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Critiques de Kei Urana (40)
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Gachiakuta, tome 1

Club N°54 : Manga non sélectionné mais acheté sur le budget classique

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Dans un monde divisé par un mur entre les riches et les pauvres, un jeune pauvre essaye de récupérer ce qui est utilisable dans les déchets, ce qui est formellement interdit.



Accusé à tort d'un crime, il se retrouve jeté en enfer.



Un nouveau monde rempli de déchets et de dangers lui apparaît alors.



Il fait la connaissance d'un habitant de cette décharge qui lui révélera peu à peu sa vraie nature et son pouvoir.



Mel

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Gachiakuta, tome 1

Un monde coupé en deux : les riches d’un côté, qui jettent le moindre objet dès que celui-ci est un peu abîmé ; les pauvres de l’autre, qui doivent faire avec qui reste, mais ne surtout pas fouiller dans les ordures pour les récupérer. Ils risquent ainsi de défigurer la « belle ville » voulue par les privilégiés. Le « vandale de la décharge », lui, ne supporte pas ce vaste gâchis. Les objets méritent d’être réparés et encore utilisés.



Comme souvent dans pas mal de mangas, la structure de base est binaire. Une image de la page 19 résume bien cette situation : elle est coupée en deux par un large mur (deux traits encadrant une bande blanche épaisse). À gauche, la ville des riches, aux bâtiments très droits, propres, bordés d’une rangée d’arbustes et laissant un vaste allée entre le mur et les premières demeures. À droite, la ville des pauvres, composée de baraques aux toits de tôles, collées contre la paroi, entassées les unes contre les autres.



Rudo (un jeune garçon, on est dans un shônen) circule, illégalement, d’un côté à l’autre. Orphelin (son père a été condamné à ort parce qu’il aurait lui-même tué), recueilli par Regto, il survit comme il peut en vendant des objets volés dans les poubelles et retapés. Il fait cela surtout parce qu’il n’accepte pas que l’on se débarrasse de jouets, d’ustensiles qui pourraient encore servir. D’autant que les habitants du côté propre ne font pas dans la dentelle. Ils jettent par dessus bord tout ce qui les dérange. Objets comme individus. En effet, les criminels, ou supposés tels sont suspendus par les bras aux limites de cette cité des nuages (on découvre alors que la ville est en fait une grosse ile flottant dans le ciel, tellement nuageux que l’on ne voit pas ce qui se trouve en dessous). Et après avoir fait la lecture de leurs crimes, ils sont lâchés dans le vide. Pas besoin d’être devin pour comprendre que c’est ce qui arrive à Rudo.



Capturé pour un meurtre qu’il n’a pas commis, le voilà exclu de sa petite existence, juste au moment où il allait peut-être connaître l’amour avec la jeune Chiwa. D’un coup, il tombe. Et atterrit en plein enfer. En fait, une gigantesque décharge. Ce qu’est devenu la Terre. Car en fait de traitement des ordures, les habitants de la « cité des cieux » ne se cassent pas la tête : ils balancent tout vers le bas, sans se demander qui reçoit leurs ordures sur le crâne. Égoïstes et sans aucune empathie. Décidément, pas très agréables, ces individus. Quant à la surface de la planète, elle fait penser aussitôt à celle dépeinte dans le film d’animation Wall-e (Andrew Stanton – 2008). Mais en sacrément moins agréable et accueillante.



En attendant, Rudo se doit de comprendre où il est tombé et quels individus, voire quels monstres, habitent ce lieu. Et cela ne va pas se faire sans mal. Mais j’arrête là les révélations : il faut que le mystère subsiste. Sachez juste qu’une certaine magie à base de supers pouvoirs va intervenir. Et déclencher des combats aux effets assez spectaculaires.



Le personnage de Rudo, d’abord, s’étire tout en longueur. Ses membres d’une grande finesse sont cachés sous un grand manteau à capuche, épais, idéal pour faire disparaitre visage et silhouette. En plus, les mains sont cachés sous des gants, bien larges eux aussi. Ils ont leur raison d’exister comme on le découvre assez vite. Quand la capuche de Rudo se baisse, un visage assez inquiétant apparaît. Pas de méchanceté, mais des yeux qui mangent le visage, cernés de noir, sombres. Beaucoup de pointes dans ce visage. Les cheveux aux mèches éparses renforcent cette impression de chaos. Rien qu’à le regarder, on sent toute la colère de ce personnage, à peine contenue, prête à exploser au moindre problème.



Le découpage des pages est dynamique et n’hésite pas à utiliser le vide entre les cas pour signaler du temps qui passe, mettre en valeur les dessins qui le remplissent. Rei Urana n’hésite pas non plus à déborder parfois de ses cases : les personnages sortent de leurs dimensions pour se tourner vers nous et prendre une épaisseur supplémentaire. Et certaines planches sont particulièrement marquantes, comme lors de la chute de Rudo.



