Kogitsune Kanekiru

Kanata est assassiné et aussitôt se réincarne en bébé gobelin. Conscient de ce changement, il apprend très vite à accepter sa nouvelle condition et à faire sienne les règles de son clan.



Grâce à sa capacité d'absorption, il acquiert à une très grande vitesse de nouvelles compétences et prend bientôt l'ascendant sur ses congénères qu'il décide de diriger tout en essayant de leur faire accepter certains changements.



Ce qui le peine le plus c'est l'existence de femmes humaines cloîtrées et exploitées afin de fournir de nouvelles hordes de gobelins...



Il y a dans ce manga un côté surprenant et repoussant lié à l'utilisation par le héros de sa faculté à absorber les qualifications des autres en dévorant une partie de leurs cadavres.



Pourtant, le lecteur reste attaché à l'histoire par le côté gestion de son entreprise. Entièrement accaparé par son désir de survie, il grimpe de manière méthodique les échelons et tente de concilier au mieux ses aspirations d'humain avec sa nouvelle vie.



L'idée de la mise en place d'une société est renforcée par la déclinaison des noms des personnages : Gobu-Rô, Gobu-kichi, Gobu-Mi... ce qui donne un côté ethnologique à ce manga.



A la façon d'un jeu de stratégie, on suit avec intérêt l'avancé des projets du héros et sa transformation.



Un manga sans contexte original à découvrir !
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Le manga Re:Monster publié aux éditions Ototo est l’adaptation du light novel du même nom. Ce manga est unique, il explore une facette de la Fantasy qu’on ne voit jamais. Nous suivons une tribu de gobelins, et comme ils sont considérés comme des créatures liées au mal, on peut qualifier Re:Monster de Dark Fantasy (Mais pas trop non plus, ça reste grand public).



L’univers de Fantasy décrit par l’auteur est original. On n’en sait pas énormément dans ce premier tome mais suffisamment pour apprécier cette lecture atypique. On découvre les races des humains, des orcs et des gobelins, et une faune qu’on ne voit nulle par ailleurs comme par exemple des tricornes, des lapicornes, des slimes et autres kobolds. La magie est aussi présente comme dans toute Fantasy qui se respecte, mais en plus de tout ce qui peut paraître habituel, le héros possède le don d’absorption, élément central de l’histoire.



Nous suivons donc Kanata Tomokui qui se voit réincarner en gobelin après sa mort. Quand il était humain, il possédait le pouvoir d’absorption, une faculté extrêmement rare qui lui permet de gagner des pouvoirs ou des caractéristiques liées à tout ce qu’il mange, que ce soit un objet ou un élément organique. C’était un être surpuissant, mais qui s’est fait tué bêtement. A sa renaissance en gobelin, il a perdu toute ses facultés sauf celle d’absorption. Nous le suivons donc dans sa quête de puissance depuis ces tout premiers pas.



J’ai beaucoup aimé découvrir cette race méconnue que sont les gobelins. Leur mode de vie archaïque, en contradiction avec notre héro anciennement humain, est saisissant. En plus de sa capacité d’absorption, il a gardé son intelligence. Très vite, Gobu-Rô (Le nouveau nom du héros) se démarque des gobelins de sa génération. Quand un élément est fort, il tire vers le haut ses congénères, la race des gobelins risque fort de connaître son apogée. Au fil de ma lecture et grâce à la narration à la première personne, j’avais l’impression de suivre les péripéties d’un héro de jeu vidéo à travers sa progression.



Re:Monster est un manga original qui revisite à merveille le genre de la Fantasy. Avec un coup de crayon maîtrisé. J’ai adoré cette lecture!
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Kanata est un humain. Renforcé par plusieurs opérations, il possède aussi un pouvoir d’absorption : il gagne des compétences en mangeant des objets, animaux, humains et créatures. Mais un soir, après une beuverie, Kanata est tué par une de ses amies et se réincarne dans le corps d'un bébé gobelin qui va vite grandir...



