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Critiques de Laure Izabel (26)
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Le fils de... mon boss !

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Sharon Kena pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'un Lucky Day. J'ai franchement passé un bon moment avec ce livre qui m'a beaucoup surprise : en effet, rien dans le résumé ne me laissait présagé qu'il s'agissait d'un Boy's love (une histoire érotique masculine). Pour tout vous dire, c'était la première fois que je lisais ce genre d'histoire et je ne suis pas certaine que je me serais dirigée de moi-même vers ce genre... mais la découverte a été bonne, du coup, je ne pense pas du tout que ce sera le dernier ! ;p



J'ai bien aimé la toile de fond de l'histoire : le flic homo' qui ne s'assume pas ou plutôt, qui n'a pas pris conscience de ce qu'il était. C'est intéressant la façon dont Louka évolue entre le début du roman et la fin. On sent qu'il prend réellement conscience de ses envies et de sa "nature" et surtout qu'il n'y a pas de honte à sortir du schéma classique amoureux... J'ai beaucoup aimé ce côté "initiatique" de l'histoire et surtout voir qu'il n'y a pas d'âge pour l'amour (que ce soit pour rencontrer l'amour comme pour les différences d'âges dans un couple).

Ethan me laissera sans doute un souvenir moins fort : il est jeune, beau, rebelle, expert en séduction... Il est sans aucun doute un peu trop parfait pour moi. Bien sur, il a des fêlures que l'on exploite vraiment dans cette histoire mais, personnellement, je ne me suis pas sentie autant concernée par son combat que par celui de Louka.



Le fait que Le fils de mon boss ! soit écrit par une femme m'a tout de suite frappé : ça se sent ! Bien que l'on sent une volonté de masculiniser ses propos - je vais écrire un truc cliché mais le vocabulaire est assez vulgaire par moment - son écriture reste féminine et assez sentimentale. Ce n'est pas une critique, c'est même un point positive de mon point de vue : elle a su me mettre à l'aise et je ne me suis pas sentie dans un rôle de voyeur. Bien que les personnages soient des hommes, cela reste une romance et plus particulièrement une jolie histoire d'amour qui, comme toutes les histoires d'amours, nous fait forcément un peu rêver...

Une jolie histoire d'amour.
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Le fils de... mon boss !

Louka, 37 ans, travaillant en tant que capitaine à la PJ de Dieppe, va rencontrer un jeune homme de 18 ans, Ethan, le fils de son commissaire dans des circonstances plutôt étranges – même si cela m’a bien fait rire. Ethan a été arrêté pour trafic de stupéfiant et son père ne sait plus quoi faire. Il va demander à Louka de le mettre en garde à vue et de le laisser en cellule. Plus le temps passe et plus la tension monte, d’un côté comme de l’autre. Entre l’un qui se montrera plus explicite et le second qui va faire comme s’il ne comprenait rien, la situation sera des plus rocambolesques au premier regard, mais par la suite, nous ne pouvons pas faire autrement que voir ce qui est caché. Des problèmes vont intervenir, des solutions seront visibles et pourtant certains vont avoir des œillères. L’histoire ne s’arrête pas là, mais le reste est à découvrir par vous-même.



D’un côté, nous avons Louka, qui malgré son âge et l’époque dans laquelle il vit, n’arrive pas à savoir ce qu’il est vraiment. Il fait tourner les femmes dans ses bras, mais ce qui m’a le plus choqué, c’est la réaction de sa mère lorsqu’il était plus jeune. Les flashs que nous avons sont difficiles pour un enfant si jeune qui se découvre. Il est vrai que malheureusement la situation qu’il a vécue est très réaliste, donnant plus de poids au récit. Une éducation très stricte, avec un marteau au-dessus de la tête pour lui enfoncer ce qui se fait, ce qui doit être fait et qu’il n’est pas normal s’il regarde un homme… Le traumatisme est important dans sa vie d’adulte ce qui oblige Louka à se remettre en question à chaque instant de sa vie.



De l’autre côté, nous avons Ethan, jeune homme fougueux qui sait ce qu’il est et ce qu’il veut. Il ne le cache pas, et veut obliger son père à le comprendre, ce qui est dur, très dur. Le commissaire est quelqu’un qui ne veut pas de « ça » dans sa famille… Il joue de son charme, de sa jeunesse, et met ses désirs en avant, faisant en sorte que le capitaine soit à l’aise avec lui. Surtout que nous comprenons vite ce qu’il veut obtenir de lui.



J’ai vénéré un moment – oui, oui, carrément –, celui entre Sophie, une jeune femme et Louka. Elle va lui révéler des passages de sa propre vie sans qu’il n’en ait prit conscience et cela vaut tout l’or du monde. A la place de Sophie, je ne pense pas que je serais restée en sachant et entendant ce que pourrait me dire celui avec qui je partage mes nuits et le lit. Elle a un caractère fort et j’ai beaucoup aimé la façon dont elle lui explique les choses en tentant de prendre des gants.