Bonne surprise que cette nouvelle (elle est parue au Japon l’année dernière) série publiée par Pika. D’autant que pour l’instant, le rythme de sortie est fort correct et permet de ne pas perdre le fil. Hâte de voir comment Rudo va faire sa place à la surface parmi les Nettoyeurs et comment il va gérer ses nouveaux pouvoirs.
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Gachiakuta, tome 2

On avait laissé Rudo en mauvaise posture. Expulsé de sa cité placé dans les nuages, ce Célestien (qui ignorait même en être un) se retrouve à la surface d’une planète recouverte en grande partie des ordures balancées depuis le ciel. Et surtout, plus grave, une planète parcourue par des créatures composées de ces mêmes ordures, les Composites. Monstrueux et surtout agressifs, ils attaquent tout ce qui bouge et n’est pas l’un des leurs. Heureusement, Rudo va être accueilli par le groupe des Nettoyeurs.



Si Enjin, la personne qui l’a récupéré et sauvé à son atterrissage, s’est occupé de lui, ce n’est pas que par bonté d’âme. C’est surtout parce qu’il avait repéré en lui un semblable, un autre possesseur du pouvoir sur les objets, un autre forgeur d’âmes. Car certaines personnes sont capables d’utiliser un objet spécifique comme arme aux pouvoirs immenses. Mais tout le monde ne le peut pas. Et quand on possède ce don, ce n’est que pour un seul objet, que l’on chéri et protège. Bâton, paire de ciseaux, parapluie, l’inventaire est varié. Comme tout héros de récit pour la jeunesse, Rudo est spécial. Lui semble pouvoir donner la vie à n’importe quel objet. Mais il ignore encore comment manier ce pouvoir et comment l’utiliser pour aider ceux qui l’ont accueilli.



Car il n’y a pas de temps à perdre. Même si lui ne rêve que de remonter dans sa cité, les autres le veulent avec eux pour les aider à protéger leur monde contre les Composites. Et contres Vandales, d’autres Forgeurs d’âmes qui eux ont choisi le vol et la destruction plutôt que la protection. Dans ce deuxième volume de la série, on comprend mieux comment fonctionne cette société. Kei Urana nous propose même, page 67, un petit schéma pour mieux comprendre les différentes zones.



Enfin, on comprend un peu mieux le fonctionnement des jinki, ces objets où un forgeur d’âme loge une pensée et lui donne vie. Les règles se dessinent peu à peu. Mais déjà un mystère arrive : on découvre un Composite recelant un tel objet. Qu’est-ce que cela signifie ?



Revenons au dessin, donc je parlais un peu lors de ma critique du premier tome. Il reste assez sobre, voire vide par moments. Page 11, beaucoup de blanc : une case, par exemple, ne contient aucune image, juste une bulle. Et on a de nombreux exemples de cases où ne figure qu’un visage, voire une partie de visage. Le reste n’est que blancheur, sans ces décors qui parfois surchargent les planches et donnent une impression de fouillis.



Je retrouve cette simplicité dans certains dessins. Souvent quand Rudo ou un autre personnage est énervé ou éprouve une vive émotion. Le trait se fait moins net et surtout, plus épais. Les gros plans sur les yeux, gigantesques, écarquillés, ou sur la bouche et les dents, pointues, effrayantes, ont de quoi marquer. Malaise évident, mais grande réussite je trouve. Page 108, par exemple, la page est coupée en deux parties verticales, avec une bulle qui fait la liaison entre les deux. Deux orbites nous fixent, entourées de noirs et rayées de traits noirs verticaux. Image de cauchemar qui obtient parfaitement ce qui est désiré.



Cela n’empêche pas les scènes plus classiques, comme les scènes de bagarre, très bien réussies, toutes en mouvements et en gros plans sur des monstres hideux ou des premiers plans emplis par un objet important (l’arme, par exemple) tandis que la scène se déroule à l’arrière. Ça pulse, on est happé par la violence et la rapidité d’action des combattants.



Même si le ton change dans ce deuxième volume, je m’y suis retrouvé et apprécie toujours autant Gachiakuta. L’histoire comporte suffisamment d’inconnues pour promettre du suspens et des retournements de situation. Le personnage de Rudo, jeune garçon sans expérience, contrôlé par ses émotions, balancé dans un monde qu’il ne comprend pas encore, qu’il ne maitrise pas du tout (comme ses pouvoirs), est plein de promesses pour la suite. Le tome 3 m’attend sur mon étagère et il devrait rapidement la quitter pour plonger dans mes mains avides.
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Gachiakuta, tome 6

"Gachiakuta" tome 4.

L'histoire commence vraiment à se mettre en marche après les 2 premiers d'introduction.

On voit enfin le grand méchant qui est assez charismatique je trouve.

Finalement un manga que j'aimais pas trop au début à cause de ses dessins etc mais que finalement j'apprécie tout particulièrement !
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Gachiakuta, tome 1

Vous êtes du genre à vous attacher aux objets ?

