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Critiques de Ki-hyun Byun (22)
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Les nuits assassines

...est une histoire sur la mort qui appelle auprès d'elle ceux qu'elle aime. Ici elle sévit dans une vieille famille aisée et très croyante du montagneux Voralberg autrichien des années 1970.

Adultes et enfants de cette maisonnée meurent étouffés dans leur sommeil... Malédiction ou meurtre ? L'affaire finit par réveiller les journaux... les légendes...et la police qui, face à l'inexplicable, accuse à tort. Mais "qu'importe si la vérité est fausse... dès lors qu'elle arrange tout le monde" ?



Une Voix-off attristante traverse tout le récit. Anonyme, elle fait part de ses ressentis et commente les événements. Mais elle a son importance et il s'agit de "l'écouter" attentivement...



On peut presque palper l'atmosphère suffocante qui se dégage de cette histoire envoûtante. Récit né d'une collaboration entre un scénariste français et un dessinateur coréen. L'influence des manhwa's est manifeste, dans les traits et onomatopées figurants les mouvements, mais aussi dans la représentation des personnages principaux aux visages parfois inexpressifs...sauf (!) quand leurs émotions sont reflétées : la rancoeur, la hargne, la tristesse, la douleur morale...

Ces personnages, ainsi que les seconds rôles plus caricaturaux et trop "lisses" (tous coloriés par ordinateur), se déplacent dans des rares décors de toute beauté sur lesquels l'oeil tarde avec plaisir, d'autant qu'ils entrecoupent de façon lumineuse l'obscurité asphyxiante.
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Nouilles Tchajang

Nouilles Tjajang est un manwa (bande dessinée coréenne) adapté d'un roman. Chacun des dix-sept chapitres commence par un extrait de ce roman à la première personne. Les dessins magnifiques ressemblent à des aquarelles. Ils apportent une dimension poétique à un récit réaliste, ancré dans la rigidité sociale coréenne.

Le narrateur est un jeune homme anonyme. Il a plaqué le lycée et son foyer pour voler de ses propres ailes. Il est engagé comme commis de cuisine et livreur dans un restaurant. le cuisinier, un ancien militaire, lui apprend le métier. Il découvre les commerçants du quartier et les virées nocturnes à moto...

J'ai beaucoup aimé ce manwa. Il traite avec sensibilité de la crise d'adolescence, sans niaiserie. Le garçon étouffe chez lui et se déteste, non sans raison. Les chapitres concernant la famille et l'école sont durs. Les rapports humains sont hiérarchiques et rigides et il n'est vraiment pas évident de s'en échapper. le récit serait très cruel et très froid sans ses merveilleuses illustrations à l'aquarelle dans des tons plutôt chauds. le noir et blanc étant réservé au présent du narrateur.

Bref un très bon manwa de 2005, déniché au hasard dans les bacs de ma bibliothèque de quartier.
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Corée : La Corée vue par 12 auteurs

Je retardais la lecture de cette bande dessinée, influencée en partie par le peu et la faible cote des lecteurs. Je me surprend à trouver beaucoup de candeur et de belles surprises dans cet album disparate, inégal mais rempli d’amour et de surprises pour ce pays.

Un album publié en 2006 suite au

120e anniversaire des relations diplomatiques franco-coréenne. L’idée de départ étant de créer une rencontre d’exception entre six auteurs français de bd qui font une résidence à Séoul et six auteurs coréens qui représentent la création coréenne actuelle en bande dessinée.



Comme mentionné, c’est inégal conne produit mais il faut voir la particularité de chacune des douze histoires pour bien apprécier le résultat final. J’avoue un coup de cœur pour les auteurs coréens, qui assument l’onirisme de leur art et le côté rituel tellement dépaysant.

L’histoire du Pin de Lee Hee-Jae remplie tous les critères d’une historiette dessinée, éducative et représentative d’un pan de vie intéressant d’un village coréen, de ses habitants, de ses rites, de sa faune et flore. Le décès d’un grand-oncle qui a de nombreux enfants amène une réflexion profonde sur le changement, la modernité, l’amour familial.



