais plus rien. Plus de vengeance. Plus de femme fatale. Retour à la case départ. Je devrai apprendre à vivre avec des handicaps de taille. Qui voudrait de moi avec une jambe estropiée et un visage massacré ? Personne ! Et surtout pas moi ! J’étais choquée, anéantie. Comment pourrais-je me reconstruire ? Une personne qui naissait avec un handicap apprenait dès ses premiers pleurs à vivre avec. Mais moi, me réveiller à trente ans en n’étant plus la même, s’avérait brutal et trop difficile à supporter. Je devrai accepter de vieillir avec mon nouveau « moi ». Je n’étais pas certaine d'y parvenir.
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J’étais venue pour baiser. Autant en profiter. J’aimais le sexe, et par-dessus tout, j’aimais me servir des hommes. Stéphane remonta ses lèvres jusqu’à mon visage et accapara mes lèvres. Je le mordis immédiatement. Personne n’avait le droit de m’embrasser.
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La femme qui aimait la liberté, celle qui profitait des bonheurs de la vie, devait revenir. Je ne pensais pas pouvoir être encore aussi sensible au comportement d’un homme. Ce sentiment, je l’avais enterré il y a cinq ans. Je me repris en main aussitôt. J’employai la manière forte. Je téléphonai à Stéphane, un type du club de sport qui me tournait autour depuis un moment, et que je n’avais pas encore goûté.
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Il croquait la vie à pleines dents et saisissait la moindre occasion pour goûter au péché de la luxure. Je le séduisais avec une confiance totale.
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Parler d’engagement et de stabilité me donnait la nausée ! M’horrifiait même ! M’amuser et profiter étaient deux des règles que je m’étais fixées. On m’avait déjà trahi et je ne prendrai pas le risque de l’être une deuxième fois. Aujourd’hui, j’en payais encore les frais. Les conséquences étaient graves et irréversibles. J’étais déchirée de l’intérieur, broyée en petits fragments, si petits qu’on ne pouvait pas les rafistoler. La blessure était encore plus profonde une fois par mois - et bientôt deux - lorsque je prenais conscience de tout ce que j'avais perdu. Alors non ! Je ne me laisserai plus faire ! Je serai l’unique maître de mon destin ! Coucher avec tous ces hommes me procurait certes, un plaisir primaire et jouissif, mais essentiellement une vengeance personnelle.
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" - Matt, tu ne devais pas rentrer que demain ?

Il se lève pour se planter devant moi. En m'embrassant sur la joue, il me murmure à l'oreille.

- Attention à ce que tu dis, Yvette n'est pas au courant. Suis le mouv'.

Je suis dans une incompréhension totale. Une fois qu'il finit de m'embrasser, il répond enfin à ma question.

- Mon séjour a été raccourci. Pourquoi, je te manquais ma jolie ?

Il me charme avec un clin d'oeil, puis il prend les marches derrière moi et me lance par-dessus l'épaule.

- J'en ai pour quelques minutes, je reviens.

Je porte mon attention sur Hent et Yvette qui se sont levés. Mon employeur, vêtu d'un jean et d'un polo gris anthracite, adopte son plus beau sourire.

- Bonjour Mademoiselle Khôl, je viens vous chercher pour le séminaire. Votre amie m'a gentiment offert le café en vous attendant.

Un séminaire ? Je ne comprends rien."
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Les règles si tu veux vivre dans ce Nouveau Monde :

Ne fais confiance à personne, ni même à toi.

Considère chaque personne comme ton ennemi.

Ne regarde pas dans les yeux.

Ne montre jamais tes craintes.

La peur te sauvera. Celui qui n’a pas peur ne voit pas le danger.

Le climat est ta plus grande faiblesse, un adversaire imbattable.

Ta chair est une proie,

Le moral ta force,

Le silence ta victoire.
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J'ai effectivement foutu le bordel dans ta vie.
J'ai ouvert une brèche d'espoir à travers la forteresse de ton coeur. Notre rencontre t'a déstabilisé, secoué, a remis tes choix en question. Je t'effraye, alors tu me fuis.
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« – Logan, c’est votre vrai prénom ?
– Oui. Vous auriez voulu que je me présente à votre famille sous le nom de Grincheux ou de Nounours ?
Je pouffe.
– Ce prénom vous va parfaitement. Il ne manque plus que les griffes.
Il grogne.
– C’est ce que je disais, il vous va parfaitement ! »
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La communication est importante. Garder les choses enfouies en vous ne peut que vous ternir et vous empêcher d'avancer. Ne vivez pas seule avec vos pensées, elles ne feront que vous retarder et vous vivrez avec des regrets.
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C'est comme dans la vie de tous les jours, il faut dire ce que l'on pense, sinon on finit par être malheureux.
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La richesse du bonheur se trouve dans la simplicité.
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Le mental vous fait avancer, les pensées parasites reculer. Alors, chassez de votre esprit tout ce qui pourrait vous freiner !
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Tu ne seras plus jamais comme avant, car la vie a été injuste avec toi, mais elle se rattrapera en te donnant un second souffle.
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Plus les jours passent, moins on mesure la chance que nous avons de vivre et de respirer. Parfois, il y a du bon à sortir de sa zone de confort pour mieux apprécier notre existence.
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— Chloé, tu es sûre de toi ? Tu peux encore faire demi-tour !