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Le héros de ce manga s'appelle Rudo et depuis son plus jeune âge, il n'a pas eu la vie facile.

Il fait partie une catégorie de la population appelée la Peuplade qui habite dans des bidonvilles construits autour d'un immense trou noir. Dans ce quartier sont confinés les descendants des criminels. Rudo est le fils d'un tueur et à cause de cela même dans son quartier il est mal vu. Heureusement, après avoir été abandonné, il a été recueilli par un homme qui l'a élevé comme son fils. Mais malgré l'amour, une grande colère gronde dans les tripes de notre héros et la seule façon qu'il a trouvé pour s'apaiser c'est de filer en douce chez les riches pour faire les poubelles et récupérer tout un tas d'objets jetés sans raison pour leur donner une seconde vie. En effet, dans ce monde comme dans le nôtre, les habitants consomment plus que de raison et dès qu'un objet a le moindre problème il est jeté aux poubelles qui finissent toutes par être déversées dans le grand trou noir… Il sert aussi de peine de mort pour les criminels qui y sont jetés comme de vulgaires ordures… C'est d'ailleurs là que va se retrouver Rudo qui va être accusé à tort du meurtre de son père adoptif. Il pensait que sa vie allait s'arrêter et il n'imaginait pas qu'en dessous se trouvait un monde rempli d'ordures certes, mais aussi d'humains qui ont été obligés de s'adapter à ces flots incessants de détritus qui tombent du ciel.

Certains ont développé des pouvoirs en créant une connexion avec un objet qu'ils utilisent comme arme… On les appelle les nettoyeurs et Rudo va être recueilli par l'un d'entre eux.



Comme à chaque fois qu'il y a du bruit autour d'un titre, j'appréhende de le commencer par peur d'être déçue. J'ai attendu d'avoir 4 tomes entre les mains pour les lire et ça a été grosse claque parce que c'est vraiment bien foutu , aussi bien côté graphique où on a une patte particulière inspirée du monde du graf avec des personnes badass et un bestiaire autour des ordures, que du côté histoire où se mélange action et réflexions sur la société de consommation, les déchets, les inégalités, le tout saupoudré d'humour.



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Gachiakuta, tome 1

"Gachiakuto, tome 1" de Kei Urana.

Je n'étais pas spécialement emballé pour la lecture de cette série de manga a l'origine mais force est de constaté que j'ai plutôt bien aimé.

L'univers est assez original (même des choses assez vues comme les riches qui polluent et qui s'en prennent aux pauvres qui n'ont rien demandé, et surtout a la planète qui devient une vraie poubelle). On voit l'aspect écologique déborde du manga et cela se voit que c'est un sujet qui tient a cœur au mangaka. Personnellement je trouve que cela sert le récit même si voir autant d'œuvre parler d'écologie commence à me passer par les trous de nez.

Le dessin est assez spécial, je n'aime pas particulièrement mais c'est vraiment original.



En soit un bon tome 1 qui pose les places d'un univers décadent et crade (même si certaines choses ne m'ont pas accroché).
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Gachiakuta, tome 2

Rudo s'habitue à sa nouvelle vie, il se rappelle également des dernières paroles d'un être cher : "Promets-moi de changer ce monde de merde." Plusieurs fois, nous verrons l'influence positive qu'a eu les enseignements de ce personnage dans la vie de Rudo et rappelle en même temps des préceptes importants. Rudo se révèle bien trop tête brûlé et impulsif par moment. Il peut même blesser d'autres gens sans vraiment le vouloir.

Il s'en est fallu de peu pour que Rudo trépasse (bien sûr il n'y aura alors pas eu de série), mais il est très mal tombé dans ce monde d'en bas, sauf que la bonne personne était présente. Par contre, une foule de question nous assaillent l'esprit. Il semble être un cas rare, surtout d'où il vient, alors quelle est l'histoire des autres ? Les gens de son peuple sont-ils au courant que des êtres humains existent dans ce qu'ils appellent l'abîme ?

Nous avons le droit à un récapitulatif en début de tome sur les personnages ainsi que la situation et ce que nous avons appris de l'abîme, ce qui est très intéressant, une bonne initiative qui on l'espère va perdurer (surtout que si on suit au fur et à mesure, du temps s'écoule entre les tomes).

L'idée d'insuffler de la vie dans des objets, une âme, est vraiment bien sympathique et intéressante.

De plus, Urana Kei ne se repose pas sur ses lauriers, elle nous offre un scénario intéressant, des surprises, remue le tout, nous fait rencontrer plein de personnages, évoquent des choses d'importance etc.

C'est stylé, dynamique, les scènes d'action sont un régal, ainsi que certains bâtiments. Nous ne sommes pas insensible face au port de masque pour se protéger, surtout de ce genre là.

Et n'oublions pas une petite touche d'humour, plus ou moins bien sentie.

En pas mal, nous citerons Rudo qui essaye de sourire, si si sincèrement, mais le résultat est particulier.

