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Critiques de Laurent Quenneville (53)
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Ma rue à moi

Une très belle découverte.

Un livre formidable. Des mots, des phrases et des images si bien choisis qu'ils activent instantanément votre imaginaire. On compatit immédiatement aux souffrances du héros de ce conte, tellement elles sont bien peintes.

Quel plaisir m'a apporté Laurent à la lecture de son livre ! De quel air nouveau et frais il a inondé mon esprit.

Penser l'imaginaire, c'est s'envoler.

une leçon intime d'introspection.



Quand l'amour des mots sert l'imaginaire.

Je me suis régalé.
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Ma rue à moi

L'univers onirique du roman m'a totalement envoutée et je n'ai pas lâché le livre avant de l'avoir fini. L'auteur nous emmène avec poésie dans une réflexion sur le temps et la chute du livre est totalement inattendue, ce qui rend la lecture haletante. Merci Laurent !
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Ma rue à moi

Une promenade au fil des mots qui nous emporte dans l'univers magique de Lucien, à travers différents tableaux tous intrigants et surprenants...

J 'ai eu la chance de connaître Laurent Quenneville adolescente, mais je n'imaginais pas qu'il savait manier la plume avec autant de brio et d'imagination! Je gardais de lui l'image d'un garçon qui adorait les voyages, qui en faisait sa force de vivre; avec "sa rue à lui", il voyage toujours et nous fait également voyager loin, nous emportant dans son escapade ...
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Ma rue à moi

Il est des livres qui se dégustent comme le bon vin, par petites gorgées. C’est le cas de "Ma rue à moi", dont la toute première phrase annonce la beauté: "Je marchais sur les pages de mon livre comme dans une forêt, les yeux sur les mots, évitant les mauvais, admirant les beaux". Ainsi du voyage de Lucien au pays des mots ; fuyant les fourmis, les murs blancs et Me. Petiteigne, il s’engage dans une déambulation hypnotique parmi des ruelles de phrases, des tapis d’adjectifs, des roues et des précipices, à la découverte de soi.

Si l’inconscient est un langage, ce conte en est l’illustration : à la fois chaotique et poétique, lumineux et triste, furieusement vrai et totalement fou… Une expérience littéraire rare.

L’épilogue est un après-coup grâce auquel tout s’éclaire, même si le mot tourniquet prend alors une sombre tournure. Mais n’est-ce pas le privilège du grand âge, que celui d’un retour en enfance, un retour à des souffrances anciennes comme une chance de réécrire l’histoire ? Nos cellules portent la mémoire d’un traumatisme que les mots finissent par guérir : tel est le fil de sens qui traverse, à mon avis, cette drôle de rue.

Certains livres vident la tête, d’autres la remplissent. "Ma rue à moi" est de ces derniers, assurément.

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Ma rue à moi

Très beau livre. Magnifique je l'ai lu en 2 jours j'avais envie de connaître la fin et en même temps que cette histoire continue on est embarqué dans un monde à la Lewis Carroll.En lisant cette histoire on a vraiment l'impression d'être dans un film.J'ai adoré !!!Il faut que ce livre devienne un film trop beau !!!
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Ma rue à moi

Un roman happant, prenant du début jusqu’à la fin.

L.QUENNEVILLE, nous embarque dans la magie des mots, accentuant l’émotion à travers les lettres, une imagination débordante !



Ce roman, tout en mouvement, est un voyage empreint d’innocence, d’émotions, de croyances de douleurs et de rêve.



Merci Laurent pour ce beau voyage avec Lucien !
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Ma rue à moi

J'aime beaucoup le style d'écriture de l'auteur.

Cependant étant assez Terre à terre j'ai mis un peu de temps à entrer dans l'univers de Lucien.

J'essayais sans cesse de trouver un parallèle avec la réalité.

Mais une fois que je me suis laissée aller, j'ai adoré !



Je vous le conseille vivement !

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Ma rue à moi

Ce livre est un doux voyage de lettres, de mots, où chacun d'entre eux n'est pas placé au hasard, où chaques phrases, chaques virgules, chaques points fait répercuter en vous, tel une vague, un torrent d'émotions. De la boule dans la poitrine, au sourire qui ne part pas.

Laissez vous emporter par ce flot organisé de mots au sens percutant, qui vous enmèneront au delà des lignes, des lettres, à la découverte de l'être qu'est Lucien, de son histoire, qui, reflète la vie. Sa vie, ma vie, vos vies.



