Ouvrez l’oeil et gardez-vous de toute espèce de convoitise, parce que, même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne provient pas des choses qu’il possède » Luc
Je suis totalement incapable de choisir entre Michaël et Samaël, entre l'Archange et le Prince des ténèbres... Je me complais dans ce marasme qui risque fort de finir en pugilat entre le bien et le mal avec, en son centre, l'unique responsable de ce carnage: moi !
Une histoire originale qui se déroule en Bretagne.
Un vampire qui tue sorciers et sorcières au rythme des Sabbats selon un rite bien particulier, dans le but d'acquérir leurs pouvoirs.
Pour arriver à ses fins... il a besoin d'une jeune femme, Léana.
Belle et rebelle, c'est avec elle que nous suivons cette aventure.
L'auteure vous surprend toutes les 50 pages et vous prend en permanence à contre-pied.
Pour arriver au final ... J'en suis tombé le "derrière" par terre ! Mais où va t-elle chercher des idées pareilles ? Incroyable !
J'entends ses pensées. Louise est contrariée pourtant elle n'a pas entièrement raison. Certes, je suis un être maléfique, menteur et manipulateur mais je ne suis pas dénué de sentiments ! Je suis empli de rage, de colère, de cruauté et bien plus encore. Mais, depuis peu, j'ai découvert de nouvelles émotions... Affection, tendresse et désir. Une liste de faiblesses qui pourrait m'être fatale... La pire ? La crainte !
Comment puis-je admettre que j'ai peur de la perdre ?
Malgré la chaleur de la salle, je suis frigorifiée et cela ne s'arrange absolument pas une fois à l'extérieur. Après moins de cinq minutes, je me dirige vers le parking et suis happée dans un coin sombre. Je me retrouve face à un homme de grande taille aux cheveux châtain et aux yeux verts... J'imagine qu'il doit s'agir de Belzébuth mais j'ai du mal à m'en rendre compte, il ne ressemble plus du tout à la gueule de lion aux narines gigantesques. Plus de trace non plus d'ailes de chauve-souris ni de pattes de canard !

-Mais bon sang... dieu, comment es-tu entré?
-Bonsoir, par la fenêtre de ton bureau, comme chaque fois!
-Tu ne pourrais pas sonner à l'interphone? C'est monnaie courante à notre époque!
-J'y penserai pour la prochaine fois... Mais si c'est vraiment important pour toi, je peux ressortir par la fenêtre.
Sans que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il disparaît dans le hall de nuit. Quelques secondes après, le carillon de l'interphone retentit.
-C'est moi, mais il va falloir que tu descendes, parce que la porte de la résidence est verrouillée, il est 22h30! Prends une veste et ferme derrière toi, je t'emmène faire un tour.
-Faire un tour? Eh Spiderman, je n'ai pas l'intention d'escalader les façades pour me déplacer.
-Tu ne voulais pas plutôt dire Batman? Je n'ai rien contre les araignées, mais nous ne sommes pas du tout de la même famille!
-Ouais, je me suis trompée de super-héros, désolée. Bon je descends!
J'espère que la concierge n'était pas dans les parages, parce qu'après ce genre de discussion par interphone, elle va vraiment me prendre pour une cinglée.

- Cette thérapie va très certainement faire jaillir divers sentiments et il est primordial que vous m'en parliez. C'est ce qu'on appelle en psychiatrie, le concept du transfert.
- Et c'est quoi, exactement, ce concept ?
- Le transfert, c'est le processus inconscient qui conduit le patient à "projeter" ses conflits psychiques les plus profonds sur le psychiatre qui "s'y offre" dans le cadre d'une thérapie.
[...]
- Le principal, c'est que vous vous sentiez mieux !
- Je ne me sens pas mal... Je viens vous consulter uniquement parce que le docteur Vackman et la police m'y obligent ! dis-je d'un air désabusé.
- Cette thérapie vous paraît inutile ? Ce que vous avez vécu ne vous a pas traumatisée... Vous le vivez bien ?
- Je ne suis pas traumatisée, j'ai plutôt l'impression que j'ai rêvé ou que c'était un épisode d'une série. Rien de plus.
Si je te raconte que, cette nuit, j'étais dans l'appartement du tueur, que nous avons fait l'amour. Que ce tueur est un vampire et qu'il doit encore éliminer onze personnes, tu le situes où ton transfert Docteur Stillman ? pensai-je...