Que dire sinon que j’ai adoré la manière dont l’auteur présente les choses. Les deux personnages sont différents, tant en âge, qu’en attitude, mais, le plus jeune est celui qui est le mieux dans sa peau, d’une manière générale. Il cherche juste l’approbation de son père, tandis que Louka ne cesse de voir les images de feu sa mère en tête. Beaucoup de confusion en premier lieu, beaucoup de remise en question également. Le plus, ce sont les scènes d’intimité : douceur, légèreté, charme, délicat, recherché… J’aurais d’autres qualificatifs à donner, mais le principal est là. Les actions sont amenées posément, l’histoire est fluide et sans s’en rendre compte, le livre défile à une vitesse incroyable. J’ai juste un tout petit souci, c’est à propos de la fin, le dernier paragraphe je dirais. Je ne comprends pas comment cela à pu se produire, entre le commissaire et l’autre personne. J’ai l’impression qu’il manque des éléments, et pourtant j’ai relu plusieurs fois l’histoire sans trouver la solution, à moins qu’elle ne soit bien cachée :p.



C’est une belle histoire, avec des hauts et des bas dans les émotions des personnages, des scènes d’intimités qui sont véritablement de l’érotisme pure et pas de vulgaire scènes qui ne font que nous expliquer par A+B comment faire, tout est dans la sensualité et la découverte d’un amour naissant entre deux hommes. J’oubliais une chose, la confiance en soi, c’est l’un des sujets qui est évoqué à maintes reprises, avoir confiance en soi et éviter d’écouter ce que les autres disent, mais vivre pour soi ! C’est une bonne leçon en très peu de pages, donc n’hésitez pas et allez le lire ;)



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-fils-de-mon-boss-laure-izabel-a112617742
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Caladrius

Et bien, que dire.... j'ai lu ce livre dans le cadre du challenge juno 2021, je l'avais mis dans l'item 1 "livre francophone" mais je crois qu'il peut se caser dans l'item 2 "sortir de sa zone de confort".



Je ne m'attendais pas du tout à cela, c'est un ovni littéraire, l'histoire est assez courte mais tout est là, l'écriture a du punch et j'ai bien aimé ce style.

Les personnages sont bien trouvés, on découvre au fur et à mesure les infos, et c'est assez surprenant comme histoire.



Je vous laisse vous faire votre avis et n'en dis pas plus...
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Le fils de... mon boss !

J’ai pris plaisir à découvrir cette romance courte mais bien ficelée.



Nous suivons Louka, capitaine de police, qui travaille avec le commissaire Darius. Jusqu’alors, tout se passait bien. Mais un jour, le fils du commissaire, Ethan, pose problème et son père ne sait plus quoi en faire. En effet, il a été arrêté pour trafic et est laissé dans une cellule dont Louka doit monter la garde.



A partir de là, tout change. On sent la tension monter et le malaise s’installer entre les deux hommes. Il faut savoir que Louka a connu une éducation très stricte durant laquelle on a tenté de lui inculquer qu’aimer un autre homme était quelque chose de mal. C’est donc un personnage qui se cherche et qui résiste à la tentation que suscite le terrible et sensuel Ethan.



J’ai apprécié ces deux personnages car nous ne sommes pas seulement dans une romance homosexuelle ou dans une romance sans saveur où tout coule de source. De fait, la psychologie des personnages étant bien travaillée malgré la longueur de l’histoire, cela permet de comprendre ce qu’il se passe dans leur tête. Et tout n’est pas gagné d’avance !



En bref, c’est une romance intéressante, relatée par une plume agréable et fluide, qui dévoile un amour naissant entre deux personnages affligés.
Lien : http://phebusa.fr/le-fils-de..
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Le fils de... mon boss !

C'est l'histoire de Louka, Capitaine de la PJ, environ la quarantaine qui a été conditionné depuis ses treize ans par sa Môman à être un "homme", un "vrai". Être amoureux d'un autre homme n'était aucunement possible, c'est un péché ! Jusqu'au jour où Ethan, fils du Divisionnaire se trouve sous sa responsabilité en garde à vue. Ce dernier va tout faire pour faire tomber les barrières que Louka a érigé autour de lui.

Cette nouvelle se lit rapidement. J'ai trouvé ma lecture intéressante, j'avais peur que l'auteur se perde dans des détails au niveau des scènes érotiques, que ce soit vulgaire, mais ce ne fut pas le cas, au contraire, elle nous fait découvrir l'amour naissant entre deux personnes en toute sensualité (la touche féminine

émoticône wink

).

Au cours de l'histoire, le personnage de Sophie fait une brève apparition qui, je dois le dire m'a plu, même beaucoup ; je ne m'attendais pas à ce que l'auteur crée une situation très embarrassante pour Louka tout comme pour elle finalement !

C'est la seconde fois que je lis une nouvelle M/M, j'ai vraiment apprécié "Le fils de... mon boss", le style de l'auteur, il n'y a pas de prise de tête, c'est une histoire simple et attachante. J'ai adoré découvrir l'univers de Laure Izabel !