Vous pouvez aussi voyager à travers ce roman avec vos enfants/ados (en lecture commune par exemple) l'univers leurs parlera.



En résumé, une très très bonne lecture. Addictive. Douce et puissante à la fois.
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Ma rue à moi

C'est l'histoire de Lucien.

Il est bloqué dans un corps dont les membres sont "en grève", condamné à regarder les murs et le plafond blancs... si blancs... cet horrible blanc.



Une petite voix ou 2 lui rendent alors visite et lui expliquent qu'il est temps pour lui de descendre "explorer son précipice"...



Pour cela, il doit traverser l'un de ses murs blancs et monter à bord d'une phrase comme l'on monterait à bord d'un train.

Le voilà donc lancé dans une incroyable aventure !

Lors de ce voyage hors du commun, il va faire la rencontre de tout un tas de personnages surprenants dont un Rat multicolore, l'Ombre de madame petiteigne, une lettre O clandestine à fort accent, une vieille fourmi grise restauratrice de lettres abîmées, Chloé la petite pianiste au clavier aquatique et la  vieille dame qui lui ressemble tant...



Le voyage ne sera pas de tout repos, il devra affronter les éléments et une temporalité nouvelle, essuyer plusieurs tempêtes en tous genres, prendre part à une véritable révolution littéraire !



Ce roman, que l'on peut qualifier de conte est assez déroutant.

Au début c'était très (trop ?) fantastique pour ma petite tête pour que j'y entre facilement et puis une fois que j'ai réussi à bien me plonger dans l'univers de Lucien, une fois que j'ai commencé à entrevoir certains signes aussi sans doute...  Alors je n'avais plus qu'à profiter du voyage aux côtés de Lucien.



C'est un très très beau roman
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Ma rue à moi

Comment commenter un livre d’une telle intensité, d’une poésie aussi raffinée ? Alors, je demande tout d’abord à l’auteur de m’excuser pour cet avis si fade face à la beauté de ses pages.



Je ne pleure jamais en lisant un livre. C’est la première fois que mon émotion ne peut s’exprimer qu’à travers les larmes. Comment un auteur a-t-il pu à ce point me chambouler ? Parce qu’il m’a embarquée dans un voyage intérieur et m’a fait toucher les profondeurs de mon âme. Parce que s’il « raconte » l’histoire de Lucien, il raconte aussi la notre et nous emmène à sonder nos peurs, nos angoisses, nos bonheurs et nos joies.

La véritable question de ce roman pourrait-être : Que se cache-t-il sous l’apparence des choses ? D’ailleurs, « Ma rue à moi » sous sa presque simplicité de surface, est un boite que l’on ouvre et qui dévoile des trésors de poésie, d’imagination, d’ émotions et d’humour. Comme Alice au pays des merveilles, nous pénétrons dans une contrée étrange, dans laquelle, les formes, les mots ont une toute autre matière que dans notre réalité. Mais, ceux-ci, justement ne sont pas si irréels que cela puisqu’ils décrivent notre moi le plus profond. Il faut aller découvrir son propre précipice, aussi déroutant soit-il, pour réapprendre à vivre, à se connaître, pour trouver un sens à notre existence, à nos souffrances, à nos rêves. « il faut que tu ailles à la découverte de ton précipice… Celui que nous avons tous et qui fait très peur. Apprendre qui tu es avant d’apprendre qui sont les autres es la première démarche que tout homme devrait entreprendre avant de faire le premier pas »

Ce roman est un conte initiatique lumineux, triste, plein de promesses et de fous-rires, plein de renoncements et d’espoir. Entrer dans ses pages, c’est se découvrir soi en se laissant emporter sur les vagues, basculer par les tempêtes et se reposer sur les plages du rivage. Nous voguons de métaphores en métaphores, les mots et les phrases deviennent notre bateau, les personnages nos guides.

