"- Je suis complètement déboussolée, je n'ose plus rien avaler, je crains même le tabac !
- T'en passer ne peut que te faire du bien.
- Évidemment, mais c'est un signe.
- Tiens donc, lequel ?
- Un signe de vieillissement.
- Un signe de sagesse plutôt.
- C'est ce que je disais. On commence à renoncer au tabac, aux boissons alcoolisées pour se ménager, puis un jour, sans même s'en rendre compte, on fait du ski pour la dernière fois, on cesse de monter en haut du plongeoir de la piscine, les mois passent et il arrive un moment où l'on s'aperçoit qu'on a abandonné bien des choses, bien des gens, ou...
- Ou ?
- Qu'ils ne nous intéressent plus."
Je prends une douche, puis m'installe près du téléphone afin de confirmer les rendez vous pris avec mon tailleur et le concessionnaire Mercédès, un dernier appel à Fontainebleau auprès du confrère qui a découvert et acheté pour moi la propriété de Souppes ou j'ai l'intention d'établir mon quartier général, me rassure...
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Patiemment, Nacias observa l'insecte, suivit sa progression lente entre les tiges rigides.
Bientôt une autre apparut. Le visage de Nacia s'éclaira. Un moment plus tard, il avait découvert le gros de la troupe - les bachacos - dévastant tout sur leur passage, marchaient en rangs serrés, les cigales blessées, les insectes moins rapides, étaient impitoyablement dévorés.
Un reptile endormi dans une digestion laborieuse périt sans pouvoir se défendre, plus redoutable que les jaguars, invulnérable, insensible, la colonne de fourmis renversait ou contournait les obstacles, avançait sans rencontrer de resistance.
Terreur des Indiens, des fauves, de tout être vivant en général, les "bachacos" marchaient en conquérantes.
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Dix minutes plus tard, le jeune homme se trouvait dans la jungle.
Il tira son couteau de sa ceinture, s'approcha d'un tronc soigneusement choisi et fendit l'écorce d'un coup sec.
Un liquide épais et blanc s'en écoula. Nacias but à longs traits le lait végetal quil savait autrefois distribué aux esclaves des "haciendas" et encore employé par certaines tribus d'Indiens qui le nommaient "Palo de Vaca" (Bois de Vache) tant il était reconstituant.
Il s'abreuva longuement, chercha vainement la lueur des étoiles sous la voûte impénétrable et revint sur ses pas.
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Je croyais que Maud était à moi pour toujours, ma laissais aller dans un petit bonheur tranquille. Le destin vient de me rappeler que le combat est permanent, qu'il n'y a pas de victoire définitive.
Le patron repéré les blocs qui ont servi à barrer la route , les balles perdues .mais malgré des heures de recherches , on n'a pas découvert trace du fourgon dans un rayon de cinquante kilomètres .
4ème de couverture :
Bruno resta un long moment silencieux alors que Nadège, soulagée d'en avoir terminé, reprenait lentement sa respiration en attendant sa réponse. Mais il n'y avait rien à dire et, à moins d'une malchance extraordinaire, rien à craindre car personne jamais ne saurait.
Mieux, présentée comme elle venait de la présenter, la mort d'Antoine Felbert n'était plus qu'une formalité, ennuyeuse, délicate, mais une formalité.
Nadège avait imaginé le crime plus que parfait. Restait à l'accomplir.
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Bruno en cure au mont - Doré , croise la jolie Nadège accompagnée d'un homme qui pourrait presque être son père , Antoine ...
Après un rendez- vous discret , les 2 tourtereaux deviennent amants ...
mais Antoine est un poids pour le couple et Nadège pour se débarrasser de lui , imagine le crime parfait...
Le jour J arrive , tout semble aller pour le mieux , sauf qu'un voisin un peu trop attiré par la belle scandinave va tout faire échouer ....
Et c'est le pauvre Bruno qui va en payer les pots cassés ....
Un bon polar classique sur le thème des amants qui veulent éliminer un rival gênant , mais le crime parfait a parfois un petit grain de sable qui peut faire tout capoter ...
4 ème de couverture de l'édition French Pulp :
Thomas Darnay a eu le cœur brisé par son amour de jeunesse. Mais pour lui, la vengeance est un plat qui se mange froid. Plus exactement, 20 ans plus tard.
20 ans pendant lesquels il a minutieusement préparé, en solitaire, sa revanche sur celle qui s'est détournée de lui.
Son plan ? Se mettre dans le rôle du vieux beau qui séduit les jeunes filles. Et repartir au bras de celle de son ex-amante.
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Thomas Darnay , ne sera plus qu'un souvenir pour les habitants de la ville ou il faisait parti des notables . Il a vendu sa propriété et part soigner son coeur malade , c'est ce qu'il fait croire .
Il a décidé de se venger d' Hélène son grand amour qui l'a quitté pour un autre , qui l'a lui même abandonné dès qu'elle s'est retrouvé enceinte ...
L'enfant de cette union , Dominique , est aujourd'hui une belle jeune fille de 18 ans . Il a décidé de lui tendre un piège pour la charmer et l'abandonner . Mais les choses ne vont pas se passer comme il l'espérait , car il va tomber amoureux de celle - ci.
Hélène s'était retrouvée sur le pavé sans soutien, sans argent, sans situation, avec une fille à nourrir.
Ce qu'elle avait dû accepter pour ne pas crever de faim parce qu'elle était jolie me faisait frémir.
Puis, à force de concessions, de courage aussi, elle avait réussi à prendre un petit commerce d'épicerie à Nemours.
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Les gisements stériles n’intéressaient plus personne ; rares étaient les touristes venant de temps à autre visiter les galeries effondrées et dangereuses, le mirage de l’or ne restait plus que dans les récits des vieux pionniers du début du siècle.