Adaptation d'un light novel, autant le dire tout de suite, je ne suis pas convaincue et j'ai bien l'impression d'être passé à côté de l'histoire. Cela vient surtout du fait que je me suis demandée pendant toute ma lecture "Et maintenant, il va se passer quoi ?". Kanata se réincarne, devient Gobu-Rô, un gobelin qui va très vite évoluer, il va chasser, se faire des vêtements, gravir les échelons... Mais c'est tout. Quel est son but ? Que va-t-il faire de concret, d'intéressant ? En réalité, il ne se passe pas grand chose en dehors de ça.



Et je ne suis pas convaincue non plus par le fait qu'il garde son pouvoir d'absorption alors qu'il a perdu tout le reste à sa mort, ni qu'une voix dans sa tête lui indique qu'il gagne un niveau quand il évolue (là, j'ai pas compris pourquoi...), ou quand il a de nouvelles compétences, qu'on ne nous explique pas à quoi elles servent (même si certaines sont assez compréhensibles), des compétences qui s'accumulent et qu'il gagne en grand nombre très facilement, donc on en oublie très vite les trois quart.



Je reste sceptique face à l'évolution des gobelins (ils peuvent évoluer en... vampire, ou en minotaure par exemple), ni même comment ils sont présentés. Dans tous les jeux, livres, univers, j'ai toujours vu les gobelins comme des petites créatures, souvent à la peau verte, qui compensent leur manque de force par leur vivacité et leur intelligence. Des bestioles jamais gentilles, toujours sournoises. Alors que là, c'est limite si il ne faut pas leur expliquer par quel bout il faut tenir une épée (j'exagère, mais l'idée est là).



Sinon la narration est originale, elle est à la première personne et n'offre que peu de dialogues. Graphiquement, ce n'est pas époustouflant, c'est bon, mais sans plus.



En bref, j'ai l'impression d'être passée à quelque chose, mais même après une relecture du manga, je reste autant peu convaincue par l'histoire de Kanata. Ce premier volume me fait l'effet d'un gros prologue qui traine en longueur, mais qui ne m'a pas assez captivée pour me donner envie de lire la suite.
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Re:Monster est un manga que j’ai vu passé sur la toile, sans pour autant m’y pencher dessus. L’occasion de sa sortie chez l’éditeur Ototo manga a donc été l’occasion de me le procurer et ainsi de découvrir cette histoire de gobelins. Que cache ce titre assez énigmatique ?



L’histoire commence assez tragiquement, puis que le héros, un humain du nom de Kanata Tomokui meurt au bout de quelques pages. Un manga qui aurait donc été court si par un mystère, notre personnage se réveille dans le corps d’un gobelin, la race la plus faible dans l’univers où il évolue. De plus, il se rend compte qu’il a conservé sa capacité spéciale d’absorption. Tout ce qu’il mange lui permet de récupérer les capacités du dit repas. S’il mange une pierre, il pourra par exemple peut-être gagner une meilleure résistance. Ce don lui permet de rapidement se développe et de devenir le leader chez les jeunes gobelins et de la modeler pour transformer cette race qui est vue comme extrêmement faible, voire en sursis. Comment va-t-il transformer la tribu ? Les anciens le laisseront-ils fait librement ce qu’il veut ? Pourquoi ce réveil-il en gobelin après sa mort ?



Lors de ma lecture du manga, je ne savais au final pas grand-chose sur son pitch. Outre que l’univers se déroulait avec des gobelins, c’est un peu tout ce que j’en savais. Je n’avais du coup pas vraiment d’attente ni d’avis sur ce titre au moment où j’ai commencé ma lecture, et quelle surprise !