« A l’horizontalité des mots se dresse toujours une pensée et on ne voyage jamais aussi bien qu’avec les mots »

« Je marchais sur les pages de mon livre comme dans une forêt, les yeux sur les mots, évitant les mauvais, admirant les beaux. En remontant une longue, très longue phrase je tombai sur un tapis de doux adjectifs, je m'y prélassai un bon moment, respirai à plein poumons, caressai quelques belles majuscules quand je vis passer un convoi d'autres phrases encore plus savoureuses. Je courus aussi vite que je pus pour le rattraper, ce que je réussis malgré les embûches de certains adverbes et autres interjections. Je m'accrochai in extremis à la queue d'un Q pour me hisser sur le convoi. »

L’épilogue est époustouflant, car il éclaire tout ce qui précède et nous invite à lire une seconde fois le roman, d’une toute autre manière.

Merci monsieur Quenneville, je relirai votre écrit, l’offrirai à mes enfants, à mes amis.

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Ma rue à moi

L’histoire de ce personnage nous tient en haleine du début jusqu’à la fin.

Au fil de la lecture, on s’attache à ce petit garçon Lucien. Le déroulement de ce conte est rendu encore plus attachant par l’auteur Laurent Quenneville qui a une écriture remplie de poésie et une maîtrise parfaite de la langue française.







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Ma rue à moi

Lucien est alité. Il est entouré de murs blancs, trop blancs, et aimerait être capable « d'arracher d'un coup sec tous ces tuyaux pleins de fausse vie ». L'ensemble de ses membres, tous, les 224, vient de lui annoncer une grève surprise. Il décide alors de ralentir son coeur pour être enfin libéré et ainsi « Adieu les fourmis ! Les ombres envahissantes ! Les membres réfractaires ! » Mais voilà qu'une petite voix l'interpelle, lui conseillant qu'au lieu de se plaindre, il ferait mieux d'aller voir derrière ces murs et d'aller à la découverte de son précipice, pour apprendre qui il est. Un seul moyen pour entreprendre ce voyage, embarquer à bord d'une phrase, saisir la première phrase intéressante qui passe et sauter dessus.

Lucien va alors nous embarquer avec lui dans ce périple initiatique extraordinaire et époustouflant.

Imaginez un quai avec des phrases de toutes sortes arrimées au ponton et Lucien devant en choisir une. La vue de ces phrases le conduit à des réflexions existentielles et lui procure d'étranges sensations. Et même de terribles émotions et d'horribles frissons vont l'étreindre à la découverte d'une certaine phrase à la police impressionnante.

J'ai été stupéfaite par l'originalité et l'imagination débridée dont a fait preuve Laurent Quenneville dans ce roman, à l'allure de conte, pour aller à la rencontre de soi-même et comprendre qui l'on est et j'ai été éblouie par cette écriture magnifique, ciselée et unique, au vocabulaire riche. Ma rue à moi est une véritable ode aux lettres, aux mots, aux phrases, à la littérature en général.

L'auteur jongle avec les mots, avec les phrases mais son récit teinté de poésie n'est pas pour autant dénué d'humour, notamment lorsque Lucien va faire connaissance avec cette lettre étrangère, cette lettre grecque Oméga. Ce sera l'occasion pour l'écrivain d'évoquer entre autres les langues mortes, la mondialisation, les migrants. Et lorsque « ce O deux fois plus grand mais non fermé et muni de deux pieds qui dépassaient de sa base et qui lui donnaient l'allure de Charlot », parle à Lucien avec l'accent, je suis restée comme lui bouche bée ! de même lorsqu'il va se retrouver dans la manifestation des lettres, en présence malgré lui du z qu'il n'avait pas reconnu, à sa question : Qui es-tu ? Celle-ci répondra : Za ne ze voit pas ? Ze suis la dernière pardi !

Quant à l'épilogue, il m'a permis d'éclairer ma lecture et de mieux comprendre certains épisodes de cette expédition onirique. Tellement sous le charme, je n'ai pas résisté à une deuxième lecture, ce qui m'est plutôt inhabituel, afin de m'imprégner encore davantage de ce si bel ouvrage !

La force de l'auteur est d'avoir fait de cette aventure fictionnelle, un propos universel qui touche chacun de nous.

Ma rue à moi, ce roman aux nombreuses métaphores devrait combler tous les amateurs de belles lettres et de beaux mots !

Je remercie Julie qui m'a permis cette magnifique découverte !


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Ma rue à moi

L’histoire de Lucien est étonnante, déroutante, angoissante parfois mais, patience, il faut aller jusqu’à la révélation finale pour en apprécier toute la saveur.