Le premier tome de « prisonnière d’une cage dorée », nous laissait avec de nombreuses interrogations : Léa (Lissa) allait-elle enfin vivre sa vie, loin de l’emprise de Zyad ? Allait-elle succomber au charme d’Arnaud ? Zyad allait-il la retrouver ?
Mais surtout, Laetitia arriverait-elle à écrire un second tome aussi captivant que le premier. Le tome 1 ayant été couronné « prix de la meilleure romance contemporaine » par Echo Littéraire. Laetitia Reynders remportant de ce fait le prix « au féminin 2014 » face à de grands noms tels Sophie Jomain, Georgia Caldera, Françoise Bourdin, Emma Hart, Samantha Bailly....
Je ne vous donnerai pas les réponses aux premières questions, à vous de le découvrir en lisant ce second tome.
Par contre, la réponse à la dernière question est incontestablement OUI, ce nouvel opus est encore plus captivant que le premier.
Au fil des pages, la plume fluide et agréable de l’auteure nous fait découvrir la nouvelle vie de Léa, nous fait profiter de la plage de Las Terranas, nous emmène en vacances en République Dominicaine. Moins orienté romance ce second tome laisse une plus grande part au suspens. Malgré tout, une fois le livre ouvert, on retrouve la magie du premier tome et on enchaine les chapitres sans s’en rendre compte. Laetitia guide de main de maitre à travers la nouvelle vie de Léa et Arnaud et nous surprend avec un final complètement inattendu.
C’est à regret que j’ai tourné la dernière page, je n’avais pas du tout envie de quitter ce second tome, Las Terranas et ses habitants.
Une fois n’est pas coutume, j’aimerais aussi remercier l’éditeur pour la qualité du roman en tant qu’objet. Comme pour beaucoup de lecteurs, un livre est un objet précieux que j’aime toucher, manipuler. Je dois dire que j’apprécie énormément les livres de chez Gil Edition. D’abord, pour le format, à peine plus grand qu’un livre de poche, léger, facile à tenir, à mettre dans le sac, tellement plus agréable qu’un grand format lourd et encombrant. Ensuite, pour les couvertures des romans, toujours superbes, elles donnent envie d’ouvrir le livre. Mais ce que j’apprécie le plus, c’est la qualité du papier, lisse, agréable à toucher. C’est aussi cela le charme de la lecture et Gil Edition l’a bien compris.
Si vous chercher un livre pour vous évader, quitter la grisaille automnale, rêver un peu, n’hésitez pas à vous plonger dans « prisonnière d’une cage dorée ».
De retour dans ma chambre, il est toujours là. Il n'a pas bougé.
Son teint est diaphane, comme la porcelaine.
Le contour de ses yeux est si marqué qu'on dirait qu'il est maquillé et cela fait ressortir encore plus fort le bleu de ses yeux. Ses cheveux bruns, mi-longs, lui arrivent aux épaules. Je n'ai jamais vu une personne aussi belle.
Belle mais complètement folle et dangereuse à en juger comment elle manie le sabre !
- Vous êtes toujours là? Je pensais avoir rêvé, figurez-vous.
- Je peux m'en aller si vous le souhaitez?
- Je veux d'abord comprendre. Qu'attendez-vous de moi? Qui êtes-vous?
- Il m'est impossible de tout vous dire maintenant mais si vous m'en laissez l'occasion, je vous expliquerai tout. Faites-moi confiance.
- Pourquoi vous ferais-je confiance?
Les miroirs réfléchissent trop. Ils renversent prétentieusement les images et se croient profonds.