Si vous aimez les livres M/M avec une pointe d'humour, vous aimerez celui-ci.
Lien : https://www.facebook.com/163..
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OPJ 1 - Le Centre

Ça commence comme une histoire fantastique, sous la forme d’une dualité terrifiante. La scène est poétique mais n’empêche pas l’œuvre macabre de s’accomplir. Voilà pour « il ». Les passages le concernant sont extrêmement bien écrits, envoûtants est le qualificatif qui m’est venu à l’esprit la première fois que j’ai lu ce roman (oui parce que j’ai eu le privilège de le lire avant tout le monde et à l’état (presque) brut, je vous laisse donc imaginer ce que donne la pierre précieuse une fois polie).



« Je », c’est Malik, officier de police judiciaire, commandant plus précisément. Il roule avec Nat, son opposé, aussi BCBG que lui-même est bordélique. Ils poussent même le vice jusqu’à se supporter dans la colocation. Ce soir-là, sur une scène de crime, Malik le flic en apparence blasé va faire la plus sale découverte de sa carrière. À partir de là, rien ne va s’arranger. Tout part en vrille, jusqu’à la relation des deux hommes qui prend un virage inattendu. Très bien amené, d’ailleurs. L’histoire se termine sur une porte à ouvrir. Si si, lisez, vous verrez par vous-mêmes.



L’écriture est truffée de métaphores, filées le plus souvent, une figure de style que j’apprécie particulièrement. L’humour est décapant, bourré de trouvailles aussi inattendues qu’ « une baleine sous un caillou », ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’auteur ;-)



Après mon coup de cœur pour Double Jeu et Le Fils de… mon boss, qui m’avaient permis de découvrir le style de Laure Izabel, l’aventure continue avec ce roman d’un genre différent, mais dont la plume me rappelle pourquoi j’avais tant aimé ses premières productions.



À découvrir absolument à votre tour !
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Le fils de... mon boss !

5 heures du matin. Comment remédier à une insomnie ? Se lever, boire un café, allumer sa liseuse et sélectionner Le Fils de... mon boss.

J'ai déjà pu apprécier le style de l'auteur au travers d'autres publications, il n'était donc pas question de fermer ma liseuse avant d'être allée au bout de cette histoire.

Le début semble banal, presque mis en place pour servir l'histoire. On sent assez vite qu'il existe un possible entre le flic gros dur et le jeune Ethan, bouleversant de tendresse ; un gosse dont les larmes ne peuvent laisser indifférent (ni les paires de claques administrées par son commissaire divisionnaire de père).

Au fil de la lecture, on comprend qu'il ne s'agit pas là d'une énième histoire gay. Les sentiments sont plus profonds, font appel à des interdits enfouis par l'éducation rigide de parents intolérants.

On aborde alors les thèmes classiques liés à l'homosexualité et tout ce qu'elle entraîne de refoulement, de peur, d'angoisse à l'idée d'être découvert, mais que rien ne peut étouffer quand le possible survient. Le tout exprimé avec beaucoup de sensibilité et de pudeur en même temps.

J'aime décidément la plume de cette auteur que j'ai bien l'intention de suivre. Ma liseuse est fin prête à recevoir la prochaine sortie.
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Caladrius

A sa sortie le couverture me faisait de l'œil et le résumé m'intriguait car rien nous est vraiment dévoilé. Il y a une part de mystère qui entoure ce livre.



Et je dois dire que c'est un chef d'œuvre de part la plume de l'auteur qui est exceptionnelle, ce texte est une poésie et elle manie les mots comme peu savent le faire. L'intrigue quant à elle qui m'a tenu en haleine de bout en bout : il y a de la souffrance, de la résignation mais il y a surtout cette lumière qui nous rend vivant et plus fort en tant qu'être humain. Je n'en dirai pas plus de peur de vous spolier mais je peux vous dire que l'auteure a su avec brio mêler romance contemporaine et surnaturel.

Ce livre m'a fait sortir de ma zone de confort et c'est ce qui me fait tant aimer la découverte de nouveaux auteurs et une chose est certaine je vais me l'acheter en papier et ce ne sera certainement pas le dernier livre que je lirai de Laure Izabel.

Je vous le redis en guise de conclusion, ne passez pas à côté de l'histoire de Gwen!
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At the end of the tunnel

Je remercie Maïwenn ainsi que la maison d'éditions Juno Publishing pour cette lecture.



L'histoire se déroule en deux parties, la première avant Beth et par conséquent la seconde après Beth, après la naissance de sa fille chérie. Lawrence est un auteur très très connu, qui a la gloire, la célébrité, une vie de rêve, enfin ça c'est ce qu'il montre. Le rêve n'est que ce que les journaux aiment montrer et ce que lui-même apporte à ceux et celles qui l’idolâtre tel un dieu qui est au sommet de sa gloire. Une soirée trop arrosée et le voila qui déambule sur la plage, tombant sur une femme qui semble un peu plus âgée que lui, prête à plonger au cœur des eaux pour en finir. Sdf depuis six mois, elle n'a plus gout à rien et ne voit pas la lueur au bout du tunnel, une seule solution qui reste dans les non-dits : en finir d'une manière ou d'une autre. Est-ce l'alcool ou le fait que Lawrence ne sache plus trop où il en est qu'il prend racine à ses côtés. Une rencontre qui va tout changer pour lui, pour elle, pour les deux mondes dans lequel ils sont et qui ne sont pas fait pour se connaître.



