Nous avons une économie qui a besoin de croître, que cela nous fasse nous épanouir ou non.
Nous avons besoin d'une économie qui nous fasse nous épanouir, qu'elle croisse ou non. (p.358)
Le système financier tel que nous le connaissons doit se rapetisser, se simplifier, se désendetter, transformation qui le rendra plus résilient. (p.316)
"Je pense qu'il y a un certain fascisme des institutions financières, dont les horizons sont fort peu imaginatifs. Le profit est la loi des affaires: il faut en tenir compte" (Anita Roddick - The Boddy Shop) (p. 315)
"Les marchés ne sont pas de simples mécanismes - ils véhiculent certaines valeurs, les valeurs marchandes évinçant parfois les valeurs non marchandes qui mériteraient d'être sauvegardées" (M. Sandel, Ce que l'argent ne saurait acheter)(p.165)
L'efficacité apparait lorsqu'un système simplifie son flux de ressources... La résilience, en revanche, dépend de la diversité et du superflu ... Trop d'efficacité rend le système vulnérable (comme l'ont compris trop tard les régulateurs financiers de la planète en 2008) et trop de résilience fait stagner: la vitalité et la robustesse supposent un équilibre entre ces deux extrêmes. (p.236)
L'économie d'aujourd'hui est dégénérative et pratique la division par défaut. L'économie demain doit être régénérative et pratiquer la distribution à dessein. (p.211)