On y découvre notre personne au tout début de sa nouvelle vie, ce qui nous permet en tant que lecture de le suivre au jour le jour, de découvrir avec lui sa renaissance. Chaque élément qu’il retrouve de son ancienne vie est directement expliqué au fur et à mesure qu’il arrive. On est accompagné et cela est fait de manière très fluide. On connait aussi au final très peu d’élément sur sa vie précédente. Assez pour comprendre, mais pas assez pour assouvir notre volonté d’en découvrir plus, ce qui crée du coup plein d’interrogations et donc de l’intérêt.



Niveau dessin, ils sont clairs, précis et aident eux aussi à l’immersion à l’histoire. Bien que les gobelins se ressemblent tous un peu, mais en même temps, c’est des gobelins donc logique. On reconnait pourtant facilement nos personnages clés et cela ne crée aucune confusion qui peut faire décrocher le lecteur. Pour ma part, j’ai lu le manga d’une traite, sans faire vraiment aucune pause, et si j’avais eu le tome deux sous la main, je pense qu’il y serait passé lui aussi directement !





En conclusion, un manga que j’attendais sans plus et qui a su me crée un fort intérêt. J’ai hâte d’avoir la suite, d’en apprendre plus sur l’histoire et de voir jusqu’où ira le parcours de notre héros dans sa nouvelle vie de Gobelin.
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Kanata Tomokui était un jeune homme doté de pouvoirs extraordinaires... qui ne lui ont finalement été d'aucun secours lorsqu'une admiratrice déséquilibrée s'est jetée sur lui pour l'assassiner à coups de couteau. Le voilà maintenant réincarné en Gobu-Rô, un bébé gobelin tout vert qui semble avoir emmené dans sa nouvelle existence le souvenir cruellement intact de sa vie antérieure (et de sa mort).



Parce qu'il est à la fois le héros et le narrateur de l'histoire, nous allons découvrir en même temps que lui à quoi peuvent ressembler les trente premiers jours de la vie d'un gobelin. Avec toutes les surprises que peuvent réserver une terre hostile peuplée d'étranges bestioles. Avec toutes les frayeurs qu'impliquent une meute de semblables tous plus imprévisibles les uns que les autres. Mais aussi avec tous les avantages que comportent cette croissance ultra-rapide typique des gobelins qui vous donne l'impression d'être chaque jour un peu plus fort.
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Vous en avez marre des sempiternels vampires et autres zombies ? Passez donc aux gobelins, ces oubliés de la Dark Fantasy, avec Re:Monster, qui sort ce jour chez Ototo. Ce manga est une adaptation du light novel éponyme de Kogitsune Kanekiru, avec des dessins de Haruyoshi Kobayakawa.



Re:Monster nous conte l’histoire de Kanata Tomokui, un humain doté de grands pouvoirs, qui, après avoir été sauvagement assassiné par une névrosée à l’aide d’un étrange couteau, se réincarne en gobelin. Gobu-Rô, puisque tel est désormais son nom, possède une incroyable faculté d’absorption, qui lui permet de s’approprier les pouvoirs de tout ce qu’il mange (objets comme êtres vivants ou morts) et grâce à laquelle il devient rapidement plus fort que la plupart de ses congénères.



La narration à la première personne, subtil rappel du format d’origine de cette histoire, plonge le lecteur au cœur du récit. Cet effet est d’ailleurs renforcé par l’adoption, à certains endroits, de la perspective du personnage principal, notamment lorsqu’il renaît et découvre le monde nouveau qui l’entoure. Le dessin, quant à lui, est plutôt bon, sans être exceptionnel pour autant.



L’histoire rappelle fortement les jeux vidéo, et plus particulièrement les RPG, tant au niveau du contenu (sorts de soin, objets magiques, capacités spéciales, évolution des personnages...) que de la forme (affichage du niveau des personnages, messages dans la tête de Gobu-Rô quand il obtient un objet ou une compétence…), ce qui est assez déroutant au début. Mais on s’y habitue vite et on prend goût à regarder grandir Gobu-Rô, malgré l’aspect répétitif de l’action.