« Quand c’est le père qui est décédé, on prend une canne en bambou; quand c’est la mère, une canne en bois de paulownia.

Le père a tout donné pour élever ses enfants, il s’est vidé comme le bambou. La mère s’est remplie de soucis pour eux; c’est pourquoi on prend une canne de paulownia en bois plein. »



Les dessins en noir et blanc correspondent aux traits habituels des auteurs(trices) Les français voient la Corée avec leurs yeux de visiteurs, sans grandes surprises. Les coréens avec des yeux de rescapés de guerre, de peuple qui a vécu une croissance phénoménale depuis les dernières années et qui a su s’adapter à son voisin du nord comme à sa croissance économique.

Donc, aucun regret pour la lecture de cet album collectif qui crée une palette incroyable de plaisirs et d’émotions. Cette société créative et en pleine ébullition n’a pas fini de nous surprendre et d’attirer les auteurs étrangers.
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Les nuits assassines

Je n'ai pas du tout aimé cette BD dont je n'ai lu que le début et la fin, et survolé le milieu. Le graphisme semble émaner d'un dessin animé japonais des années 90 : tous les personnages se ressemblent avec leurs grands yeux vides, leurs visages triangulaires et trois expressions possibles en tout et pour tout. J'ai trouvé l'histoire alambiquée et sans intérêt, et l'uniformisation du dessin a anéanti toute curiosité. Etant donné mon peu de culture en matière de BD, j'ai regardé sur le web les commentaires sur cet album sur les sites "spécialisés", et y ai découvert des propos élogieux (célébration unanime du partenariat à distance entre un dessinateur coréen et un scénariste français). Ceux-ci ont ajouté à ma perplexité.
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Nouilles Tchajang

Plus que l'histoire en elle même, j'ai beaucoup aimé les dessins, et les couleurs. J'ai apprécié la façon dont la dessinateur dessine les visages et leur ressentis.

Nouilles Tchajang est tiré d'un roman De Ahn Do-Hyun, il raconte l'histoire d'un jeune coréen de 17ans, désireux de subvenir à ses besoin par lui même, épris de liberté, qui, quitte ses parents, et trouve un emploi d'aide cuisinier et de livreur dans une petite échoppe de nouilles. Souvenirs et nouvelles rencontres se mêlent pour faire avancer le jeune homme vers l'âge adulte.
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Les nuits assassines

Les nuits assassines est l'une des pires histoires d'angoisse que j'ai pu lire au cours de mes nombreuses lectures ces dernières années. Il se passe vraiment des choses affreuses en Autriche ...



Le scénario est passionnant avec une tension qui monte au fur et à mesure qu'on tourne les pages. La mise en page est très réussie avec un trait soigné et expressif. L'objet est publié sur un papier glacé de qualité. La couverture traduit toute l'horreur de ces nuits assassines. On est véritablement plongé dans l'atmosphère suffocante d'une communauté recluse et rongée par l'amertume. L'ambiance autrichienne des années 70 est parfaitement reproduite.



Les nuits assassines est aussi une première : il concrétise en effet une collaboration inédite entre un dessinateur coréen, Byun Ki-hyun, et un scénariste français, J.M. Goum. Pendant plus d’un an, à plus de 10.000 kilomètres de distance, ils ont mobilisé chacun les ressources et les racines propres à leur culture, pour en offrir cette synthèse décidément peu commune. J'ai été particulièrement bluffé car on aurait pu croire que c'est un auteur allemand qui avait composé cet ouvrage tant il colle avec la réalité locale des Alpes autrichiennes que je connais bien.



