Laëtitia Reynders

Le psychopathe est un prédateur qui tentera d’élaborer un masque de santé mentale fait de paroles et d’apparences, de mensonges et de manipulations, dans le but d’assimiler sa proie 

Parce qu’un humain dénué d’émotion ressemblerait à un robot, sans intonation de voix, sans langage corporel ou encore sans expression faciale.
 

Il apparaît évident que ce sont les émotions qui caractérisent le mieux notre race : nous avons la faculté de ressentir de l’empathie, de l’amour pour notre prochain ou encore de l’aptitude à la bonté, à la sensibilité, etc.
Nous sommes tous intimement persuadés que les hommes et femmes sur Terre possèdent ces sentiments.
Nous allons même jusqu’à déclarer que peu importe nos actions ou nos paroles, nous naissons avec cette tendance à la bonté.
Pourtant, certains criminels nous paraissent tellement « inhumains » qu’ils nous arrivent parfois de douter.   Mais plutôt que de se poser la question : « Et si certains d’entre nous n’étaient tout simplement pas dotés d’émotions ? », nous préférons leur procurer des circonstances atténuantes telle qu’une maladie mentale profonde causée par une carence affective quelconque.
 

M on art,  c’est de donner vie aux mots pour qu’ils jouent à ma place. Je veux te nommer de jolies choses qui, dans ton esprit, danseront....
Te qualifier d’une telle façon que dans ton cœur, les mots chanteront…
Pour enfin trouver le juste son du phrasé pour embellir le fond.

Elle se sent dévorée par la jalousie. Comment peut-il agir avec si peu de déférence ? Elle en vient à le haïr et à se haïr elle-même d’être aussi faible. Depuis le début, il exerce son emprise et elle ne peut rien pour l’en empêcher, tant elle est dépendante de cet homme qui considère que tout s’acquiert tant qu’on y met le prix !

Les meilleures choses ont une fin.

Lorsque je vous ai vue pour la première fois, vous m’avez envoûté. Si fragile. Je n’avais qu’une envie, vous serrer contre moi pour vous protéger.

Rien n’est plus agaçant que de ne pas se rappeler ce dont on ne parvient pas à se souvenir et rien n’est plus énervant que de se souvenir de ce qu’on voudrait parvenir à oublier.

Pierre DARC.

Plus on se sent épris, et plus on doit offrir sérieusement son âme. 

« George Sand »

On n’aime que ce qu’on ne possède pas tout entier. « Marcel Proust »

– Je fais peut-être régulièrement la une des journaux mais je n’en reste pas moins un homme. J’éprouve des sentiments pour vous et je me moque éperdument que ce soit transcrit en lettres capitales à la une des journaux du matin.

– Vous « éprouvez des sentiments » ? Mais vous ne me connaissez même pas. C’est de l’attirance, tout au plus !

Les relations longues distances, cela ne fonctionne que dans les films !

La possession de ce qu’on aime est une joie plus grande encore que l’amour…

« Marcel Proust »

Un homme à femme est un séducteur.
Une femme à homme est une prostituée.

Le premier tome de « prisonnière d’une cage dorée », nous laissait avec de nombreuses interrogations : Léa (Lissa) allait-elle enfin vivre sa vie, loin de l’emprise de Zyad ? Allait-elle succomber au charme d’Arnaud ? Zyad allait-il la retrouver ?
Mais surtout, Laetitia arriverait-elle à écrire un second tome aussi captivant que le premier. Le tome 1 ayant été couronné « prix de la meilleure romance contemporaine » par Echo Littéraire. Laetitia Reynders remportant de ce fait le prix « au féminin 2014 » face à de grands noms tels Sophie Jomain, Georgia Caldera, Françoise Bourdin, Emma Hart, Samantha Bailly....

Je ne vous donnerai pas les réponses aux premières questions, à vous de le découvrir en lisant ce second tome.
Par contre, la réponse à la dernière question est incontestablement OUI, ce nouvel opus est encore plus captivant que le premier.

Au fil des pages, la plume fluide et agréable de l’auteure nous fait découvrir la nouvelle vie de Léa, nous fait profiter de la plage de Las Terranas, nous emmène en vacances en République Dominicaine. Moins orienté romance ce second tome laisse une plus grande part au suspens. Malgré tout, une fois le livre ouvert, on retrouve la magie du premier tome et on enchaine les chapitres sans s’en rendre compte. Laetitia guide de main de maitre à travers la nouvelle vie de Léa et Arnaud et nous surprend avec un final complètement inattendu.
C’est à regret que j’ai tourné la dernière page, je n’avais pas du tout envie de quitter ce second tome, Las Terranas et ses habitants.

Une fois n’est pas coutume, j’aimerais aussi remercier l’éditeur pour la qualité du roman en tant qu’objet. Comme pour beaucoup de lecteurs, un livre est un objet précieux que j’aime toucher, manipuler. Je dois dire que j’apprécie énormément les livres de chez Gil Edition. D’abord, pour le format, à peine plus grand qu’un livre de poche, léger, facile à tenir, à mettre dans le sac, tellement plus agréable qu’un grand format lourd et encombrant. Ensuite, pour les couvertures des romans, toujours superbes, elles donnent envie d’ouvrir le livre. Mais ce que j’apprécie le plus, c’est la qualité du papier, lisse, agréable à toucher. C’est aussi cela le charme de la lecture et Gil Edition l’a bien compris.

Si vous chercher un livre pour vous évader, quitter la grisaille automnale, rêver un peu, n’hésitez pas à vous plonger dans « prisonnière d’une cage dorée ».

« Qu’es-tu donc, toi qui m’aimes. Le miroir où je me regarde ou l’abîme où je me perds ? »