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Citations de Kirsten Morgan (35)


Tout en douceur il m’embrassa, c’était presque une caresse. Il planait au-dessus de mes lèvres, les effleurant à peine, me donnant déjà envie de plus. J’aurais voulu m’accrocher à lui, lui toucher le visage, passer ma main dans ses cheveux. Mais je ne fis rien. Je me contentai de profiter de l’instant, de le sentir si proche de moi, de goûter les traces qui restaient du whisky qu’il avait dû boire plus tôt. Je me sentais flotter. J’avais du mal à assimiler ce tourbillon émotionnel qui bouillonnait en moi.
Me perdre dans son regard, une fois revenue à la réalité, n’arrangea pas les choses.
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Il y a des moments dans la vie où tout vous semble simple, facile. Il y en a d’autres plus sombres qui nous rendent plus tristes, plus forts, parfois plus résilients. Et il y en a qui sont éphémères et qui pourtant changent votre perception des choses. Je sais que l’absence de tes parents est quelque part au fond de toi, aujourd’hui plus que jamais, mais je sais aussi que le bonheur qui irradie autour de toi est à son comble. Tu prends les tiens, ceux qui font ton monde et tu les emportes avec toi dans ton tourbillon d’émotions. Tu es aussi forte que fragile et c’est ce qui te rend unique.
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Par cette alliance, je rends justice à l’exceptionnel. Je t’offre mon cœur, mon corps, et je scelle mon âme à la tienne. Dans la santé ou la maladie, la richesse ou la pauvreté, et bien au-delà de l’éternité.
Jamais je n’avais pensé qu’un simple anneau pourrait me rendre aussi tribal. J’appartenais officiellement à une femme. Ma femme. Et bordel, ça faisait du bien.
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Au diable son maquillage, j’avais besoin de l’avoir tout entière. J’écrasai mes lèvres sur les siennes et l’embrassai sans pouvoir m’arrêter. Ma langue s’appliqua autant que mon assaut la prenait et faisait jouir. Elle était ma femme depuis le début, mais l’idée qu’elle porte mon nom me rendait carrément odieux de condescendance. Elle était mienne et dans quelques instants plus personne ne pourrait nous dissocier l’un de l’autre. Mes lèvres toujours sur les siennes, je laissai l’orgasme la faire basculer et m’emporter.
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Sa façon de parler était claire et tranchante. Elle était debout, face à nous, l’air déterminé, ses arguments en tête. Rien de ce que nous pouvions dire ne la ferait changer d’avis. Je connaissais ma fille par cœur, nous l’avions élevée ainsi. Assumer ses idées, défendre ses convictions, aller au bout de ses envies, de ses ambitions.
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Je connaissais ma femme par cœur. Elle avait mené ses combats, fait plier les personnes les moins recommandables de cet État, et fait reculer les hommes d’affaires les plus aguerris que je connaisse, moi y compris. Jamais elle ne perdait son sang-froid en période de crise. Mais là, elle était prise au dépourvu et ne savait pas le gérer.
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J’aimais le voir vulnérable et savoir que c’était grâce à moi. J’abandonnai toutes pensées et le laissai me porter jusqu’à l’orgasme. Je n’étais mieux nulle part ailleurs que dans ses bras.
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Tous nos tourments me semblaient à des années-lumière de ce que nous étions en train de vivre. Allongé au-dessus de moi, je le sentais de partout à la fois et j’avais envie de lui donner plus. Bien plus. Je basculai sur lui en le prenant par surprise, pour le chevaucher. Je voulais qu’il voie ce qu’il me faisait, dans quel état il me mettait. Je voulais qu’il comprenne le pouvoir qu’il avait sur moi.
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Je n’essayai même pas de résister, mon corps lui-même était en train de me trahir, cette douce chaleur au fond de mon ventre se propageait. Je lui en voulais encore pour ses paroles odieuses et pour m’avoir mise dans cet état, mais tout s’envola dans la seconde.
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. Nous n’avions jamais discuté d’un avenir, d’une envie, mais cette douleur au creux de moi m’avait fait réaliser ce que j’avais perdu. Le comportement d’Andy m’avait rendue hostile, en quête de mon indépendance, je ne voulais plus être attachée à qui que ce soit. Mais d’une façon ou d’une autre, Tyler m’avait apprivoisée et rendue dépendante de nos instants à deux. Et surtout, qu’il le veuille ou non, il avait accepté que nous partagions quelque chose.