Ma rue à moi, de Laurent Quenneville, débute dans une chambre d’hôpital aux murs blancs. Lucien est allongé. Son corps refuse de bouger. On ne sait trop quel âge il a : 8… 9… 10 ans…

Ce qui est sûr, c’est qu’il a froid, n’a plus d’appétit et qu’il a peur de Madame Petiteignes, la Directrice. Heureusement, Joseph, l’interne béninois est à son écoute et lui donne une couverture.

Alors qu’il est en plein désespoir, il entend une voix, dans un coin de sa cervelle, qui l’incite à réagir, à explorer « son précipice », découvrir qui il est exactement. Cette voix intérieure, est-ce sa conscience, son subconscient ? Il ne sait pas mais motivé par elle, Lucien David décide de traverser le mur blanc de sa chambre…

Commence alors un bien étrange voyage marqué par les phrases, les lettres, leur taille, leur corps, leur police, termes techniques qui intriguent. Laurent Quenneville démontre alors une imagination fertile avec de riches trouvailles sur ces phrases qui vous embarquent et ces lettres qui luttent pour ne pas être oubliées, comme cet omega, ce O grec, sorte de travailleur émigré heureux de trouver un poste déclaré sur la devanture d’un restaurant proposant des spécialités grecques, bien sûr !

Enfin, il y a Robert, le rat au pelage multicolore qui a subi les effets secondaires causés par les médicaments. Il lui renifle le ventre, parle de son cousin, le rat des champs victime d’un nouveau produit pour faire pousser plus vite sa récolte. Au fait, il s’appelle comme son voisin de chambre…

Au fil de ma lecture, je suis intrigué par « ARBEIT MACHT FREI » qui revient à plusieurs reprises comme « A 349507 » dont l’épilogue résoudra l’énigme. Avec toutes ces rencontres, cette Chloé si belle dont il tombe aussitôt amoureux avant qu’elle disparaisse et cette rue, cette maison, ce désert, tout ce sable se révélant un amoncellement de lettres… Que de mystères ! Que de questions !

Ma rue à moi est d’une écriture soignée offrant quelques mots rares au passage comme épair, arénacé ou encore haftling, mot allemand signifiant détenu, prisonnier… Les chapitres assez courts ne sont jamais ennuyeux même si, à plusieurs reprises, je me suis demandé où Laurent Quenneville pouvait bien m’emmener.

Inévitablement, j’échafaudais des hypothèses se révélant inexactes au fil des pages et je salue le talent de l’auteur qui a su me conduire au bout de l’histoire de Lucien David avec tact, imagination, un peu de fantastique, beaucoup de poésie et tellement d’humanité.


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Ma rue à moi

Lucien est allongé, à l'hôpital semble-t-il, son corps fourmille et lui interdit de se lever. Une voix dans sa tête lui dit de traverser le mur face à lui pour aller à la recherche de son précipice. A sa suite on embarque sur une jolie phrase : «Aussi loin que tes rêves te porteront…» !



Le voyage le malmène et nous malmène à notre tour. Il le débarque au pays des lettres et des alphabets, de toutes casses et toutes fontes, de rêves en cauchemars jusqu'aux confins de ses souvenirs !



Etrange et troublante lecture, imaginative et poétique ! Il faut se laisser porter par les mots, les flots, les réminiscences de Lucien sans chercher à comprendre. Petit à petit la compréhension nous envahit et la tristesse en bagage ! le pouvoir des mots !



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Ma rue à moi

J'ai été attirée par la couverture qui m'a donné envie de découvrir cette histoire. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'avoue que j'ai été embarquée dans une sacré aventure. Dans cet étrange voyage, vous suivrez Lucien dans la recherche de ses limites et de ses souvenirs.

On sent que l'auteur est un vrai amoureux des lettres et des mots et ces derniers le lui rendent bien 😉

Un univers poétique parfois déroutant, issu d'une imagination débordante, comme dans un film de Tim Burton 😊

Si vous avez envie de lire un texte original, passez par la rue de Laurent, c'est comme un tour de manège : ça vous donnera le sourire!
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Ma rue à moi

Une histoire étonnante qui sort de l'ordinaire.

Ça vacille entre lettres, mots et phrases.

Un roman dingue et à la fois croustillant.

Une jolie plume, de très bonnes idées et de l'humour, ce qui donne un cocktail rafraîchissant.