Le temps de la narration est également un peu surprenant. Ce n’est certes pas souvent qu’on trouve un manga principalement rédigé au passé-simple et au subjonctif imparfait ! Mais ne vous alarmez pas, il est très compréhensible et ces temps de contes de fées un peu vieillots, au premier abord, sont contrebalancés par le ton bien plus familier des bulles de discours des personnages.



Finalement, on s’attache un peu à ce gobelin qui, sous des dehors sévères, cache un grand cœur. On le quitte d'ailleurs dans une situation délicate. Comment va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? Tous ces pouvoirs et compétences accumulés depuis le début de sa nouvelle vie suffiront-ils à le maintenir en vie, dans ce monde inconnu regorgeant de dangers ?



Affaire à suivre, donc.



Critique de SwitchDadooka pour JeGeekJePlay
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Un manga vraiment atypique.

Si vous aimez les histoires de type récit de voyage rédigé sous forme de carnet de bord cette série est faite pour vous.

On y suit un homme qui va se réincarner en gobelin. Il a gardé les souvenirs de sa vie passée, ce qui va faire de lui un être à part dans son peuple. Grâce à son intelligence et à ses pouvoirs (qui vont se multiplier à une vitesse hallucinante au fil des jours), il va permettre à des créatures habituellement méprisées et facile à abattre, d’évoluer et de devenir fortes.

On suit son quotidien au jour le jour qu’il nous raconte dans une sorte de journal intime, il y a donc énormément de lecture, très peu de dialogues et beaucoup beaucoup d’informations à retenir (elles ne sont pas toutes utiles, bien dommage parce qu’on ne le sait qu’une fois qu’on a lu 😂).

Dans ce passage de l’histoire, notre héros a énormément évolué et on est à un tournant de l’histoire puisque son peuple est en train de devenir super balèse et on comprend que leur vie cachée au fond d’une forêt pourrait bientôt prendre fin.

C’est un titre qui ne plaira pas à tout le monde car le rythme assez lent et le côté récit à la première personnne est parfois étrange mais moi ça m’a bien plu parce que j’ai trouvé ça original.

Je me demande par contre comment ça va passer quand les intrigues qui existent en arrière plan vont venir sur le devant de la scène !
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L'évolution continue pour Rô , notre gobelin réincarné qui se voit confronté à un adversaire des plus puissants à la fin du tome 1. Sans surprise et avec un léger spoil, Rô ressortira "grandi" de cette confrontation. Nous restons dans la logique d'un héros isekai qui va devenir de plus en plus (sur)puissant dans un monde de fantasy. Je pense que Re:monster peut d'ailleurs être considéré comme l'une des références majeures de cette logique du genre isekai.



Que dire de ce second volume si ce n'est qu'il suit les mêmes travers et qualités que le premier à la différence près que je suis plus indulgent sur ce second opus que le premier pour la simple et bonne raison que nous nous prenons au jeu. Attention, c'est loin d'être un bon manga côté scénario. Je trouve toujours cet aspect évolution supersurpuissante assez crétine dans l'ensemble, de même que le héros et les personnages secondaires brillent par leur manque de personnalité. le héros, de par sa prétention, est même parfois antipathique. de même, ce second volume semble être aussi un petit terreau de fantasmes pour l'auteur qui nous offre quelques séances de partie fine entre le héros balaise et adulé et une orgie de gobelines, d'humaines et d'elfes. Bon, cela reste drôle et à prendre au second degrès mais, parfois, sans prendre de recul, ce titre ne reflète rien d'autre que la vanité d'un type à qui tout réussi. Et honnêtement, j'ai trouvé cet aspect -là assez gonflant par moments.



Ce volume 2 prouve toujours son manque certain de nuance avec une évolution des pouvoirs et des capacités du héros toujours aussi linéaire avec des adversaires sans challenge et qui n'apparaissent que pour se faire littéralement bouffer.



