Je ne peux pas, Liv, me chuchote-t-il. Pas avec toi. Parce que, avec toi, j'ai peur de commencer et de ne plus pouvoir m'arrêter.
Pendant longtemps, j'ai pensé que se souvenir était source de chagrin, je sais maintenant que cela peut aussi engendrer la joie. Parfois, il faut juste s'offrir le luxe d'oublier.
Entoure toi d'amour et tout ira bien.
l faut s'attarder sur le meilleur et laisser le reste de côté. Au final, seul l'amour que tu as reçu et donné compte.
Un sourire ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois immortel.
C'est curieux que ce qui nous paraît vital à un moment perde autant de son importance au fil du temps.
Tous les rêves ne sont pas destinés à devenir réalité. L'envie est une chose, le besoin en est une autre.
Il n'existe pas de cocon parfait où être à l'abri de la souffrance. Se confronter aux autres expose au chagrin, mais s'en tenir éloigné impose une terrifiante solitude.
Sème la beauté, la poésie et l'amour autant que tu le peux, car il n'y en a jamais assez. De plus, ce qui est donné n'est jamais perdu, cela te reviendra. Pense à regarder autour de toi,d'autres le font aussi très bien.
Avec la vérité, on sait à quoi s'en tenir. On ne s'imagine pas que tout va bien alors que ce n'est pas le cas.
Rire pour effacer la tristesse, rire jusqu'à en pleurer.
J'aimerais vivre dans une boule à neige, là où rien ne pourrait m'atteindre et où ce serait tous les jours Noël.
On ne connaît vraiment quelqu'un que lorsque ses chagrins deviennent un peu les nôtres.
Il n'y a pas voyage plus prégnant qu'un souvenir. Bruits, odeurs, images et émotion, tout y est.
Un peu de couleur ne peut pas faire de mal pour affronter la vie.
Quand la vie est compliquée, il faut s'inventer des histoires. Ainsi, tu peux rêver les yeux ouverts. Tu gardes les pieds sur terre, mais ton esprit vagabonde au gré de ta fantaisie.
Il y a des moments où tu dois te débrouiller par toi-même et d'autres où tu dois accepter de l'aide. Le plus dur est de faire la différence.
24 décembre... dernier jour d'ouverture à la clientèle pour le grand magasin "Les élégantes". Dernier jour pour Pepper qui ne reviendra pas pour les derniers travaux de fermeture. Elle connaît depuis des mois cette fermeture prochaine du magasin mais elle n'est pas prête...
Aussi, après avoir offert des boules de neige faites maison et personnalisées à ses plus proches collègues, elle souhaite rester plus longtemps pour immortaliser le magasin où elle a travaillé pendant 4 ans avec son appareil photo argentique. Un joli cadeau de sa grand-mère pour lui permettre notamment de conserver les émotions ressenties.
Pour sa sécurité, Joaquim va rester à ses côtés. Ils fermeront le magasin une fois les photos prises.
Mais c'est la nuit de Noël... pleine de magie... Et Pepper et Joaquim vont, malgré eux, se retrouver enfermés dans le magasin. Ainsi, ces heures vont être inoubliables ! Au fur et à mesure du temps qui passe, les failles, faiblesses et craintes de l'un et de
l'autre vont se révéler, ils vont se confier... et Pepper va, pour une nuit, toucher les étoiles !
Pepper, élevée par Granny, sa grand-mère anglaise, est une jeune femme franche et solitaire. Elle a dressé un mur entre elle et ses collègues, une barrière qu'une minorité de personnes a réussi à franchir. Jo, lui,
est un mystère avec sa haute stature et ses mots bizarres !
Qsuelle belle histoire ! un livre rempli de poésie, de tendresse, de douceur, de tout ce qui peut créér un coup de coeur !
J'ai adoré la plume, l'histoire, la magie de Noël avec les différentes activités de Pepper et Jo. Que serait Noël sans une belle table, sans partage, sans activité, sans cadeau, aussi minime soit-il, et sans ce petit chat appelé "Chance" !
J'ai beaucoup aimé les belles phrases, les idées poétiques, les messages délivrés par les contes revisités par Granny ainsi que les dessins au début de chaque chapitre.
Vous l'aurez compris, cette histoire douce, belle, tendre est un coup de coeur pour moi. Merci Laureline, merci Joaquim et merci Pepper, la petite étoile...
— Tu n’as pas pris une de ces combinaisons pyjamas pour adultes avec des oreilles d’animaux sur la capuche, récemment ?
Elle est presque sûre de l’avoir aperçu, un soir, juste avant la fermeture, acheter ce vêtement régressif. Il sourit d’un air penaud. Clic !
— Non. Enfin, si.
Pepper hausse les sourcils.
— Et tu la portes ?
Percevant le scepticisme dans le ton de la jeune femme, Joachim se redresse et reboutonne son gilet.
— Babeth les avait commandés, persuadée que ça ferait un carton et ça a été un échec. J’en ai juste pris quelques-unes en prétextant des cadeaux pour ma famille.
— Combien ?
— Dix… dix-huit.
C’est ce que j’aime à Noël : ces heures, trop brèves, durant lesquelles on a le droit de croire que tout est possible.