Les deux parties font réfléchir sur notre propre histoire, est-ce que nous sommes heureux est une question à laquelle nous ne nous posons probablement pas, pour cause de répétitions, de monotonie, de routine ? La vie nous emporte dans son étreinte et il faudrait relever la tête afin de déterminer si ce que nous vivons est ce que nous désirions ou non. Lawrence a cette étincelle qui le prend et lui montre que la voie qu'il a choisie n'est pas celle qu'il désirait, pas totalement. L'amour d'une femme, qui au final se révèle non spontanée et froide tel un glaçon, la célébrité qui l'étouffe et si au final il s'était perdu en chemin ? Quant à Carolanne, c'est telle un renouveau, un espoir qu'elle peut probablement retourner à une vie active grâce à son don. Il suffit parfois de peu pour se rendre compte de ce qui nous entoure et de beaucoup de martini (j'avais cru comprendre que c'était une boisson de femmes, alcool que je n'ai jamais pu boire beurk xD).



Nous suivons essentiellement Lawrence qui se pose une multitude de questions sur ces besoins, ce qu'il a déjà connu, sa vie de maintenant, celle d'avant, c'est un véritable moment de doute que l'auteur nous propose, une remise en question qui est sur de nombreux points : son identité, ses préférences sexuelles, sa position sociale, tout va y passer. Son entourage peut l'aider comme le perdre un peu plus et lui mettre des bâtons dans les roues, ou au contraire être des parents aimants qui sont capables de vous soutenir quoique vous décidiez. Lorsque l'on se retrouve seul ses décisions nous paraissent lointaines, mais pour Lawrence, il n'est pas seul et cela va le conforter dans ce qu'il doit faire, même si un bon coup de pied lui fait du bien aussi.



Les personnages sont intéressants, avec ce qui va donner un coup de fouet à certains et les mettre de côté pour d'autres. L'intrigue n'est pas compliquée dans le sens où il s'agit de la vie de Lawrence et qu'il se remet en question totalement. Jane est infecte et cela se ressent, Carolanne est douce, Lawrence est paumé et Tim est adorablement amoureux. Quelques bémols à mes yeux malgré tout, le fait que certains déroulement se passent sans sur l'un ou l'autre des personnages concernés ne disent mots (je pense au fait de voir celui que l'on aime en aimer un autre et garder les deux, je sais c'est compliqué d'expliquer dans dire ce qui se passe). J'ai eu beaucoup de mal avec le début, les pensées d'un homme saoul sont vraiment complexes, surtout lorsqu'il parle anglais et que moi lectrice je dois aller chercher ce que cela signifie, perdant le fil de la lecture à chaque fois. Carolanne qui a disparue, revient et nous n'avons que peu de précisions de ce côté. c'est aussi un grand chamboulement pour elle au vu de ce qu'elle est devenue, mais cela est passé quasiment sous silence. Et la fin qui m'a énormément surprise, je ne saurais dire si j'ai aimé ou non.



L'écriture est douce, amenant à se poser des questions sur nous-même... Le livre n'a pas de chapitres, uniquement deux parties amenant encore plus de réflexions. En conclusion, il s'agit d'une rencontre qui ne laissera pas indemne le moindre personnage de cette histoire, un récit capable de déranger que d'aider à ouvrir les yeux. J'aurai vraiment aimé un peu plus de développement sur certains passages.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/at-the-end-of-the-tunnel-laure-izabel-a211413680
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Caladrius

Je remercie Maiwenn ainsi que Juno Publishing pour cette nouvelle lecture. J'avais déjà eu l'occasion de lire Laure dans un contexte qui s'en rapproche et j'avais aimé sa plume, donc c'est tout naturellement que j'ai eu envie de lire un autre récit de sa part.



Avant toute chose, il faut savoir que le caladrius, ou calandre ou caladre est un oiseau légendaire et fabuleux du Moyen Âge, très présent dans les bestiaires où il est décrit comme ayant la taille d'un corbeau ou d'un héron et possédant de grands pouvoirs de guérison. Selon la légende, tout malade que le caladrius fixait dans les yeux était destiné à vivre, et détournait le regard étaient condamnés à mourir. Alors pourquoi un titre pareil ? Peut-être parce que l'histoire n'est pas joyeuse. Gwenvaël se laisse mourir, parce que son mari Yannou est déjà sur ce chemin. La maladie est présente depuis des années et c'est maintenant que la faucheuse va venir prendre son dû. Le virus est destructeur et ne laisse plus Yannou en paix depuis des mois déjà.