Je ne saurais vous conseiller la lecture de ce terrible drame qui oscille entre malédiction et polar. Encore une fois, je préviens le lecteur que cela fait véritablement froid dans le dos. Ne pas lire avant de s'endormir sous peine de faire une nuit de cauchemar à défaut d'être assassine !
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Les nuits assassines

Des morts, des promesses lancées, des mystères. Voici un climat bien oppressant au milieu duquel l’intrigue commence. L’annonce est prévisible : on sait que les morts vont tomber. Mais qui ? Mais quand ? Car l’auteur joue grandement avec le suspense : on a une atmosphère de plus en plus opaque, des sauts dans le temps qui sèment des indices, des personnages énigmatiques… et qui, soudainement, meurent, ou survivent. Chaque page a son lot de surprises et, de la première à la dernière page, le lecteur ne sait à quoi s’attendre à la page suivante. Voilà une bande dessinée à dévorer au coin du feu une soirée d’Halloween, pour frémir… et ne pas s’endormir.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Corée : La Corée vue par 12 auteurs

On trouve dans ce recueil de bande dessinée, des auteurs coréens et français/européens. Chacun y livre un visage de la Corée ou son point de vue sur ce pays très en vogue. Si vous cherchez de l authenticité, ce recueil sera parfait. Les auteurs coréens nous présentent des grilles de lectures typiquement coréennes, celles-ci pouvant paraître obscures aux non initiés. Mais les auteurs français contre balancent le mouvement, en présentant des nouvelles dans l esprit de ce que l'on a l'habitude de lire ici. C'est un compromis réussi.

La petite page d'introduction pour chaque auteur permet au lecteur une rapide remise en situation très utile. Elle fournit aussi quelques titres de la bibliographie de chaque auteur, ce qui facilite la poursuite de la lecture.

C'est donc un album qui fait découvrir des auteurs avant tout et une partie de la culture coréenne. J'avoue que la partie des auteurs français/européens ne m'a pas plus convaincue que cela. La plupart exposent leur ressenti sur leur première fois en Corée, qui n'apporte pas forcément beaucoup. J'ai trouvé assez criant leur manque de connaissance sur ce pays.

C'est tout de même un très joli recueil, de qualité, qui a le mérite de présenter la Corée de plusieurs façons et points de vue.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Corée : La Corée vue par 12 auteurs

Douze regards sur la Corée. Douze visions très différentes, douze crayonnés intéressants. Le thème de la Corée est plutôt un prétexte à réunir des auteurs distincts et à lire des petites nouvelles intéressantes. Aucun récit ne m'a déplu, j'ai été emballé par le concept (je vais bientôt lire l'équivalent sur la Chine et le Japon paru dans la même collection).
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Corée : La Corée vue par 12 auteurs

Corée est un ouvrage collectif regroupant douze auteurs de BD. En 2006, Nicolas Finet, écrivain journaliste spécialiste de la bande-dessinée et de l'Asie, décide d'emmener avec lui six auteurs de BD français à la découverte de la Corée. En immersion totale, ces auteurs dessinent ensuite une courte fiction de leur choix pour rendre compte de leur ressenti. Six auteurs coréens sont également invités pour faire découvrir la bande-dessinée coréenne.



Coté français, Vanyda, Guillaume Bouzard, Hervé Tanquerelle, Catel, Igort et Mathieu Sapin. Côté coréen, Lee Hee-jae, Lee Doo-ho, Park Heung-yong, Chaemin, Choi Kyu-sok et Byun Ki-hyun. Autant le dire tout de suite : je ne connais aucun de ces auteurs qu'ils soient français ou coréens., mais je n'y connais pas grand chose en bande-dessinée en général... C'est donc pour mon plus grand plaisir une véritable découverte d'histoires courtes et uniques dans des styles très variés, comme par exemple le manhwa (manga coréen).



Certaines histoires m'ont marquée plus que d'autres. Côté coréen, je pense à L'arbre de Solgeo de Lee Doo-ho, qui arrive à faire passer de très fortes émotions avec très peu de dialogues et des dessins incroyablement beaux et aussi Le Pin de Lee Hee-jae qui évoque les rites funéraires et l'importance d'honorer les ancêtres. Les auteurs coréens abordent des thèmes plutôt sociaux, et par la-même, assez tristes : les SDF, la mort, la solitude...