Rudo a carrément mis un coup de pied dans la fourmilière, et à n'en pas douter nous avons encore beaucoup de choses à apprendre et découvrir sur cet univers.

Nous aborderons avec intérêt différents membres de l'équipe de nettoyage, mais aussi ceux à part sans pouvoir qui aident à leur manière.

C'est donc un bon début de série dans son genre, qui donne envie de la continuer.

Par contre, la fin du tome 2 se montre particulièrement cruelle, un cliffhanger.
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Gachiakuta, tome 3

"Gachiakuta, tome 3" de Kei Urana.

On continue l'histoire et cette fois-ci on voit le vrai potentiel du héro. Il est vraiment puissant et peut moduler tout ce qu'il touche avec ses gants pour les transformer en arme, plutôt classe !

On voit également les premiers méchants apparaitre et même si ils sont assez dérangeants ils sont plutôt intéressants.



On verra pour la suite !
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Gachiakuta, tome 2

"Gachiakuto, tome 2" de Kei Urana.

Comme pour le tome 1, je trouve ce tome 2 plutôt sympa. On en apprend plus sur le monde d'en dessous et des différents personnages principaux et de leurs pouvoirs.

Je ne suis pas particulièrement fan du caractère du personnage principal même si je comprends son envie de vengeance (surtout pour la mort de son père adoptif).



En soit bon tome.
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Gachiakuta, tome 2

Le tome 1 de Gachiakuta nous présentait un univers féroce scindé entre deux mondes : la ville céleste d'où provient notre malheureux héros et l'abime qui n'est autre que la surface sur lequel vient s'entasser des montagnes de déchets balancés par les celestiens.



Ces déchets ont façonné un véritable monde-décharge que nous allons découvrir plus en profondeur dans ce second tome pour une série toujours aussi qualitative et original. Allez, cela mérité un coup de cœur qui servira pour les deux premiers tomes de ce shonen plutôt original de par son cadre tout en rudesse et miasme toxique.



Après l'injustice et la cruauté ambiante du premier tome, ce second opus nous présente les nettoyeurs et à travers eux c'est une véritable famille qui accueille Rudo malgré une tension désopilante avec Zanka, son mentor. Ce dernier est un personnage haut en couleur qui passe du sourire à la fureur en une poignée de millisecondes. A l'instar du calme Enjin, le premier nettoyeur que nous découvrons dans le tome précédents, Zanka respire également la classe avec toujours un look un peu punk versant dans le shaolin. L'équipe des nettoyeurs s'agrandit aussi avec l'apparition de la joviale Riyo, le bienveillant Gris Rubion ou encore la perspicace Semiu. Nous retrouvons donc avec plaisir un esprit plus collectif de camaraderie qui allège le caractère de Rudo et surtout donne pas mal d'humour au manga.



Sérieusement, je ne m'attendais pas à un premier battle de nettoyeurs aussi délirant entre Zanka et Rudo, ce dernier n'ayant eu a priori aucune idée de ce qu'était un " suce-pruneaux" avant de l'utiliser stupidement... Merci à la traduction de Nathalie Lejeune par ailleurs qui apporte justement un bon plus de comédie.



De l'humour davantage présent mais le monde-décharge de l'abîme demeure un lieu bien dangereux où les composites s'en donnent à coeur joie dans les zones contaminés. Sans surprises, après les monstres déchectueux, c'est au tour des adversaires humains de faire leurs apparitions avec des forgeurs d'âmes surnommés les Vandales qui ne sont autre que des pilleurs dotés de pouvoirs, l'antithèse des nettoyeurs. Kei Urana introduit ces ennemis avec efficacité à travers une terrifiante scène de torture et un mystérieux vandale que nous n'aperçevons qu'à contrejour, histoire d'exacerber la noirceur de cet adversaire.



Mais c'est surtout le monde de Gachiakuta qui est surtout bien mis en valeur dans ce second tome porté par un style très cyberpunk où l'environnement est entremêlé entre paysages chaotiques et architecture métallique et biscornue. Encore une fois, le rendu est très stylé et ce second tome prouve que la série possède vraiment un petit univers à elle où la rudesse du décor est à la fois un dangereux terrain de chasse aussi bien qu'un espace de solidarité comme le montre le QG des nettoyeurs.



En terme d'actions, le manga remplie son office sans aucun problèmes et nous fait découvrir de nouvelles créatures tout en orchestrant des combats bien calibrés et trépidants que ce soit aux côtés d'une Riyo et ses puissants coups de ciseaux retournés où le faux-calme Zanka qui combat d'une manière harmonieuse avec son bâton.



Comparé au premier tome qui amorçait l'univers avec une colère un peu surprenante, ce second volume fait rentrer la série dans le cheminement d'un shonen un peu plus classique avec la rencontre avec un groupe de combattants solidaires, le héros qui découvre ses faiblesses et qui devra apprendre à les surmonter..., au niveau du scénario, les rebondissements et l'ambiance sont plus familières mais cela ne gâche en rien les qualités de Gachiakuta qui, avec le tome 1, forme ici un excellent début de série dans un univers atypique .