Tous deux savent que c'est la fin d'un amour dans cette vie, mais dans l'au-delà il y aura une seconde chance, peut-être. Pour l'instant il s'agit plus de survivre avec les petits bonheurs qui peuvent encore survenir. Un simple baiser, une caresse, pourtant pour Gwenvaël ce n'est plus assez. Il aime d'un amour infini son mari et ne peut plus le combler, même si l'envie est toujours présent. Yannou n'a plus la force de continuer comme avant, bloqué dans son lit, parfois un fauteuil, mais ce n'est jamais pour longtemps. Lorsque Gwenvaël obtient une conférence dans une université, il ne sait pas, mais y va, poussé par son mari. Ces instants le rendent plus vivant que jamais, plus vivant que ce qu'il a déjà pu montrer avant.



Une rencontre qui risque de chambouler le quotidien de Gwenvaël, par un personnage aussi énigmatique qu'imposant lors de cette conférence : Ulric. Il n'est ni étudiant, ni professeur et pourtant il est présent, soutenant le regard affolé de notre mort en sursis. Il se passe quelque chose, on ressent qu'un lien se forme, pas celui que nous pourrions penser, non, c'est plus fort, plus loin, moins évident. Les jours passent et l'état de Yannou est de pire en pire. Les descriptions m'ont fait replonger des années en arrière, lorsque j'ai vécu cette situation en étant Gwenvaël : être celui ou celle qui ne sait plus quoi faire dans ces cas. Fuir est une solution qui ne dure jamais, mais ce besoin viscéral afin de souffler et de ressentir des remords, des regrets, de se sentir mal parce que quoi que l'on fasse, nous reviendrons, peut-être pas à temps ? Et si c'est le cas, que pouvons faire pour alléger cette souffrance que nous ne ressentons pas de la même manière ?



Le côté fantastique est très très léger pour ceux et celles qui auraient peur. c'est un peu comme un rêve, un songe, quelque chose qui ne peut pas exister et qui se retrouve dans un coin de notre mémoire. L'histoire est dure à cause du thème de la maladie et de la mort qui va forcément suivre d'une manière ou d'une autre, mais elle est également douce, par cet amour qui lie les deux personnages principaux. Gwenvaël va aller de surprises en déceptions, car ce qu'il apprend ne sera pas du tout ce qu'il aurait pu imaginer un jour. Sept années de vie commune et probablement plus pour un mensonge qui a su rester caché durant tant d'années.



Beaucoup d'émotions et de sentiments parcourent le récit. La maladie est à combattre, mais parfois le corps ne suit plus et lorsque l'esprit décide de s'arrêter, de ne plus se battre, c'est à ce moment précis que la faucheuse viendra récupérer cette âme. L'abandon, le renouveau, cette petite lumière qui semble s'accrocher à Gwenvaël sous la forme de ce grand gaillard d'Ulric n'est pas anodine. Si le premier se pose de nombreuses questions et sait qu'il ne peut rien faire contre cette forme d'attirance, il combat lui-même cette émotion qui l'habite... Le second n'est pas là par hasard et de cette rencontre va découler cette fin particulière où les mots vont faire mal.



Il faut s'accrocher au début, car la déprime n'est pas loin par contre, il vaut mieux être préparé au désespoir de Gwenvaël. Une profonde tristesse qui ne va pas en s'arrangeant. Le mal-être que subit Gwenvaël par ce que son cœur bat plus fort pour un autre sans vraiment que ce soit de son fait, ce mal-être parce que son mari est au plus mal et que lui pense peut-être à s'amuser, à revivre. C'est une histoire étrange qui nous emmène sur un chemin à la fois sombre et lumineux. La roue tourne et ce moment précis où nous comprenons réellement ce qu'il en est, cette roue s'écrase lamentablement sur les méfaits et la honte d'un personnage. C'est affolant de comprendre ce qui s'est produit pour en arriver là, le besoin de se repentir est fort, la peur aussi se ressent dans l'air.



En conclusion, c'est une histoire où se mêle l'amour, la maladie, la folie, le désespoir, la vengeance, le surnaturel. Le personnage de Gwenvaël est intense et nous emporte dans son monde de réflexions et de questions. Un soupçon de légende qui prend le pas sur la fin nous laissant un sourire sur les lèvres.



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Le fils de... mon boss !

Pour une fois, ma critique va être brève, aussi brève que cette histoire. Mon impression ? Une idée de livre inachevée. Tout va trop vite, rien n'est approfondi, l'histoire est improbable. Je ne dis pas que le coup de foudre n'existe pas mais entre un policier de 37 ans et un délinquant de 18 ? Pendant une garde à vue ? Des sentiments si rapides ? Un père omniprésent qui s'efface en une seule discussion ? Bref, je n'ai pas aimé....
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Caladrius

Oh waw tout simplement.



Ce n'est pas la première parution que je lis de Laure, la première étant OPJ, j'avais aimé son style, je suis donc ravie d'avoir à nouveau pu la lire. Certes, le contexte et l'ambiance sont totalement différents, mais sa plume est faite pour de multiples styles. Que ce soit dans OPJ ou ici avec Caladrius, je suis franchement sous le charme.



Nous sommes dans un style liant le MxM (liaison entre hommes) et le fantastique.