Côté français, les BD offrent une place plus importante à l'humour. J'ai particulièrement aimé l'Opération Capitaine Zidane de Guillaume Bouzard et les Lettres de Corée d'Igort. Les thèmes abordés sont variés : découverte de la Corée par des français, la frontière entre Corée du Nord et du Corée du Sud, la coupe du monde de football qui a eu lieu en Corée et au Japon en 2002...

Au final, l'ouvrage est sympathique, mais sans plus. L'idée de départ est intéressante et honorable : faire découvrir la Corée par la bande-dessinée. Pour une fois, ce n'est pas le Japon ou la Chine ! Mais certaines de ces courtes bandes-dessinées m'ont laissée de marbre, notamment côté français. On apprend finalement peu de choses sur la Corée, c'est un peu dommage, mais le but de l'ouvrage n'était pas non plus de proposer un cours d'histoire.
Lien : http://leschroniquesassidues..
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Nouilles Tchajang

Des thèmes déjà vus dans des mangas (la relation compliquée entre père et fils, l'entrée dans la vie active, les amours déçues, la place dans la société...), traités à la sauce coréenne (je confesse n'avoir pas vu une grande différence). Le point très appréciable de cette BD est, à mon avis, l'esthétique : les couleurs et aquarelles sont magnifiques, les traits vont bien avec cette histoire un peu triste. En revanche, le scénario manque de relief, sauf la fin qui le sauve un peu. Bref, pas inoubliable.
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Z le chat : Tome 1

Dans le temps, à la télé, Z le Chat combattait l’infâme P, qui avait juré de priver tous les enfants de leur voix. Mais aujourd’hui, qui est cet homme étrange, gardien de nuit d’un parc d’attractions, qui ne retire jamais le costume usé de ce héros oublié ? Hyeon-yeong, jeune saisonnière qui débute dans ce parc, va petit à petit apprendre à connaître cet étrange ”personnage”, qui vit dans un monde bien éloigné de la réalité. Mais lorsque des enfants, attaqués au milieu des manèges, restent inexplicablement muets et incapables de décrire leur agresseur, la police se lance dans une enquête où le réel et l’imaginaire semblent intimement liés…



Le graphisme est plutôt pas mal mais l’histoire en elle-même n’est pas terrible. Le scénario est un peu flou surtout dans le premier tome. Les fréquentes incursions dans les délires psychotiques des personnages provoquent une certaine impression d’égarement et de malaise, en gros on ne sait plus ou on en est. Jouant sur ce passage du rêve éveillé au réel, le récit peine cependant à captiver tant les divagations gagnent en confusion. De plus l’enquête qui est menée en parallèle par les inspecteurs de police plonge le récit dans l’ennui puisque rien n’avance finalement. Je ne crois pas que je garderai un bon souvenir de ce manhwa.



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Nouilles Tchajang

Très belles aquarelles !!
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Les nuits assassines

je me suis un peu perdue dans les flash back et autres mais pourquoi pas, mais je ne suis pas convaincue par le dénouement de l'histoire...
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Nouilles Tchajang

Une très belle adaptation qui permet de ressentir la qualité du texte initial. Un témoignage attachant et humain sur la difficulté de devenir adulte, de devenir un homme sans ressembler à des modèles étriqués, violents et machistes.

Une histoire qui parle d'adolescence en l'appréciant sans s'y complaire, qui connaît la nécessité de devenir adulte sans oublier les sacrifices que cela peut supposer.

Je regretterai simplement la profonde amertume et tristesse de la fin qui nie en quelque sorte tout avenir et tout espoir à la vie adulte...
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Les nuits assassines

C'est l'histoire d'une famille qui vit tellement de malheurs qu'il y a de quoi se demander si ce n'est pas des crimes....ou une malédiction. Difficile de parler de ce livre sans en dévoiler l'histoire. Je n'ai guère aimé : je n'adhère pas à l'intrigue et à ses côtés superstitieux, ou alors je n'ai pas tout compris, mais en tous cas , la "mayonnaise" n'a pas pris.
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Nouilles Tchajang

Nous avons ici l’adaptation d’un roman qui n’a jamais été traduit en français (en tout cas pas à ma connaissance).

