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Citations de Laurence Kleinberger (16)


Lotte est sûre d'une chose : elle préfère les morts aux vivants. On espère trop des vivants ! On espère déjà qu'ils restent en vie, surtout lorsqu'on est médecin ou qu'ils sont nos patients.
Tandis que les morts présentent cet avantage qu'ils n'offrent plus rien à espérer. On ne peut pas faire d'erreur de diagnostic avec mort et même si c'était le cas, il ne pourra jamais être plus mort que mort. C'est pour ça qu'elle a bifurqué vers la médecine légale lorsqu'il a fallu se spécialiser.
Elle pense qu'elle n'aime que les morts la Zygband. En réalité, elle aime bien trop les vivants pour risquer de les perdre, mais pour accepter ça il lui faudrait au moins dix ans d'analyse trois fois par semaine et elle n'est pas prête, mais pas prête du tout à s'allonger sur le divan...
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...la nuit, Marie entend la sorcière qui joue avec son stylo à quatre couleurs : ça fait "clic, clic, clic" au fond du cartable.
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Je te donne mon jouet préféré, mon Zinzin adoré... Parce que, tu sais, les cadeaux c'est comme les câlins, c'est meilleur quand c'est donné de bon cœur."
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- Tu l'as vu ? Tu as vu comme il était beau ? Ce regard triste et sombre, ces poils de torse à peine grisonnants... Oh mon dieu comme je regrette d'être aussi vieille !
- Mais il faut arrêter avec ces idées préconçues Alma ! L'amour n'a jamais été une question d'âge... Et si vous voulez tout savoir, Dugland est dingue de vous. Il cherche un moyen de prendre vingt ans dans la tronche pour vous séduire.
- Roooh, le grand fou, murmure Poupette en s'éloignant toute guillerette.
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"Le coup de la valise, c'est la maladie. Mais moi qui connais ma mère depuis toujours, je sais bien qu'il y a autre chose."
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" Je farfouille dans mes poches pour lui payer la somme exacte, pas question de laisser un pourboire à cet abruti. Et puis je pars en courant chez ma mère, je vais l'installer chez moi. Un pogrom démarre à Paris les mecs, un pogrom ashkénaze ! Comme si un pogrom séfarade, c'était envisageable. Des fois, je pense vraiment des conneries.
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" Je parle beaucoup seule et je parle dans ma tête, mais j'ai du mal à parler à ma mère parce que, ma mère, elle n'imprime plus."
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Tu as encore oublié tes affaires? Un jour, tu oublieras ta tête!
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On n'a jamais appelé Luce que par son prénom. C'est un prénom qui va vite et il est difficile de le raccourcir. Sauf à l'appeler Lu, comme les petits beurres... Lulu c'est gentil, ça coule tout seul et ça ne mange pas de pain.
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"De son vivant, j'ai jamais détesté Gérard, mais c'est dingue ce que je pouvais m'abstenir de l'aimer quand j'y pense... Et même quand j'y pense pas c'est dingue. C'est archi-dingue ouais. Je parle d'Aimer avec un grand A."
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"Kévin - c'est pas son vrai nom - c'est le fils de Gérard. Il se prénomme modestement Archibald, mais je l'ai toujours appelé Kévin, tout simplement parce qu'il est con."
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Sur un air de Zorro
"- Un spermato qui surgit hors du phallus
Court vers la gonade au galop
Son nom il le signe à la pointe du flagelle
D'un S qui veut dire Spermo."
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"-Rien ne sera plus comme avant, pense-t-elle, pourtant avant c'est toujours mieux qu'après parce qu'avant est sans surprise, alors qu'après, c'est inconnu."
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- Tu veux manger de la barbe-à-papa ? lui demandait gentiment sa mère.
[...] La petite observait les énormes flocons perchés au bout d'une baguette. Elle avait toujours cru qu'il s'agissait de ballots de coton rose, comme ceux que sa mère plaçait dans un flacon de verre sur la tablette de la salle de bains. Des cotons pour géants qu'on rangerait dans un réservoir de cristal colossal posé sur un énorme lavabo. Cette explication suffisait à l'enfant. Mais brusquement, le coton devenait la barbe de son père...
Ainsi donc, c'est là qu'il l'accrochait après l'avoir rasée ?
Luce avait toujours connu son père glabre et dans le fond, elle n'avait aucune idée de la couleur de son système pileux.
La petite se représenta brièvement les poils de son père lui caresser les dents de lait et glisser dans son gosier et elle en fut malade, mais sincèrement malade : de brusques giclées de vomi arrosèrent sa robe à smocks bleue ainsi que le chemisier en dentelle de maman. Elle hurlait d'horreur. L'horreur des poils, l'horreur de son dégueulis et même l'horreur de son horreur.
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"Ginette, la fameuse Ginette, qu'a fait son stage à Paris ! Elle est séns doute repassé rue Dufilho pour récupérer ses culottes ventre plat ?"
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Lotte Zygband ! Pas facile à porter tous les jours...
Longtemps, Zygband s'est demandé si ses parents l'avaient prénommée Lotte pour l'emmerder ou s'ils étaient simplement complètement idiots ? Il lui était difficile de trouver une explication d'autant qu'elle les avait si peu connus... Elle décida un jour qu'ils étaient juste un peu cons et ça lui permit de leur pardonner.
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