Toutefois , je relève un peu ma note parce j'ai tout simplement kiffé cette lecture. Une fois qu'on passe au dessus de l'absence d'un véritable scénario, et bien Re:Monster s'avère une lecture enthousiasmante. En bons points, le combat d'ouverture est très réussi, assez dynamique avec enfin un adversaire à la mesure du héros. Un combat dans lequel les auteurs Kogitsune Kanehiru et Haruyoshi Kobayakawa nous montre un petit éventail des pouvoirs accumulés par le héros. le côté vidéoludique est totalement assumé avec toujours le même déchainement de compétences et surtout l'évolution de cette communauté de gobelins dont chacun d'eux devient de plus en plus puissant.



C'est bête mais cette recette fonctionne car on se pose tout simplement la question : jusqu'à quel point cette communauté va devenir forte ? Même si j'espère que les auteurs vont enfin poser de véritables enjeux et adversaires contre la tribu du surpuissant Rô... Un autre bon point du titre provient tout simplement de son bestiaire très généreux entre un féroce ours rouge, quelques elfes timorés, une dryade nymphomane, un slime vert doté d'une compétence assez spéciale jusqu'aux design évolués des gobelins, voir même des humains... Nous ne pouvons pas passez outre la générosité des auteurs qui nous concoctent quand même pas mal de petites surprises.



Le résultat n'est pas transcendant mais c'est quand même bien divertissant. Cela reste un thème classique de l'isekai bac à sable dans lequel on retrouve la notion de monde à explorer. C'est la même chose pour Moi quand je me réincarne en slime ou encore The dungeon of black company ...mais la recette prend grâce au dessin affiné et riche de Kobayakawa-san parfaitement à l'aise dans ce pur registre de fantasy.



Ainsi, j'élève un peu la note par rapport au premier tome qui m'avait laissé froid tout simplement parce qu'en dépit de ses faiblesses scénaristiques,

Re : monster est un titre bac à sable à lire pour le plaisir et sans prise de tête aucune. C'est un titre entraînant sans être transcendant mais qui est pourvu d'une certaine générosité en terme de rythme, de bestiaire, et de progression.



Davantage convaincu par ce second tome qui élargit un peu plus la communauté des gobelins... Re : monster ne se démarque pas de son image d'isekai un peu bébête porté par un héros dont la surpuissance éclipse l'idendité mais on savoure pourtant ce titre aux accents de jeux vidéos dans lequel tout évolue et dont le cadre s'ouvre un peu plus. Pour peu qu'on le prenne au second degrés, on peut apprécier la générosité de ce titre rpg. La recette se limitera sans doute à ça mais, sait-on jamais, peut -être que de vrais enjeux feront leur apparition...peut-être...

Voilà du parfait concentré de jeu vidéo en manga pour le meilleur ou pour le pire.



Honnêtement, je suis un peu mitigé devant ce premier volume de Re:monster. Autant, la structure et la progession scénaristique du manga est intéressante avec un côté très RPG qui donne de sympathiques qualités ludiques à ce titre. Re:monster rappelle un autre isekai d'inspiration très vidéoludique : Moi, quand je me réincarne en slime à la différence que le premier est plutôt du genre seinen/dark fantasy tandis que le second est beaucoup plus orienté shônen. Il n'y a qu'à voir l'assassinat, un acte commun à ces deux titres et qui n'est pas représenté de la même manière. Re:monster s'ouvre en effet sur un meurtre assez glauque.



Pour en revenir à l'aspect jeu vidéo et plus précisément RPG, notre héros possède une faculté majeure: l'absorption des pouvoirs. C'est son atout principal. Une petite bulle s'ouvre à chaque absorption telle une voix dans la tête de notre réincarné et indique la compétence ainsi absorbée. C'est assez drôle au premier abord même si notre chère humain réincarné en gobelin devient vite puissant.



