Vampire Mine A Talk With One Who Knows
— Je pense que j’ai fait une erreur épouvantable.
Darcy se tenait dans la chambre à coucher de Vanda, tremblant dans ses sous-vêtements humides et sa serviette.
— Tiens.
Vanda lui lança une autre serviette.
— Sèche-toi pendant que je te trouve quelque chose à te mettre sur le dos.
Elle fouilla dans un tiroir de sa commode-coiffeuse.
— Ceci devrait te faire.
Elle choisit un slip blanc en coton.
— Quel genre d’erreur ?
— Je suis devenue excessivement amicale avec Adam dans le spa.
Les yeux de Vanda s’agrandirent.
— Oh. Dans ce cas…
Elle rangea le slip blanc et lui donna un string de soie rouge.
— Ça conviendra mieux.
— [...] J’ai entendu dire que vous aviez une fille ?
— Elle a quatre ans, et je peux nous protéger. J’ai hérité du fusil de chasse de mon père.
— Vous conservez une arme dans votre maison avec un enfant ?
— Il n’est pas chargé. Je dois bien sûr me procurer des balles, maintenant.
— Vous savez comment tirer ?
— Oui. Mon père m’a appris toutes les règles de sécurité liées au maniement des armes à feu. C’était un expert.
— Que lui est-il arrivé ?
— Il a été victime… d’un coup de feu.
Cela faisait maintenant 493 ans qu’Angus MacKay se téléportait d’un endroit à un autre. Malgré cela, il ressentait encore et toujours une forte envie de jeter un coup d’œil sous son kilt pour s’assurer que tout s’était bien matérialisé comme prévu. Il y a de ces endroits où les hommes, vampires ou mortels, détesteraient se retrouver démunis.
— Ils sont ici.
— Qui sont-ils ?
— Des gens qui veulent me tuer.
— Êtes-vous une si piètre dentiste ?
— Non.
— Alors..., les vampires peuvent-ils tomber malades ?
— C'est épouvantablement douloureux de manquer de sang, répondit-il tranquillement. Nous pouvons être empoisonnés, brûlés ou blessés, mais nous guérissons habituellement pendant notre sommeil mortel.
— Sommeil mortel?
Elle grimaça, puis cessa de le faire parce que cela la faisait trop souffrir.
— Vous êtes mort, quand vous dormez?
Il lui jeta un regard désabusé.
— C'est pourquoi on dit que nous sommes des morts-vivants.
— Combien d’armes à feu possédez-vous ?
— Un pour chaque mari que j’ai eu. Ces chéris ont au moins le mérite de ne pas tirer à blanc.
– Bonté du ciel ! Comment as-tu pu entrer ici ? demanda-t-elle d’un air arrogant.
– Ce fut incroyable. J’ai poussé sur la porte, et elle s’est ouverte.
L'amour n'est pas une maladie. L'amore est la force la plus puissante et la plus positive de l'univers.
[...] Les vampires étaient sûrement d’affreuses créatures à la chair verte pourrie et aux ongles d’un kilomètre de long, sans parler de leur mauvaise haleine, qui aurait pu aplanir un troupeau de buffles. Ils ne pouvaient pas être aussi magnifiques et séduisants comme Roman. Ils ne pouvaient pas embrasser comme lui.
Oh mon Dieu, elle l’avait embrassé ! Elle avait glissé sa langue dans la bouche d’une créature diabolique. Oh merde, ça produirait tout un effet dans le confessionnal. Dites deux « Je vous salue Marie », et évitez de nouveaux contacts avec le rejeton du diable.
— Oh, j’ai peur. Le grand méchant loup est en ville.
[...]
— Mon Dieu, comme vous avez de belles jambes.
[...]
— C’est pour mieux vous serrer, mon cher.
[...]
— Comme vous avez de jolis seins.
— C’est pour mieux vous séduire, mon cher.
[...]
— Comme vous avez une grande langue.
[...]
— C’est pour mieux vous manger.