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Gachiakuta, tome 1

Nouveauté de chez pika, Gachiakuta est un shonen bien vénère qui nous embarque dans un univers nihiliste et surprenant aux côtés de Rudo, un antihéros sur les travers d'une vengeance bien méritée.



Une vengeance qui est aussi bien dirigée contre le véritable assassin de son père adoptif , crime pour lequel notre pauvre Rudo a été injustement accusé et contre une société discriminante dans laquelle les descendants de criminels sont parqués dans des bidonvilles. Condamné donc pour un meurtre qu'il n'a pas commis, le jeune Rudo, lui-même fils d'un tueur en série et stigmatisé aussi bien par les gens de la haute que par ses pairs se voit condamné à la peine capitale : une chute dans l'abime.



Personne ne sait exactement ce qu'est l'abime mais une chose est sûre : personne n'en est jamais revenu. C'est là que sont balancés les criminels. Rudo découvrira alors un monde infernal mais il découvrira aussi un étrange pouvoir lié aux âmes des objets.



Pour son univers cruel qui affiche d'emblée une belle injustice, Gachiakuta se démarque un peu comme l'un des titres shonen les plus sombres parus cet été, un titre qui sent bon l'univers dystopique et gazoil à la Gunnm où la décharge devient un terrain de jeu dangereux, un monde rongé par les miasmes toxiques dans lequel notre héros est uniquement guidé par la colère.



Rudo s'affiche d'emblée comme un personnage charismatique avec ses cheveux en bataille et son regard de fou furieux qui le stigmatise comme un simple bad guy et pourtant au delà de son apparence, Rudo ne fait de mal à personne et passe son quotidien à écumer les décharges en quête d'objets délaissés par les riches pour en faire une seconde vie et les revendre.. Dans Gachiakuta, il y a un délicat mélange de rudesse de la part d'une société impitoyable qui balance les pauvres comme des déchets et une vrai sensibilité de la part de certains d'entre eux comme Rudo qui traite les déchets avec respect. Pour lui, les objets ont une âme et c'est ce qui va l'amener à matérialiser un véritable pouvoir.



l a mangaka Kei Urana a fait ses armes auprès d'Atsushi Okobo , le mangaka de Soul Eater et de Fire Force et il est vrai que Rudo possède une petite aura démoniaque à l'instar du héros de Fire Force à travers son petit rictus. Pour son premier titre, Kei Urana est influencé par le style d'Atsushi Okobo mais parvient dès ce premier tome à nous happer dans cet univers à la Mad Max qui ne manque pas de force.



Même si on peut regretter un environnement un peu vide dans les premiers chapitres, le manga finit par prendre vraiment de l'étoffe une fois que le héros est balancé dans l'abime et découvre un monde dangereux où les déchets ont fini par prendre vie. Notons d'ailleurs la qualité de la transition entre ces deux mondes où la chute de Rudo nous fait entrapercevoir une curieuse silhouette titanesque perchée entre ciel et terre.



Une fois que Rudo est à terre, les choses sérieuses ne font que commencer et la mangaka nous entraine dans un monde de tout les dangers avec un superbe design de terribles créatures composites. C'est monstrueux et nous en redemandons.

Notons aussi le style génialement punk des personnages qui donne beaucoup de caractère au titre. Encore une fois, l'univers post-apo un brin déjanté entre Borderlands et Mad Max n'est pas loin chez Gachiakuta qui signe ici un très bon démarquage dans les dernières sorties manga.

Un titre à situer plutôt du côté des shonens-up façon Hell's Paradise, Dandadan ou .Chainsaw man...pour la tranche de public visé.

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Gachiakuta, tome 6

Un tome d'action et de réflexion, immersif, prenant, où nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Restez en alerte. La fin se finit en pleine action et nous rend impatient de connaître la suite mais surtout d'en apprendre encore plus sur l'univers. Nous comprenons également bien la haine qu'ils peuvent avoir envers les Célestiens, surtout en assistant à une pluie de déchets.

Amo débloque totalement, elle vit dans son monde, mais il y a aussi certaines vérités, son expérience passée qu'elle peut partager avec ses mots à elle, et cela nous fait quelque chose. De plus, cela entraîne de nouvelles questions.

La venue de Rudo n'est pas bien vu de tout le monde. La route de Rudo sera longue, semée d'embûches et de choix à faire. Pour l'instant, il fait équipe avec les nettoyeurs, découvre leurs missions, leur monde.

Les scènes d'action sont stylées, dynamiques, entraînantes. L'univers est très intéressant et ne demande qu'à nous montrer sa richesse. Le scénario est riche, s'étoffe, nous intrigue, nous surprend, nous questionne. Le graphisme en général dégage vraiment quelque chose. Il a aussi été intéressant d'en apprendre plus sur le QG des nettoyeurs.