De ce fait, malgré sa longueur, la progression de ce premier opus est hâtive. On se prend au jeu et nous suivons la réaincarnation de cet humain qui va vite devenir un puissant gobelin au sein de sa commune. Le gobelin, à l'instar d'un slime, est perçu comme l'une des créatures les plus faibles des RPG. Le manga Goblin's Slayer joue justement avec cette idée pour dissimuler la dangerosité des gobelins. De ce fait, c'est un réel plaisir que de voir l'auteur donner corps à cette communauté de petits monstres verts bien qu'elle soit vite humanisés sous leur apparence d'Hobgobelins. On rejoint encore la dimension vidéoludique comme si les auteurs avaient voulu souligner l'aspect gestion de cette communauté qui débutait alors comme un petit groupe perdu dans une grotte et qui vont finir par évoluer (dans tous les sens du terme) grâce à ce humain réincarné. Les voir se confronter à divers ennemis est plutôt enthousiasmant.



L'aspect videoludique de cet isekai a beau être intéressant, re:monster souffre tout de même de sa structure jeu vidéo qui, en réalité, le prive d'une véritable intrigue. Ainsi, ce premier volume reste assez répétitif. Chasse, acquisition de compétences, évolution, confrontations, chasse... Ce premier tome semble emprisonné dans des actions qui se résument bêtement à du farming pour reprendre justement une action permanente rpg dans lequel on bute du monstre pour dérober leurs équipements et acquérir de l'expérience. Ce premier opus tourne vite en rond et ne laisse aucune place à une véritable intrigue.



De même, je ne suis pas du tout fan de la voix du narrateur. C'est un mode narratif qui me gonfle quand il est utilisé dans le manga. Cela le rend inutilement bavard. De plus, le personnage principal est vide ce qui rend son discours encore plus impersonnel. Alors oui, cela créer un sentiment de proximité avec le héros mais ce discours descriptif finit par devenir lassant. Je pense que cela est dû au fait qu'à la base, Re:monster est un light novel et, à cause de ça, les auteurs ont voulu garder le discours raconté à la première personne tout comme le roman de base. Autant cela peut passer sur certains passages, autant dans un manga de 220 pages, c'est assez pénible à lire même si on aime la lecture. La narration est trop descriptive, voire impersonnelle. On ne sait pas vraiment qui est ce héros, quelles sont ses motivations, etc... Juste le fait qu'il a un coté galant avec certains humains qu'il cherche à sauver demeure le seul point un peu plus étoffé dans ce premier volume.



Côté dessin, Haruyoshi Kobayakawa donne une certaine générosité à ce manga. Visuellement, c'est dense, c'est fourni et le design très humanoïde des gobelins les rend facilement attachant ( même si au final, très peu sortent du lot )Rien de transcendant dans le découpage de l'action. Les combats s'enchainent assez vite sans guère de précision. Le dessin reste toutefois suffisamment épique et bourrin pour ravir un lectorat avide de fantasy musclée.



Ce premier tome de Re:monster (série qui compte seulement 6 tomes à ce jour alors qu'elle est parue en 2016) demeure efficace par son ambiance vidéoludique qui ravira les amateurs d'RPG à l'ancienne mais ce premier opus se prend également les pieds dans sa narration lourdingue mené par une personnage creux sans aucune nuance. A voir comment notre héros " évoluera" par la suite.

Après plus d’un an entre la sortie des tomes 3 et 4, j’ai eu un peu de mal à me rappeler de tous les personnages. L’histoire en elle-même était fraîche dans ma mémoire mais pas les nombreux personnages. Leur nombre augmente sans cesse, ainsi que l’évolution des plus forts en une nouvelle espèce qui leur fait changer de noms augmentent à mes trous de mémoires.