Une jolie découverte que je conseille.
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Ma rue à moi

« - Qui es-tu vraiment ? - Celle qui te maintient en vie. Ta petite voix intérieure. Celle qui te permet de te faire jaillir l’étincelle. Ton instinct, si tu préfères. D’autres préfères m’appeler l’inconscient ou le subconscient. Enfin, appelle-moi comme tu veux. Je ne me vexerai pas. Et sois tranquille, mon garçon, quand tu auras franchi l’un de ces murs, je partirai. »



Le petit Lucien est entre ces murs. Des murs blancs pas très accueillant. D’autant plus que Lucien a en horreur ce blanc !Couché dans son lit, Lucien à froid et ses membres douloureux ne lui répondent pas toujours. Mais de son esprit vif, des voix résonnent en lui. Entre son instinct et la voix de la raison, le petit garçon va alors vers son chemin intérieur. Un bien étrange cheminement qui le mènera d’un point A à la lettre z...



Vous ne comprenez pas tout ? C’est normal ! Ce récit est comme un puzzle qui ne se rassemble qu’à la fin. Un conseil ? Ne réfléchissez pas trop à votre lecture et laissez vous porter par le fil de pensée de notre personnage. Comme on dit : tout vient à point à qui sait attendre. Laissez aller votre imagination, nous naviguons dans l’esprit du personnage. L’introspection prend ici tout son sens et la plume de l’auteur est travaillée subtilement.

Mes chères lectrices et chers lecteurs, si vous aimez l’interprétation, ce livre est aussi abstrait qu’intellectuel. Il mériterait une deuxième lecture pour lui donner une tout autre saveur après les révélations au dénouement. C’est à coup sûr une lecture peu ordinaire ! Si votre curiosité est titillée, c’est peut-être l’occasion pour vous de découvrir ce qui se cache derrière tant de mystères 😉
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Ma rue à moi

Embarqué dans cette apparence qu’on appelle la Vie…



Si, avant la lecture, le titre ‘ma rue à moi’ évoquait pour moi un univers plutôt réaliste, quelle surprise de me voir embarqué - c’est bien l’impression sensorielle vécue - dans un parcours initiatique aussi surprenant que bouleversant par son contenu comme par sa langue. La phrase, pourtant légère, nous amène dans les profondeurs de l’âme sur un parcours que l’on voudrait comprendre et diriger par notre pensée, mais l’auteur ne nous laissera pas le loisir. De prose en poésie, ce conte pour adultes se déroule d'interrogations en énigmes. Comme mes occupations m’empêchaient de le lire d’une seule traite, je l’ai lu en épisodes. J’ai voulu sortir de ce bateau ivre qui me bousculait et me dérangeait, mais à chaque fois je devais y retourner, attiré par ce personnage que je n’arrivais pas à définir. Etait-il enfant ou adulte ? Etait-il triste ou joyeux, courageux ou lâche ? Seules les dernières phrases m’ont apporté les réponses qui sonnaient comme autant de nouvelles questions, seul l’épilogue m’a confirmé qu’il était indispensable d’accepter de me perdre avec le protagoniste sur un chemin qui ressemble au notre et qui mélange le réel tangible et l'onirique dans cette apparence qu’on appelle la Vie.

Et au bout du bout, avec les clés de l’épilogue, je sais que je ne pourrai pas m’empêcher de retourner avec plus d’émotion encore à « ma rue à moi» .
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Ma rue à moi

Magnifique. On pense d'abord s'embarquer dans un conte, peut-être à la Lewis Caroll, mais il n'en est rien. Rien n'est laissé au hasard, et chaque moindre détail, chaque symbole (et ils sont nombreux !) prend son sens... à la fin.

Le personnage de Lucien est attachant et c'est un bonheur de voyager avec lui dans les...chut ! je n'en dis pas plus !

Ce roman s'adresse autant aux lecteurs rêveurs qu'à ceux qui aiment lire entre les lignes, analyser et réfléchir autour d'un texte.



PS : je suis certaine que ça ferait un magnifique film d'animation !
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Ma rue à moi

Ce roman de Laurent Quenneville est juste époustouflant ! D’une profondeur remarquable, vibrant d’émotion, alliant poésie raffinée, humour subtil, clins d’œil perspicaces, n-ièmes degrés de génie !...Un périple initiatique et singulier dont on ne sort pas indemne. Un auteur incomparablement unique, au talent distingué et à la créativité luxuriante !
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