Citations de Laurène Reussard (86)
- Mon coeur bat trop fort. Je crois qu'il va s'échapper de ma poitrine.
Evan sourit, faisant glisser mon pouce le long de sa douce lèvre.
- Ce serait regrettable. Mais dis-moi beauté, je croyais que tu n'avais plus de coeur ?
- Moi aussi, je le croyais.
Je prends une profonde inspiration. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je raconte. J'ai juste besoin de tout laisser sortir.
- Et c'est quand la douleur du vide que tu as laissé dans mon coeur se fait ressentir que je me rappelle en avoir un.
Parfois, quand on a mal, on oublie que les autres peuvent avoir des problèmes, eux aussi.
- Tu n'est plus seule dans ton combat, Héloïse-avec-un-H.
C'est pile les mots dont j'avais besoin pour m'abandonner complètement. La tension entre nous atteignant son paroxysme, je referme ma bouche sur la sienne. Pendant un instant, nos lèvres ne bougent pas, comme pour prendre le temps de rencontrer. Puis c'est lui qui m'embrasse, vraiment cette fois-ci. Le mouvement rapide de ses lèvres et leur douceur créent un magnifique contraste qui me liquéfie sur-le-champ. Seule sa main qui a trouvé refuge dans le creux de ma taille m’empêche de m'effondrer. Quand ma langue est enfin prête à accueillir la sienne, il la caresse avec expertise, plongeant sa main libre dans mes cheveux. Il me semble tiraillé entre le désir de se laisser aller et le besoin de garder le contrôle. J'entoure son cou de mes bras, me pressant davantage contre lui. Il dois sentir les tremblements de mon corps, preuve que je tout suis aussi bouleversée que lui. C'est cette connexion nouvelle entre nous qui abat ses dernières résistances et nous plonge dans une vague de plénitude. Personne ne m'a jamais embrassée comme Roméo m'embrasse à l'instant. Avec autant de tendresse, d'affection... de respect. Et pour la première fois depuis longtemps, j'ai le sentiment de compter pour quelqu'un.
Si l'hypocrisie était un crime, je n'imagine pas la longueur de la liste des prisonniers.
— Peut-être qu’on détruit surtout les gens qu’on aime.
H- Mais il faut que tu saches que si tu t'engages avec moi maintenant, tu vas être enchaîné et je ne te laisserai pas partir de sitôt.
R- Ça tombe bien, j'adore être enchaîné.
Toi, t’as un truc. Un vrai truc qui fait que quand tu souris, il y a tout qui déconne chez moi. Et que je deviens un pauvre con, aussi.
« Prestigieuses ». Ce mot me fait tiquer. Pourquoi le prestige est-il toujours associé à la notion de réussite ?
— Je me doute que ce n’est pas simple, poursuit Eden. Mais c’est ta vie, Vic. La tienne. Et si tu veux mon avis, mieux vaut essayer et risquer l’échec plutôt que de continuer à s’ignorer soi-même.
- Parfois je me dis que j'ai trop de cicatrices pour fonctionner normalement.
- Ces cicatrices, c'est la preuve que tu vis. Et tout le monde ne peut pas s'en vanter. À toi d'en tirer une force.
- Vanessa et toi êtes différentes. Toi, t'as un truc. Un vrai truc qui fait que quand tu souris, il y a tout qui déconne chez moi. Et que je deviens un pauvre c*n, aussi
Les gens n’aiment pas la perfection, car elle leur rappelle justement à quel point ils sont imparfaits.
Mais tous les coeurs n'ont pas la chance de battre. Et parfois, des battements de coeur ne suffisent pas à faire vivre, réellement vivre quelqu'un.
Peu de temps après, je me retrouve devant la maison d’Evan. J’entre sans sonner, par habitude, même son père n’est plus choqué de mes manières. La première fois que je suis venue chez lui, Evan m’a dit très distinctement « Fais comme chez toi ». Les invités ne prennent jamais cette phrase au pied de la lettre et les hôtes la disent pour être polis.
L'amour devrait toujours être comme ça. Constitué de hauts et de bas, de désaccords et d'éclats de rire, mais surtout d'un profond respect et de vrais moments partagés.
Tout le monde se soucie du regard des autres, Héloïse. Et ceux qui prétendent le contraire sont des hypocrites.
T'aimer n'a jamais été une perte de temps. C'est moi qui suis désolée de ne pas avoir été à la hauteur.
Je déteste cette manie qu’a la société de vouloir nous ranger dans des cases cloisonnées, afin que nous formions des petits groupes distincts bien rangés.
"- Et si tu devenais sympa avec moi ? Je veux dire tous les jours.
Je me braque aussitôt. La légèreté de ce moment résidait justement dans l'omission de notre conflit.
- La sympathie ne se commande pas, elle se mérite.
- Tu es dure. Plus qu'avant, déclare-t-il.
[...]
- C'est perturbant, parce que tu restes toi... Mais il y a cette amertume qui te rend distante avec les gens.
- Distante avec toi, je le corrige.
- Pourquoi ?
- Parce que je te déteste."
- Je t’aime parce que tu es toi, Mia Castez.