Ce quatrième tome traite encore essentiellement de la guerre entre les elfes, les humains et la bande à Ogu-Ro qui se trouve au milieu. Le côté original du tome réside dans la difficulté qu’aura Ogu-Ro et son armée à vaincre. L’ennemi qui porte le nom de Philip, un insecte faisant partie des 8 héros de l’Empire leur donnera beaucoup de fil à retordre. Tout ne se passera pas selon les plans d’Ogu-Ro pour une fois…



Le reste est classique, une bonne dose d’action et un peu d’humour. Beaucoup de maîtrise de la part d’Ogu-Ro grâce à ses nouvelles compétences apprisent récemment ou de ses nouveaux compagnons. Le récit va vite, pas de temps pour se reposer. Même la découverte d’une source chaude sera optimisée afin que chacun y trouve son compte.
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Lire le manga Re:Monster c’est un peu comme lire un récit d’aventure d’un jeu de rôle. Comme si on regardait quelqu’un jouer à un jeu vidéo. On suit Gobu-Ro dans son aventure, sa montée en puissance quotidienne. Ce côté jeu de rôle est clairement assumé et c’est cela qui donne ce charme si particulier au manga. Il me rappelle un peu le manga Beet the Vandel Buster de 2002, avec ses niveaux et ses compétences.



SPOILERS/ On retrouve donc notre héros là où on l’avait laissé à la fin du tome 1, face à son plus terrifiant adversaire jusqu’alors, un ours cendré. Même si on se doute bien de l’issue du combat, l’auteur arrive toutefois à nous surprendre. Que ça soit par rapport à la tournure du combat, aux compétences pour tuer le monstre ou aux répercutions que cela aura sur sa communauté de gobelins. /SPOILERS/



La communauté justement, elle est un peu plus mise en avant dans ce second tome. On voit comment elle s’organise sous le joug de Gobu-Ro, comment les différents gobelins et hobgobelins s’adaptent à leur nouvelle vie. Les certitudes du premier tome ne le resteront peut être pas tout le long du manga. Les gobelins ne sont pas si bêtes qu’on le pense. Ainsi, l’auteur nous surprend aussi avec les réactions de ses personnages.



Les dessins eux sont toujours aussi agréables. Ils sont épurés et les traits sont fins. Les combats sont compréhensibles et le découpage des pages est bien rythmé. S’il faut trouver un point négatif ce serait le choix de la couverture. Je trouve qu’elle spoile l’apparence des personnages. Puisque ceux-ci peuvent évoluer, montrer leur nouvelle physionomie avant même la lecture est un peu dommage. Pour le tome 1, ça allait, on ne savait pas à quoi s’attendre. Pour ce tome 2, on devine dors et déjà que Gobu-Ro et Gobu-Kichi évoluent en ogre, c’est un poil frustrant.



Un excellent second tome, dans la lignée du premier. Toujours aussi intéressant.
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Tout d'abord merci à Babelio et ses masses critiques ainsi qu'aux éditions OTOTO (que je ne connaissais pas d'ailleurs) pour la découverte de se manga.



Nous suivons donc l'histoire d'un homme réincarné en gobelin et qui découvre ça nouvelles vie avec ses pouvoir etc...



Un monde digne d'un Warcraft, magnifiquement réalisé, on se retrouve dans un univers proche du jeu vidéo et c'est un rendu excellent, peut s'y sont aussi bien réussi en manga.



L'histoire tiens la route (reste a voir les suite bien sur...) pour un tome d'introduction à l'univers.



Les dessins sont magnifique, avec un bon rendu, pas de case trop rempli, les phylactères sont propre et donne envie d'être lu.



La seul chose que l'ont peut reprocher (et pas des moindre), c'est un vrai problème au niveau de la traduction, en effet beaucoup de faute de concordance de temps qui rende parfois le texte difficile à lire. espérons que ce soir corrigé par la suite.