Est-ce que vous croyez aux mythes et légendes ?



Si la réponse est non, peut-être que ce livre vous fera changer d'avis sur la question de savoir si nous devons y croire ou pas.



Yannou et Gwenvaël sont ensemble depuis quelques années maintenant, malheureusement ils sont tout deux malades. Yannou est en train de vivre ses derniers mois sur terre, il est à un stade beaucoup plus avancé que Gwen.



Lors d'une conférence, Gwen fera une rencontre qui va le bouleverser, Ulric va complètement chambouler l'univers de Gwen. Il va se sentir attiré, subjugué par cet homme.



Entre romance, érotisme et fantastique, Laure nous retient dans cette histoire, nous sommes prisonniers et ne voulons pas en sortir avant le dénouement final. Un dénouement qui place Caladrius dans mes coups de coeur.
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Le fils de... mon boss !

« Le fils de mon boss », c’est la rencontre choc, de deux univers que tout oppose … La rencontre de deux êtres diamétralement différents, deux hommes qui vont mutuellement se porter secours …

« Le fils de mon boss », nous décrit de façon tout à fait subtile, le douloureux cheminement d’une prise de conscience, passage obligé vers l’acception de soi, qui nous pousse à voir celui que l’on est réellement ….

Avec une plume envoutante, captivante, juste et fluide, l’auteure nous offre une romance douce et percutante à la fois ! Une romance qui mêle à la perfection, les sentiments contradictoires qui peuvent prendre vie entre deux êtres, quand passion et raison se mélangent …

« Le fils de mon boss », C’est l’histoire de Loukas, Inspecteur à la PJ et d’Ethan, fils de son patron. C’est l’histoire d’une attirance au premier regard, et ce, malgré la situation professionnelle, la différence d’âge … C’est l’histoire d’une relation charnelle et déchirante où désir et passion renversent tout sur son passage.

L’auteure nous offre là un très beau livre, où les deux personnages ont su me toucher chacun à leur façon. Un récit certes un peu court (Ah lala quand j’aime, je deviens gourmande !!), mais une chose est certaine, je me suis tout simplement régalée de la première à la dernière page.

C’est le tout premier livre que je lis de cette auteure, une très belle plume que je découvre avec l’histoire de Loukas et Ethan. Une lecture qui forcément, me donne envie d’en découvrir plus …

Si vous ne l’avez pas encore lu, ne tardez plus à ouvrir ce livre, afin de faire connaissance avec ces deux hommes …


Lien : http://wp.me/p7hZdc-ho
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OPJ 1 - Le Centre

La nuit est chaude, étouffante, irrespirable ce soir sur Montmartre. Nat et Malik officier de la PJ sont appelés sur les lieux d'une affaire d'homicide.



A leur arrivée sur les lieux, l'air putride est annonciateur de mauvaises nouvelles. Le cadavre n'est autre que le père de Nat, Malik en est malade rien qu'à l'idée de l'annoncer à son partenaire, mais rien ne l'avait préparé à cette réaction froide, insensible, haineuse de son coéquipier.



Il est vrai que depuis quelques temps son comportement était inhabituellement bizarre.



Le lendemain, l'autopsie ouvre la perspective d'un beau bordel, de questions sans réponses, d'hypothèses saugrenues...







Ce livre est une bombe, c'est un Coup de COEUR, Nat et Malik c'est du lourd, ils font parti de la Police Judiciaire. Ils sont coéquipiers, amis, colocataires.



Alors que Nathaniel est stricte, autoritaire, intelligent, c'est la tête pensante. Malik est bordelique, le bout en train, je gaffeur, le flic rasta cool qui ne se prend pas la tête. Un colaboration en béton.



D'ailleurs les tirades et pensées de Malik m'ont fait beaucoup rire.



C'est un excellent thriller avec beaucoup de mordant, sombre, psychologique, une intrigue extrêmement bien ficelée.



Le côté fantastique du tueur est amené comme une hypothèse farfelue mais qui s'avère réelle.Les recherches effectuées par Malik de façon officieuse nous permettent de mieux cerner où veut nous emmener l'auteure et les découvertes sont des plus stupéfiantes.



Les actes du tueur sont dévoilés à petites doses, c'est intriguant, ses pensées aux moments des meurtres sont troublantes, magnétiques..



Ce récit, c'est celui de Malik, vu et ressenti par lui. On vit, bouge et souffre en même temps que les événements se produisent. Et sa vie depuis le début de cette enquête a changé du tout au tout, tout s'enchaîne, l'incompréhension, les doutes, les vérités qui lui crèvent les yeux et quand les oeillères tombent, l'acceptation. Mais comme on dit c'est pas FINI !!!



Laure Izabel nous entraîne dans une histoire époustouflante, prenante, opressante, perturbante. Avec des lieux décris au point qu'on s'y croirait. Plus on avance dans notre lecture plus ça devient mystérieux, terrifiant, attirant. Elle a sû attiser ma curiosité. Cest mots m'ont captivés, fascinés. Son style percutant m'a convaincu parce qu'il faut bien avouer maintenant j'ai les crocs.