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Ma mère ne cessait de me fixer, les yeux sombres, sans doute dans l’intention de m’intimider. Pour elle, j’étais celle qui trompait Andy, et non l’inverse. Il ne tenait qu’à moi de lui avouer la vérité, mais cela rendrait les choses encore plus réelles et je n’étais pas prête pour cela. Son bonheur allait s’écrouler, elle survivrait très mal aux rumeurs et aux qu’en-dira-t-on de la paroisse. J’aimais habiter San Francisco ne serait-ce que pour l’anonymat que cela me procurait.
J’avais besoin de faire le point, de prendre de la distance, autant avec Andy que Tyler. J’étais en train de me perdre définitivement à force de vouloir me trouver. Même si Andy représentait sécurité et avenir, je ne pouvais plus lui faire confiance et la trahison était terriblement douloureuse.
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Vivre chacun de notre côté nous a semblé la bonne solution pour mieux nous retrouver avant le mariage. Comme vous nous l’aviez suggéré dès le départ.
Je le regardai bouche bée, ahurie par sa tirade qu’il semblait avoir bien préparée. Il enroula son bras autour de ma hanche en fixant ma mère dans les yeux sans faillir. Je me figeai aussitôt, perdant l’usage de la parole. J’étais en train de payer mon erreur, j’aurais dû parler à Andy la semaine dernière. Aucun doute qu’il avait dû broder ce mensonge plutôt qu’assumer.
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J’avais explosé entre ses doigts, ses mains, ses lèvres. Il m’avait portée plus haut, plus loin. Et nous avions encore partagé une nuit au-delà de toute réalité. Ce qu’il me faisait ressentir me rendait plus forte. Je me sentais unique entre ses mains, et bien d’autres femmes avant moi avaient dû ressentir cela aussi, mais aucune ne pouvait éprouver une telle satisfaction. Être unique pour Tyler était pour moi essentiel. Cela me permettait de toucher du doigt ce monde auquel je voulais appartenir. Celui où je pouvais enfin respirer.
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Il était contrarié. Il avait pris un avion et bousculé son emploi du temps pour me rejoindre, mais ses motivations n’étaient pas les bonnes. Ce n’était que par jalousie et par peur de perdre son emprise sur moi. Il n’avait pas le droit d’être jaloux. Et rien dans son regard ou son attitude ne me laissait penser que c’était juste pour moi qu’il était ici.
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L’urgence. L’envie. La passion. L’incontrôlable. Nos corps emmêlés. Le charnel. L’inexplicable. Le silence. Jamais je n’avais connu ça. Jamais je n’avais ressenti quelque chose d’aussi puissant.
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Et je savais d’expérience que je n’étais ni audacieuse ni à l’aise avec le sexe. Je luttai silencieusement jusqu’à ce qu’il repose ses lèvres sur les miennes. Le désir m’envahit de nouveau, cependant je réussis tout de même à prononcer quelques mots.
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Ses mains se posèrent tout en délicatesse sur mes hanches pour remonter mon pull, ses doigts effleurant ma peau et me transportant dans un autre monde. Je lâchai un gémissement, perdue dans mes sensations, touchée par ses simples paroles qui révélaient tant. Il était prêt à s’occuper de moi. Je me sentais désirée. Réellement. Puissamment. Et pas uniquement pour satisfaire une envie primitive.
Il révéla mon soutien-gorge en dentelle noire qui formait presque une deuxième peau avec la mienne et je crus exploser quand il m’embrassa à la lisière. Lorsque sa langue partit explorer plus loin sous le tissu, mes jambes lâchèrent.
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À vingt-sept ans, il était temps que je m’amuse. Le bonheur ne devait plus me faire peur et j’en avais marre de vivre recluse dans la crainte que tout s’effondre, parce qu’au final, tout venait encore de partir en vrille.
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Je tentai de me calmer, mais en vain. Les larmes se mirent à couler sans que je puisse les retenir. Le savoir avec une autre me rendait malade. Mais pas de jalousie. Non. Ça me rendait malade parce qu’il venait de tout foutre en l’air, que tous mes repères venaient de s’envoler. Toute cette énergie à le défendre auprès d’Harmony et toutes mes croyances en notre couple venaient de perdre leur sens. J’étais bien plus effondrée par ce qu’allait entraîner notre rupture, que par le fait qu’il ait pris du plaisir avec une autre. Puis des images me vinrent en tête, lui s’adonnant à son désir avec une autre qui lui susurrait des mots doux à l’oreille. La jalousie me rattrapa et écrasa mon souffle. La nausée monta. J’avais besoin de savoir.
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Ce baiser avait été intense, mais surtout il me paraissait légitime. Je n’arrivais pas à me convaincre que nous nous connaissions depuis si peu de temps, mes idées étaient confuses et je ne parvenais plus à réfléchir.
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