- Non mais il faut que tu comprennes aussi. Je refuse de faire rentrer les gens dans des cases ! Donc je ne peux pas accepter de dire que tu es trans. Pour moi, tu es une fille, point.
Je veux lui hurler que "fille" c'est une case aussi sauf que celle-ci on me l'a imposée de force. Et que de toute façon ce n'est pas à elle de décider de qui je suis !
Et là j'ai compris que celleux qui blessent le plus sont celleux qu'on aime.
J'ai fait 6 boutiques.
J'ai toujours pas compris pourquoi ce jour-là on m'a correctement genré, alors que d'habitude ce n'est pas le cas.
Dans tous les cas, à la fin de la journée j'étais HEUREUX !
- Excusez-moi mademoiselle, le groupe avance.
Cela me rendit tellement heureuse ! [...] Malheureusement mes camarades de classe l'ont entendu. Les moqueries ont commencé.
Tous les parents ne sont pas les mêmes, et j'ai de la chance. Mais parfois ce qu'il faut, c'est du temps. Plus pour certains, moins pour d'autres. Parce que pour beaucoup, la famille, c'est plus important que la colère.
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Je vis dans un placard remplis de robes et jupe à cause de ma mère.
- Je veux me battre contre cette infantilisation permanente d'une non binarité qu'on juge "nouvelle" et capricieuse. Alors qu'elle a toujours existé loin du regard blanc, bien avant l'époque de la colonisation des peuples, des religions, des cultures et des genres.
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- On a eu assez de problèmes ces dernières années.
Pleurer en rentrant et sans savoir pourquoi m'arrivait de plus en plus fréquemment.