Le combat dans lequel nous laissons nos jeunes gens nous donnent autant envie d'y revenir sur l'action que la raison pour laquelle il a été mené, et cette discussion que Rudo a en cours.

Dans son genre, une fort belle surprise.
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Gachiakuta, tome 4

J’ai découvert cette saga à la médiathèque et j’adore ! L’univers est bien construit, avec des personnages vraiment stylés et un fonctionnement des « pouvoirs » original ! J’ai hâte de lire la suite car ce tome 4 laisse un grand suspense… De plus, les dessins sont très sympas, pour l’instant c’est un 10/10 pour moi ;)
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Gachiakuta, tome 1

"Gachiakuta" est le nouveau shonen des éditions Pika qui ont fait pas mal de communication dessus. La couverture nous montre Rudo complètement enragé, le jeune homme central de ce titre, celui qui va peut être changer les choses. Et ma foi, il est effectivement plaisant, intéressant et plutôt prometteur. Le tout en ayant des thèmes forts, voire même écologiques sur le traitement des déchets, la surconsommation, cette tendance à se débarrasser de ce qui nous est plus utile voire casser, et si en plus nous faisons pareil avec les humains, ça fait mal. Avec un graphisme assez particulier mais plutôt efficace, ce tome se laisse découvrir avec plaisir.

Au Japon, 6 tomes sont parus, la série est toujours en cours. En France, les deux premiers tomes sont sortis ensemble pour mieux appréhender l'univers et voir ses possibilités sans doute.

Au scénario et au graphisme, c'est Urana Kei qui officie dont c'est le premier manga, et en plus c'est une femme, qui a été l'assistante de Atsushi Okubo (mangaka de "Soul Eater", "Fire Force").

Le début nous présente une histoire comme bien d'autres, mais ça nous fait toujours un pincement au cœur. Le langage utilisé est pour les "jeunes".

Dans cet univers, nous avons en fait 3 séparations. Il y a ceux qui ont eu de la chance, bien lotis, bien nés, et jettent les objets rapidement sans seconde chance. Il y a comme Rudo, ceux qui sont dans les bidonvilles, une idée déjà vu a été utilisée également, ce sont des gens qui n'ont pas eu de chance au tirage du loto de la vie, des descendants de criminels (mais qu'y peuvent-ils ?). Nous prenons réellement conscience de ces deux mondes, leurs oppositions, Rudo qui risque sa vie pour ce qui est des déchets pour certains mais ont toujours une utilité pour d'autres ou peuvent être raccommodés etc. Lui-même prend grand soin de ces précieux gants. Il a été recueilli par quelqu'un qui est comme un père pour lui. Son cœur bat pour une jeune femme. Bref, un adolescent normal, mais qui survit comme il peut dans un monde pourri et sans pitié.

Sauf que ce n'est pas tout. Comme déjà vu, il se retrouve accuser à tort d'un odieux crime, sans possibilité de se défendre. Et c'est là qu'intervient le troisième lieu : l'abîme.

Jeter dedans pour le punir de ces crimes, il se relève plein de rage dans un monde dont il ne connaît absolument rien. Et là, c'est le premier électrochoc que d'apprendre ce qu'il est réellement. C'est à partir de ce moment-là une fois mise en place que notre histoire décolle, et nous donne de plus en plus d'interrogations.

Nous pourrons aussi remarquer certains attributs portés dans le bidonville et dans l'abîme, c'est encore plus criant dans l'abîme, et parfois des gens en deviennent complètement méconnaissable.

Je vous laisse le plaisir de la découverte.

Rudo porte également des gants, même s'ils sont usés, il en prend soin, vous en découvrirez l'importance.

Cela donne envie de poursuivre l'aventure. Nous venons déjà de faire quelques nouvelles rencontres explosives.
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Gachiakuta, tome 4

Et voilà, c’était le dernier tome que j’avais à lire et j’ai besoin de la suiiiiiiiite maintenant! Vraiment ce manga mais wow, c’est un vrai plaisir à enchaîner les tomes les uns après les autres. J’adore cet univers, les personnages etc c’est beaucoup beaucoup trop chouette! C’est encore une fois un tome palpitant à lire mais est ce que l’on parle de cette fin? Parce que purée mais c’est quoi ça encore!