Et la fin est juste ingénieuse, subtil, digne d'une imagination débordante dont l'auteure semble revendre. Je ne peux qu'être impatiente de voir arriver le tome 2 rapidement.



Ce livre est à lire absolument, un Polar fantastique écrit avec finesse et brio et méchamment addictif !!!
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Le fils de... mon boss !

Louka est une personne dont l'enfance a été dictée par une mère croyante et praticante dont la particularité de son fils est intolérable.



Faisant partie de la PJ, adulte il nie toujours ses pulsions, mais tout bascule lorsqu'il rencontre Ethan le fils de son BOSS!



Ethan va pousser à bout les limites de Louka qui peu à peu fait tomber les barrières qu'il a érigé. Quand à lui, ses relations père / fils sont un chaos sans nom, entre engueulades et accrochages constants.



Cette Nouvelle est séduisante, incroyablement sentimentale et les personnages sont attachants et sensibles.



J'ai aimé l'écriture claire de l'auteur, elle m'a emporté dans un tourbillon d'émotions fantastiques. Mais surtout elle m'a fait comprendre que l'on doit montrer l'amour porté à ses proches pour éviter des conflits, des non-dits qui sont les pires choses et peuvent détruire nos relations!



J'ai passé un agréable moment de détente, je vous conseil cette nouvelle attachante!
Lien : http://theowen.canalblog.com..
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Le fils de... mon boss !

Je vous ai déjà parlé de Laure Izabel avec d’autres de ses parutions : OPJ #1 dont je vous donnais mon avis il n’y a pas longtemps, ainsi que Caladrius dont mon avis est sur l’ancienne adresse du blog (si vous voulez le lien, je vous le rajouterai). Cette fois encore, j’ai apprécié la plume de l’auteure, bien que ce soit dans une histoire courte et rapide à lire (moins de 100 pages), j’y ai bien retrouvé son style qui m’avait plu. Ayant eu l’occasion de découvrir Le fils de… mon boss, je ne pouvais passer à côté. J’aurais fini par le lire, mais quand, voilà la bonne question.



Je ne vais pas vous donner trop de détails, c’est une histoire courte, donc je partirais trop vite dans le spoiler. je vais donc vous en dévoiler le moins possible.



Louka, homosexuel refoulé, suite à l’éducation très stricte de sa mère, il a enfoui au fond de lui la personne qu’il est vraiment. Cela dit, il le vit plus ou moins bien jusqu’au jour où Ethan va faire une entrée fracassante dans sa vie. Ethan, c’est le fils de son boss, mais l’attirance peut-elle se faire museler par cette excuse ? Louka tente tant bien que mal de garder au fond de lui ses désirs, son attirance, son envie. Plus facile à dire qu’à faire, et pourtant c’est ce qu’il doit faire ! Ethan est un jeune homme touchant, il assume pleinement son orientation sexuelle, le souci, c’est qu’il ne peut pas s’empêcher de faire des conneries, mais nous allons mettre ce point sur le fait de sa jeunesse.



Combien de fois n’ai-je pas eu envie de crier à Louka de se lacher, d’assumer cette attirance. Sa mère est morte, pas besoin de garder ses leçons de morale d’une autre époque. Merde ! A presque 40 ans on est capable d’assumer qui on est, non !!! En même temps, je peux aussi comprendre Louka, il a toujours vécu en refoulant son homosexualité bien loin au fond de lui, alors devant ce jeune homme qui assume qui il est, qui ne cache pas son attirance envers lui, sa frustration est au maximum. A un moment, il faudra bien lâcher la pression mon cher Louka !



Maintenant que j’ai lu cette parution de Laure Izabel, j’ai encore plus envie de découvrir celles que je n’ai pas encore lues. Je trouve que sa plume est carrément envoûtante, c’est un plaisir de la lire, de voler d’une page à l’autre sans louper un seul petit mot. Une plume que vous devriez découvrir si ce n’est pas encore fait !
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OPJ 1 - Le Centre

Ne pas pouvoir décrocher dès la première page, voila ce qui caractérise en premier OPJ.



Ensuite vous avez l’histoire en elle-même, forcément, une histoire pleine de rebondissements. Nous débutons sur un meurtre, mais attention il ne sera pas le dernier, ce qui donnera à supposer à notre duo d’enquêteurs, Malik et Nat, qu’il s’agit d’un sérial killer. Le premier meurtre ne sera pas sans conséquences sur Nat, car en effet il s’agit de son père qui est retrouvé mort. Au fil des pages, je me suis prise à avoir un peu peur pour lui car certains changements de caractères vont survenir.



Histoire de nous tenir bien en haleine et que l’on ne puisse lâcher notre lecture, l’auteur nous ajoute une dose d’amitié et d’amour, mais la partie principale restant malgré tout leur enquête. Le côté thriller reste la partie la plus importante.



En avançant dans l’histoire, j’ai vraiment commencer à craindre pour leur relation, tant point de vue amical qu’en tant que partenaires sur cette enquête. Et pourtant, je les trouve relativement complémentaire, que ce soit dans l’enquête, ou encore dans la vie normale.