— J’en suis certaine.

— Je ne te comprends pas ! Pourquoi maintenant et pas il y a deux ans ou dans quatre ans ?

— Car je l’ai promis à Stephan et que j’ai eu 32 ans le mois dernier. Un an de plus dans ma misérable vie.

— Tout ça parce que tu vieillis ? s’esclaffa-t-elle.


Je soupirai, agacée.


— Pas que. Cela a juste contribué à m’ouvrir les yeux. J’en ai marre d’être la femme que je suis devenue. Depuis 6 ans, chaque jour, je me lève et me couche, tel un robot car c’est l’heure. Je n’ai aucun but. Je trouve tout terne, sans intérêt. La première année, je ne pensais pas pouvoir me relever, puis le temps à panser les blessures jusqu’à finir par faire mon deuil. J’ai envie de rencontrer du monde, peut-être même flirter avec un homme - même si jusqu’à présent personne ne m’a procuré de frissons. D’ailleurs, je suis asociale au boulot, avec mon voisinage, même avec la boulangère. Tu es ma seule amie. Il est grand temps que je me reprenne en main. Il y a un mois, j’ai eu envie d’un meilleur avenir. Un besoin de me reconstruire, d’être aimé et aimer en retour. Je dois exploiter cet espoir. Je sens que c’est le moment d’y aller.


Je pense être assez forte pour comprendre certaines choses, enfin… je l’espère. Et… et puis, je n’ai qu’une parole, je respecterai ma promesse. Qui sait, il avait peut-être raison, j’aurai probablement un déclic. La vie vaut peut-être la peine d’être vécue… sans lui. Cette excursion me permettra sans doute de me recentrer sur l’essentiel, et reprendre du plaisir dans mon quotidien

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Il existait des silences apaisants. Réparateurs. Ceux qui ouvraient nos pensées les plus profondes. Ceux qui nous menaient vers la lumière. J’étais en discussion avec mon intérieur depuis que nous avions repris la marche : exactement une vingtaine de minutes. Des minutes où je refaisais ma vie. J’avais vécu de belles années avec Stephan et j’avais la possibilité d’en connaître d’autres. Mais à quoi bon si je n’avais personne à mes côtés ? Partager mes joies, mes peines, mes buts, mes projets, être heureux, aimer, être aimé était une histoire d’équipe et non une aventure solitaire. J’étais à un nouveau tournant de mon existence, mais je craignais de prendre le mauvais chemin. Dans le pire des cas, je vivrai avec ma «ternisitude » jusqu’à mon dernier souffle. Que faire pour l’éviter ? Serais-je standardiste jusqu’à la fin de mes jours ou boulangère comme je l’avais toujours désiré ? Avais-je pris les bonnes décisions ? Je ne regrettais rien car tout ce que j’avais entrepris était réfléchi. Cependant, depuis deux jours, j’avais conscience que pour vivre pleinement, il fallait se jeter à l’ eau, sans bouée… et profiter de chaque instant. Ici, dans cette forêt, avec le strict minimum, j’appréciais la simplicité que la vie nous offrait ainsi que ses douleurs dont mon corps souffrait. Mais qui avait dit que la vie était un fleuve tranquille ? Personne. La vie était un combat, une montagne à gravir, un Ironman à finir, mais qui valait la peine d’être affrontée pour en sortir plus grand, plus robuste. Je me délectais aussi de son fruit : la nature. Elle était une couverture merveilleuse qui m’enveloppait avec douceur et me réchauffait avec ses plaisirs primaires. J’appréciai davantage boire de l’eau, manger -même un simple bouillon- , respirer profondément après une longue et dure marche, s’allonger le soir pour dormir même si je somnolais. Oui, j’appréciais chaque seconde, chaque beauté que la vie me donnait.
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J'avais tout perdu en une nuit. Qu'adviendrais-je demain ? La vie était capricieusement injuste, merveilleusement belle, incontestablement fragile.
[Chloé]
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