Si le bonheur était aussi simple, on l’aurait tous. On souscrirait en ligne. On téléchargerait l’appli. Le coût n’aurait pas d’importance. On serait prêt à mettre n’importe quel prix.
J'ai un secret à vous confier sur le chagrin. C'est un peu un secret de Polichinelle car tous ceux qui en ont fait l'expérience savent que c'est vrai, mais je vais vous le dire quand même. Le chagrin ne s'en va jamais vraiment. Le temps ne guérit pas. Pas tout. Après quelques mois, quelques années peut-être, le chagrin se retire dans les coins sombres de votre esprit mais il y restera tapi pour toujours. Il s'infiltrera dans tout ce que vous ferez ou ressentirez ; Il vous sautera dessus quand vous ne vous y attendez pas. in vous hantera dans votre sommeil.
La vie est une aventure, pas une promenade. C'est pour ça que c'est difficile.
Quand on perd quelqu'un, le chagrin vous revient comme une crue soudaine qui arrache toutes vos défenses. On fait alors ce qu'on peut. On se cramponne à ce qu'on a pour s'en sortir.
La vie est une aventure, pas une promenade. C'est pour ça que c'est difficile.
Quand on perd quelqu'un, le chagrin vous revient comme une crue soudaine qui arrache toutes vos défenses. On fait alors ce qu'on peut. On se cramponne à ce qu'on a pour s'en sortir.
Tu traverses ta vie comme un somnambule. Il est temps de te réveiller.
- Je ne sais pas comment, dis-je enfin. Je veux dire, peut-être que si je trouve un boulot, que je commence quelque chose de nouveau…
- Non, écoute, tu as déjà un boulot, rétorque Dan. Un boulot très important. Alex, ton travail, c’est d’apprendre à connaître ton fils. Oublie tout le reste, oublie le taf, oublie Georges pendant un moment. C’est ça que tu dois faire.
Le bonheur est un service que l'on ne trouve pas partout. On ne peut pas le coucher dans un programme, quel qu'il soit. Ni le distribuer comme une bourse. On ne peut pas s'abonner à tarif réduit.
Si le bonheur était aussi simple, on l'aurait tous. On souscrirait en ligne. On téléchargerait l'appli. Le coût n'aurait pas d'importance. On serait prêt à mettre n'importe quel prix.
Je jette mon sac par terre avant de m’affaler dans le fauteuil de bureau, à côté de l’ordinateur. Pendant un moment, j’ai envie de l’allumer pour envoyer un mail à Jody, mais je me contente de regarder par la fenêtre. Que pourrais-je lui écrire ? « Coucou Jody, désolé d’avoir foutu notre mariage en l’air. Tu veux bien oublier les cinq dernières années ? LOL. »
En vérité, je ne sais même plus comment lui parler, et encore moins lui écrire. Nous avons passé la totalité de notre vie maritale à nous faire du souci pour Sam : ses colères, son mutisme, les jours où il nous crie dessus, ceux où il se réfugie dans son lit et refuse tout contact. Des jours et des jours, qui se transforment en mois, à essayer d’anticiper la prochaine crise. Et pendant que nous tentions de faire face, ce que nous avions en commun s’étiolait.
Le bonheur est si fragile. C'est si facile de passer à côté. Parfois, il se présente et on ne le voit pas. Mais d'autres fois, avec une bonne dose de chance et de patience, il sonne une deuxième fois.
C'est curieux comme le chagrin vous ramène au passé, et relie les points de votre vie. Les souvenirs dégringolent comme des photos qui se détachent d'un vieil album.
Si le bonheur était aussi simple, on l'aurait tous. On souscrirait en ligne. On téléchargerait l'appli. Le coût n'aurait pas d'importance. On serait prêt à mettre n'importe quel prix.