Mais dans l'ensemble une très bonne découverte. Merci

Bien que le fond autour de la princesse et des débuts de complots interpelle tout de même, tout ce qui nous est raconté ici est très banal et souvent déjà-vu, et les particularités de la narration empêchent d'installer un rythme plus saisissant.
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Apo-Rô n’aime pas qu’on le dérange. Cependant, il n’a pas d’autre possibilité que d’aller rendre visite à la princesse Casse-cou, ses soldats ne lui laissant pas trop le choix. Dans ce septième tome, il va passer quelques jours auprès d’elle avec les compagnons de sa troupe. Mais loin de lui l’idée de perdre son objectif de vue, et de changer de comportement. C’est un ogre, et il compte bien encore acquérir plus de puissance ! Sa carrure massive et sa longue chevelure sur laquelle se dresse deux cornes font qu’il ne passe pas inaperçu et, très vite, la nouvelle de sa venue se répand. Certains l’admirent, et au contraire d’autres le craignent… Il prouvera sa force lors de jeux organisés par le royaume. Néanmoins, la stabilité politique va être mise à mal et Apo-Rô va un peu enquêter sur le sujet. Tout en continuant bien sûr la chasse aux monstres et faire quelques donjons pour acquérir de nouvelles capacités.



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C'est l'heure pour Rô de rencontrer les souverains du royaume et de se présenter officiellement aux yeux du public. Quelques nouvelles intrigues politiques au programme, mais dans l'ensemble, nous restons sur les fondamentaux : entrainement, exploration de donjons et dégustation d'ennemis.
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Et tandis qu'en toile de fond la guerre reste brièvement évoquée, à plus petite échelle notre héros, toujours en contact avec les siens, apprend des nouvelles réjouissantes du côté du groupe 2, où Ogu-Kichi et Tita-E connaissent à leur tour une nouvelle évolution, ce qui a de quoi donner envie à Apo-Rô de vite les retrouver !
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Dans ce 6ème tome, le voyage d’Ogu-Rû prend fin (du moins pour le moment) et il rentre enfin à son QG. Cependant, une belle surprise l’y attend. Et il va enfin pouvoir affronter un de ses meilleurs amis. Celui-ci a énormément changé (physiquement). Et la promesse qu’ils s’étaient faite va enfin se réaliser. Cependant, est-ce que nos deux colosses vont maîtriser leurs forces respectives ? Est-ce que les habitants du QG pourront y assister sans prendre de risques ? À vous de le découvrir dans le tome 6 de Re:Monster.



Les dessins sont en tout cas relativement expressifs, et il y a énormément de mouvement ! Bref, un combat épique et assez explosif si je puis dire et sans trop vous dévoiler le contenu !

[...]
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Un combat particulièrement intense et réussi qui rythme un tome relativement routier, même si la fin annonce un peu de nouveauté dans le train-train quotidien de nos monstres.
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Nous suivons toujours Ogu-Rô dans sa nouvelle peau et sa quête de puissance. il a déjà effectué des avancées extraordinaires qui ont rendu sa tribu de gobelins plus puissante que jamais mais ce n’est pas fini, ce n’est que le début. Maintenant, place à la guerre qui s’apprête à éclater entre les humains et les elfes…



J’aime toujours le mode de narration du manga, comme si on suivait le journal de bord du héros. À cela s’ajoute tous les éléments de rpg que j’ai déjà pu noter dans les tomes précédents: à savoir l’accumulation de capacités, la progression du héros et de son entourage, les objets magiques, le bestiaire, etc. Mais le point fort du manga reste son héros. Un homme réincarné en gobelin qui a pour lui le don d’absorber des capacités en mangeant n’importe quelle chose, mais surtout une intelligence hors norme. Il sait s’adapter à toutes les situations et en profite, comme il le démontre si bien avec le conflit qui oppose les hommes aux elfes.



Le manga est une belle brique. Il y a beaucoup de choses qui se passent tout comme dans les volumes précédents et il en devient difficile de retenir le nom de chacun des personnages. Surtout que la parution du manga est lente, pratiquement un an entre chaque tome. Mais j’aime toujours autant car il a ce petit quelque chose qui me pousse à continuer, même si pour ça je dois relire chaque tome avant de découvrir le nouveau.



Encore une excellente suite que j’ai adorée. Jamais déçu par Re:monster
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Toujours aussi sympathique et malin, une série orientée « jeu de rôle » qui fait le bonheur des amateurs du genre.
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