Citations de Katelyn Detweiler (38)
Les miracles ne sont pas en contradiction avec la nature mais avec ce que nous savons d'elle.
- Je fais quoi maintenant ?
- Je peux te dire ce que tu ne vas pas faire. Tu ne vas pas fuir. Tu ne vas pas te planquer. Tu ne vas pas laisser croire à ces crétins que tu as honte ou que tu es désolée. T'as compris, Meen ? Tu vas continuer à vivre ta vie. Aller en cours, faire des projets. Prendre soin de toi et de ce bébé. Vivre. Et tu vas marcher la tête haute parce que tu es encore plus spéciale que j'aurais jamais pu l'imaginer. Et j'ai décidé d'être ton amie à la seconde où j'ai posé les yeux sur toi, et ça, ça veut tout dire.
Les surprises pimentent la vie.
C'est la faute de la technologie [...]. A cause d'elle, les gens se sentent tout-puissants, Mina. Ils peuvent dire sur internet ce qu'ils n'oseraient jamais dire en face. Ils se sentent forts, mais c'est une force sans mérite et artificielle.
- C'est ta vie, Iris. A toi de la vivre le mieux possible.
Tout va bien. Je vais bien. Tout va s'arranger. Ce n'est que pour une nuit, on trouvera une solution demain.
Puis je rentre chez moi, un pas après l'autre.
Je vais retrouver une famille, une vie - une identité tout entière - qui ne m'appartiennent plus.
"Je vais retrouver une famille, une vie , une identité tout entière, qui ne m’appartiennent plus."
"Je pense à la vie que je laisse derrière moi et à celle qui m'attend, il y a tellement de choses que je ne peux ni prédire, ni anticiper. Mais, c'est mon chemin. Je suis exactement là où je suis censée être. Dans cet avion, ici et maintenant."
"Je suis enceinte. Moi, Mina Dietrich, vierge à cent pour cent, je suis enceinte."
Il n'y a que deux façons de vivre.
Comme si les miracles n'existaient pas.
Ou comme si tout en était un.
La personne que je veux éviter à tout prix, c'est moi-même, et je ne sais pas comment faire. Parce que même dans mes rêves - pour autant que je puisse dormir de nouveau un jour - je sais que je ne peux pas fuir loin de moi, de mes pensées, de mes peurs. De mon corps.
- Etre mère, c'est accepter que la peur entre dans ta vie. Mais il y a une chose que tu dois comprendre tout de suite, et qui va t'épargner pas mal de stress : la mère parfaite n'existe pas. C'est un mythe, ajoute-t-elle en souriant, les yeux brillants derrière la monture de ses lunettes qui est verte aujourd'hui. Toutes les mères font des erreurs, une centaine par jour certainement. Crois-moi. Mes enfants peuvent en témoigner. Mais ce n'est pas grave. Une mère apprend, tourne la page, fait une autre erreur. C'est la vie, Mina. Un bébé, ce n'est pas un examen de fin d'année. Il n'y a pas de réponse parfaite pour chaque décision à prendre. On fait de son mieux.
Je suis un réceptacle, un moyen de transport, une façon pour cet enfant d'aller d'un endroit à un autre, d'un monde à un autre. Je suis un incubateur humain, une machine avec des poumons, un cerveau et un coeur qui bat.
Je suis juste moi, docteur Keller. Juste Mina. Comment puis-je sauver qui que ce soit ? Je me bats pour me sauver moi-même.
Quand on aime les gens, on a confiance en eux. On les croit. On les soutient.
Tu me manques tellement, ai-je envie de lui dire mais les mots s'étranglent dans ma gorge alors qu'il disparaît dans le couloir. Et moi, est-ce que je te manque ?
Je suis enceinte.
Moi, Mina Dietrich, vierge à cent pour cent, je suis enceinte.
Il fallait faire confiance aux gens qu'on aimait. Il fallait prendre ce risque.
Je ne peux pas l'aider tant que je ne me suis pas aidée moi-même.