Dans ce quatrième tome, durant son combat contre Jabber, le pouvoir de Rudo s’est manifesté et a permis à son groupe de survivre assez longtemps pour qu’Enjin et les autres nettoyeurs viennent leur prêter main-forte. Rudo est cependant encore loin de contrôler son jinki et Zanka décide qu’il est plus que temps de tester les véritables capacités de ses gants. Rudo doit en effet apprendre à bien mieux maîtriser son pouvoir s’il veut accompagner les nettoyeurs dans la zone interdite où se trouve la femme mystérieuse qui sait peut-être comment remonter à la cité des cieux…



Pfiiiou vraiment ce manga plus t’avances dans ta lecture, plus il se passe des trucs de fou. Ça ne cesse de s’intensifier c’est tout bonnement incroyable. Je suis complètement fan de ce manga, pouvoir dévorer quatre tomes les uns après les autres c’était génial. Sauf que maintenant il va falloir attendre que je me procure la suite et vu cette fin, ce n’est pas cool du tout! Ce que j’aime avec ce manga, c’est que l’on découvre des choses au compte gouttes. Ça permets de maintenir une petite part de mystères et de ne pas tout dévoiler d’un coup. Zanka décide de tester Rudo pour découvrir la véritable nature du jinki, sa puissance, sa durée etc. Le pouvoir de Rudo est non seulement puissant mais en même temps il tellement pratique en vérité! On apprend également qu’il existerait une femme qui vit en pleine zone interdite qui sait comment il faut faire pour remonter à la cité des cieux. Forcément Rudo veut absolument aller la voir. Ils partent donc tous en expédition en pleine zone interdite. Sincèrement quand j’ai vu cette fin je me suis dis : qu’est ce qu’il se passe encore! C’est tellement cruel de nous laisser sur une fin comme ça ohlala.. Je me pose plein de questions maintenant..



Je me suis régalée encore une fois avec ce tome. Ce manga est absolument génial à lire et je prends énormément de plaisir à découvrir les tomes les uns après les autres. L’histoire est originale, passionnante et surtout palpitante, on ne s’ennuie jamais tant il se passe de choses, sans pour autant tomber dans le too much. J’adore les personnages, ils sont tous super intéressants à suivre je trouve. Maintenant j’ai si hâte d’aovir la suite entre les mains !
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Gachiakuta, tome 3

Plus j’avance dans la série et plus je me dis que finalement quatre tomes à lire à la suite, ce n’est clairement pas assez! À ce niveau là, c’est la série entière qu’il m’aurait fallu! Ce manga monte en puissance et devient de plus en plus intéressant. Savoir qu’il ne me reste qu’un tome avant de ne plus en avoir en stock chez moi, ça pourrait me rendre triste.. Franchement, je ne m’attendais pas du tout a autant apprécier ce manga et pourtant, cette histoire est complètement dingue!



Dans ce troisième tome, déterminé à se venger, Rudo a accepté d’aider les nettoyeurs le temps de découvrir comment retourner dans la cité des cieux. Bien qu’il ne fasse pas encore officiellement partie de l’organisation, lorsque Semiu reçoit une nouvelle mission impliquant un Célestien, elle propose à Rudo de se joindre à l’expédition. Mais ce qui aurait dû être une mission de routine se révèle être un piège tendu par une bande de malfrats appelés les “Vandales”, et Rudo est leur cible. Gris et Follo, les deux auxiliaires, tentent de l’aider à s’enfuir, mais un Vandale bien plus coriace que les autres du nom de Jabber Wonger se dresse brutalement sur leur chemin… Rudo, qui ne maîtrise même pas encore son jinki, se retrouve alors seul pour l’affronter.



Si je devais résumer ce tome en un seul mot ça serait : combat. 90% du tome se consacre sur le combat entre Kudo/Zanka et le vanda du nom de Jabber. Et quel combat franchement! C’était tout bonnement remarquable. La dynamique était superbe, visuellement c’était génial à lire. Rien à redire sur ce combat. C’était super bien rythmé, j’étais clairement à fond dedans. En plus, ce combat nous permet de découvrir, encore une fois, des nouvelles choses! On apprend quel est le véritable jinki de Rudo, qui d’ailleurs est incroyable. On découvre aussi les Vandales, ces malfrats redoutables, il y a aussi le boss des nettoyeurs que l’on rencontre enfin également. J’ai adoré voir Rudo et Zanka faire équipe tous les deux pour combattre Jabber. Il faut le dire, ils étaient drôlement efficace ensemble. Je crois que ce tome est mon préféré pour le moment tant il était dingue. Ce combat m’a vraiment tenu en haleine jusqu’à la fin. Il n’empêche que l’on continue de se poser des questions avec ces Vandales, pourquoi veulent-ils à tout prix embarquer Rudo?



Ce manga est une véritable pépite dis donc. Je regrette tant d’avoir attendu si longtemps avant de me plonger dedans. Dire que j’avais ça sous la main depuis des mois.. Il va falloir que je procure la suite très vite j’ai très envie d’être à jour le plus vite possible parce que je suis très curieuse de voir quelle tournure l’histoire va finir par prendre et j’ai surtout hâte de découvrir tous les secrets que nous cache ce monde!
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Gachiakuta, tome 2

Après avoir lu le premier tome, je me suis aussitôt jetée sur le second. Autant ne pas attendre et profiter d’avoir plusieurs tomes sous la main! Le premier tome m’a complètement surprise, dans le bon sens du terme, et j’avais hâte de découvrir la suite. Ce second tome est dans la continuité du premier. C’est toujours aussi génial, original et tout s’enchaîne finalement. Ce n’est pas dans ce manga que vous allez vous ennuyer. Il se passe toujours quelque chose!