Il s’agit de l’histoire d’un jeune homme, dont on ne connaitra jamais le nom. Il nous raconte comment, à 17 ans, il est devenu livreur de nouilles après avoir fugué de chez lui.



On le voit découvrir une petite partie de la réalité des adultes mais surtout vivre pleinement. Il va intégrer une bande de jeunes motards, se faire si ce n’est des amis, au moins des connaissances de passage. Tomber amoureux, ou peut-être pas. Il va parfois se rebeller, tantôt se souvenir et souvent expérimenter. Sa vie est loin d’être parfaite mais il va considérer ses années comme étant les plus belles de sa vie.



Les dessins en couleurs, d’un style proche de l’aquarelle, sont très sympa. Il parait que ça n’en est pas (dixit un mot de l’auteur dans les premières pages) mais le rendu est très très semblable.

L’alternance entre des planches très travaillées, fourmillant de détails et d’autres, plus esquissées, donnant l’impression d’être prises sur le vif, rend le tout très vivant, très sensitif.



Le thème s’y prête, bien sur, mais on a vraiment l’impression de lire un carnet intime, une sorte de retranscription dessinée jour après jour de cette courte partie de la vie du héro. Une impression très blog finalement. Mais avec le coté retro des années 90. Voir même 80 ou 70. C’est assez dur à dater, les éléments temporels étant finalement fort atténués. D’autant plus que ça représente un pays où je n’ai jamais mis les pieds.



Finalement, il s’agit de simples tranches de vie. Il ne se passe rien d’extraordinaire et l’histoire se conclu de façon plutôt ouverte, comme la vie elle même.

Honnêtement, la même histoire illustrée par quelqu’un d’autre n’aurait très probablement pas eu la même saveur.



C’est un livre qu’il va être un peu difficile de trouver autrement qu’en occasion mais qui mérite qu’on s’y attarde et qu’on le déguste lentement.
Lien : http://kobaitchi.com/nouille..
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Z le chat : Tome 1

Ness a très bien résumé cette bizarrerie qui ne mérite pas que l'on s'y attarde à en démêler l’écheveau d'autant que la société qui sert de cadre m'est totalement inconnue : la Corée
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Nouilles Tchajang

A travers les yeux d'un adolescent, jeune commis de cuisine et livreur du restaurant chinois "La grande muraille", les auteurs nous font vivre le quotidien de ce narrateur peu banal, lycéen, ayant abandonné ses études et fuyant sa famille.



Il cherche un sens à sa vie ou peut-être à rencontrer son destin. A travers cet adolescent "pas difficile, mais un peu rebelle", ce sont tous les adolescents du monde qui sont représentés. Tous ceux qui un jour se sont dit "je veux avoir un salaire pour être indépendant", ou, "je suis trop nul, je veux mourir".



Un album juste et plein de sensibilité ainsi que d'expressivité.
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Les nuits assassines

Lecture Jeune, n°130 - juin 2009 - Une série de morts mystérieuses touchent la famille Neunhöffer. Le récit s'ouvre sur le décès du fils, Alex. Étrange disparition, d'autant plus que son père vingt ans auparavant, était décédé au même âge. Un simple signe du destin ? Mais d'autres morts tout aussi inattendues frappent cette même famille autrichienne. Entre fantastique et polar, ce manhwa capte l'attention du lecteur. Cet ouvrage maintient un suspens saisissant sur cette succession de décès jusqu'à son dénouement inattendu. Le graphisme rappelle les images d'animation et l'alternance de couleurs chaudes et froides sur un propos morbide et inquiétant crée un contraste intéressant. Le contraste entre le scénario écrit par un auteur franco-belge et le dessinateur coréen pourrait en dérouter plus d'un car les références culturelles semblent différentes. Ainsi lorsque les personnages expriment des situations de tension, les traits sont exagérés à la façon des mangas alors qu'il aurait fallu pour ce scénario oppressant, plus de subtilité dans l'illustration des visages. Un projet original qui présente des limites et une lecture à réserver à des lecteurs aguerris. Sonia Seddiki
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