Si vous êtes amateurs de thrillers et/ou de fantastique, vous aimerez forcément OPJ de Laure Izabel.



********************************



Ce que vous venez de lire, c’est ce que j’ai dis lors de ma première lecture. C’est vrai que je ne dis pas grand chose d’ailleurs, on voit facilement que cela ne faisait pas longtemps que je faisais des chroniques, et pourtant, je trouve que je dis l’essentiel de ce que j’ai ressenti.



C’est avec plaisir que je me suis replongé dans ce livre, toujours autant de plaisir d’ailleurs que la première fois, j’aime beaucoup cet univers à la fois thriller et fantastique, un univers prenant du début à la fin. Le fait de connaître le déroulement n’a d’ailleurs rien enlevé à ce plaisir, tout comme la première fois, je me suis laissée porter par les mots de Laure Izabel, par la tourmente de nos deux compères Nat et Malik, par tout ce qu’un acte cruel peut déclencher et faire ressurgir du passé.



Je ne sais pas si une suite est prévue, mais c’est vrai que j’adorerais en avoir une, voir comment ils pourraient se sortir du guêpier dans lequel ils sont tombés, voir ce que leur relation peut amener, en apprendre plus sur ce qui fait de Nat ce qu’il est aujourd’hui, découvrir pourquoi maintenant et pas avant, savoir ce qui a déclenché le changement. Enfin bon, vous aurez compris que je veux une suite 😉 Et puis j’adore l’humour de Nat et Malik, il est parfois un peu au ras des pâquerettes, mais moi j’adore 🙂 Ils forment un duo de choc, un duo surprenant parfois, mais un duo que l’on ne peut qu’apprécier.
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OPJ 1 - Le Centre

En premier lieu, je remercie Masse Critique et les éditions L'Ivre Book de m'avoir envoyé ce livre.



Au départ, j'étais plutôt sceptique sur le côté "roman policier/fantastique". On ne sait pas à quoi s'attendre et on peut tomber sur le meilleur comme sur le pire !



Pour OPJ 1, j'ai eu de la chance, je suis tombée du bon côté !



Le prologue commence par les pensées d'un homme - ou d'une bête ? - qui s'abandonne à la tentation de tuer quelqu'un.

L'histoire est ensuite racontée du point de vue de Malik, rasta, arabe, et surtout commandant à la police judiciaire de Paname. Avec son collègue/colocataire, ils se rendent sur les lieux d'un crime un peu particulier qui va chambouler leur existence.



Du suspense, du sang - ou pas ! - et un soupçon d'érotisme, mélangez le tout et vous obtenez OPJ 1 !



Alors pourquoi 4 étoiles et pas 5 me direz-vous ?



Tout d'abord parce qu'il y a quelques coquilles dans le texte. Alors je peux passer sur un espace en trop mais à certains endroits il manque carrément des mots ! A deux endroits si je ne me trompe pas ! Rassurez-vous tout de même, cela n'empêche en rien la compréhension de l'histoire !



Et le deuxième petit point "négatif", c'est qu'on réalise très (trop) rapidement qui est derrière tout ça. Certains passages ou certaines réactions des personnages sont cousus de fil blanc. Cependant, ça n'est pas rédhibitoire, l'intrigue de l'histoire reste malgré tout complète !



Bien qu'il y ait des petits points négatifs, je vous conseille tout de même de le lire. Ç'a été pour moi une super découverte et j'ai hâte de lire le tome 2 !!
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OPJ 1 - Le Centre

C'est l'histoire de deux amis, deux potes, deux colocataires. Avec ce postulat, on pourrait évidemment penser à "Friends" puisque même les titres des châpitres, commençant quasiment tous par "Celui qui ...", nous ramènent à la série. Mais la comparaison s'arrête bien là. Le premier c'est Nat, plutôt BCBG, d'un tempérament calme et organisé. Le second c'est Malik au style rasta, fan de reggae, et bien plus désordonné. Deux coéquipiers qui bossent à la PJ, des OPJ (officiers de police judiciaire) et enquêtent sur un meurtre qui a eu lieu du côté de Montmartre, dans les jardins du Sacré-Cœur. Et l'un d'eux est directement concerné par ce crime...



Laure Izabel, nous plonge dans un Paris caniculaire, avec une ambiance auréolée de fantastique. L'enquête est menée par ces deux personnages que tout semble opposer.

Malgré cette histoire plutôt sombre voire cauchemardesque par certains moments, l'humour est présent, parfois cynique d'autre fois caustique, mais bien là. En revanche, on peut regretter une intrigue un peu trop cousue de fil blanc et donc sans réel surprise jusqu'à la fin qui laisse une ouverture pour une suite. En espérant que cette suite apportera des réponses à beaucoup de questions restées en suspens.
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Le fils de... mon boss !

Assez court et c'est dommage, car j'ai trouvé le style de l'auteur très plaisant, et j'aurais bien poursuivi la lecture de cette histoire qui m'a bien fait rire.
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