Dans ce second tome, après avoir été accusé d’un meurtre qu’il n’avait pas commis, Rudo a été jeté dans l’abîme où sont envoyés tous les déchets de la société. Sauvé de composites monstrueux par Enjin, Rudo a accepté d’aider les nettoyeurs dans leur mission le temps de trouver un moyen de retourner dans la cité des cieux. Il a cependant encore beaucoup à apprendre s’il veut pouvoir véritablement aider l’organisation. La maîtrise de son jinki laisse en effet fortement à désirer, et le moins qu’on puisse dire, c’est que sa relation avec son mentor, Zanka, n’est pas partie d’un bon pied. Le chemin est encore long avant que Rudo puisse assouvir sa vengeance…



L’intrigue continue de bien évoluer. On apprend pas mal de nouvelles choses, on découvre de nouveaux personnages, on découvre aussi le QG des nettoyeurs avec les différents rôles qu’ils ont etc. Bref, ce tome est passionnant de la première à la dernière page. J’ai adoré découvrir Zanka, celui qui va devenir le mentor de Rudo. Ces deux là démarrent sur les chapeaux de roues.. Ils se battent dans une ruelle et ce moment m’a fait mourir de rire. Vraiment, cette bagarre avec la ventouse c’était beaucoup trop drôle, j’ai adoré! L’humour est vachement présent dans ce manga et ça amène vraiment un truc en plus. Bref, je suis fan! On découvre aussi d’autres personnages comme Riyo. Son personnage a l’air incroyable, je la trouve hyper interessante et son jinki est impressionnant pour le coup! Il y a une part de l’histoire qui est très mystérieuse et je suis hyper intriguée. On ne voit que quelques scènes par ci par là mais j’espère que l’on en verra plus dans le prochain tome concernant tout ça, j’ai hâte d’en savoir plus.



Ce second tome est tout aussi bon que le premier. Je sens que c’est le genre de manga qui va monter en puissance au fur et à mesure que l’on avance dans la série. C’est original, c’est drôle, c’est rempli d’action, vraiment on ne s’ennuie pas une seule seconde. C’est tellement addictif, on ne se rend même pas compte des pages qui défilent tant on est pris dans l’histoire!
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Gachiakuta, tome 5

On continue dans l'histoire. Gros gros tome rempli d'action qui envoie beaucoup. Un flash-back bouleversant, au point d'avoir un message d'avertissement avant le dernier chapitre. Ce manga est bien plus que ce qu'il pourrait nous faire croire. J'ai beaucoup aimé.
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Gachiakuta, tome 1

J'ai acheté ce manga pour deux choses : la couverture très intrigante et le fait que la mangaka est été l'assistante d'Atsushi Okubo (Soul Eater, Fire Force) dont j'adore le travail et le style graphique : j'espérais retrouver le même genre de dessin, et comment dire que je ne suis pas du tout déçue ? Je trouve que le trait est incroyablement bien adapté à l'ambiance : dynamique, sombre, avec un côté un peu crayonné par moment, et beaucoup de détails malgré tout : l'ensemble est une bonne claque visuelle qui change beaucoup de ce que l'on peut voir actuellement. Certaines cases et pleines pages sont magnifiques.



En ce qui concerne l'histoire, le postulat de départ est assez classique : un héros marginalisé, qui perd son seul repère (son père adoptif ici), trahi par ceux qu'il connait, se retrouve embarqué dans une quête de vengeance. Malgré ce départ lu et relu, je me suis retrouvée très vite prise dans l'histoire. J'aime bien le héros très énervé tout le temps, ça change un peu de certains héros un peu effacés ou trop niais.



Dès le chapitre 2, le héros se retrouve dans un nouvel univers dont il ne connaît pas les codes. Les rencontres avec des monstres puis un mystérieux sauveur ont achevé de me convaincre : j'aime beaucoup ce premier tome. Les personnages, le style graphique, la violence, la cruauté mais aussi l'humour, cette idée des objets qui prennent vie quand leur propriétaire en a pris suffisamment soin, la notion des déchets des uns qui sont des trésors pour les autres... Bref, c'est du tout bon pour moi !
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Gachiakuta, tome 4

Bien que j'ai adoré le lire comme les trois tomes précédant, je ne me pencherais pas sur le tome 4 de Gachiakuta dans cette critique mais sur l'inédit Shikido qui était avec dans le coffret collector.

En effet, j'ai adoré l'histoire de ce one shot de Kei Urana. Une courte histoire féministe et très touchante. Une rareté parmi les manga qui m'a extrêmement plu durant mon trajet de train. Ce one shot est d'autant plus touchant lorsqu'on se rend compte qu'elle évoque son vécu en tant que femme au sein de l'univers très masculinisé de mangakas. J'espère qu'il y aura d'autres one shot dans le même genre de la part de Kei Urana à l'avenir.
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