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3.76/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Nouvelle-Zélande
Biographie :

Lee Welch habite une maison sur une colline de la cité venteuse de Wellington en Nouvelle-Zélande. Elle partage sa maison avec sa partenaire, deux enfant et deux chats. Elle est heureuse lorsque des hérissons lui rendent visite.

Elle a étudié l'histoire ancienne à Auckland et la création littéraire à Londres.

Pour payer les factures elle travaille dans l'édition et la communication publicitaire. La nuit elle écrit de la littérature d'évasion, principalement de la romance M/M généralement mêlée à de la magie. Elle aime les manoirs en ruine, les librairies caverneuses, les malédictions mystérieuses et les beaux magiciens.



Homepage : https://leewelchwriter.com/
Twitter : leewelchwriter

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
- Pouvons-nous… partir ?
- Oui, allez, répondit Soren en ouvrant la voie. Apparemment, tu m’as assassiné, mais comme je me promène en jurant sur tout le monde, je pense que cette accusation est abandonnée.
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Père prétendait avoir le pouvoir de le laisser partir – s’il épousait l’argent comme Père le souhaitait. Mais Thornby méprisait son père et lui faisait moins confiance qu’à un voleur dans une ruelle sombre. Et s’il ravalait son orgueil et faisait ce qu’on lui disait, Père pouvait-il vraiment le libérer ? Ou Thornby aurait-il simplement impliqué une fille innocente dans son horrible situation ?

Père avait assez souvent laissé entendre que c’était sa faiblesse de caractère qui retenait Thornby. Père lui avait interdit de partir, et au fond de lui, si profondément que Thornby ne pouvait l’admettre, il devait vouloir obéir et il l’avait donc fait. Mais cela ne pouvait assurément pas être cela ? Thornby n’avait aucun mal à lui désobéir dans tous les autres aspects de sa vie. En fait, cela lui procurait une sinistre satisfaction. Il avait vingt-sept ans ; il n’était plus un enfant pour croire que la parole de son père faisait loi.

Alors, pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-il pas traverser le champ et s’échapper ?
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-Je ne nie pas que tout ce que tu as appris à faire est sacrément intelligent. Mais si tu veux être ami avec un sac de sel, je ne vois vraiment pas pourquoi tu ne le pourrais pas.
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— « Inhabituel » est vraiment très civilisé.

— « Contre nature », hein ? Et êtes-vous vraiment contre nature, Monsieur Blake ?

Les yeux de Thornby brillèrent. Il souriait encore à moitié.

Ceux de John se rétrécirent, une fois de plus extrêmement nerveux.

— Certains appellent cela comme ça. Qu’en pensez-vous ?

— Je ne saurais le dire. J’espère que je vais le découvrir.

Thornby se pencha plus près.

— Que voulez-vous dire ? John pouvait à peine énoncer ces mots. Les yeux de Thornby avaient un air malicieux. Ses lèvres étaient écartées ; ces mêmes lèvres qui étaient faites pour embrasser. Thornby était-il sur le point de l’embrasser ?

— Bien, vous me dites que vous pouvez faire de la magie. Vous me dites que vous pouvez la détecter, ou sentir son absence. Je vous ai vu avec votre œil de verre et votre tas de sable. Je vous ai vu apparemment manipuler Père pour qu’il vous laisse rester. Mais, en vérité, je n’ai vu aucune preuve.
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— Il n’y a pas de magie, assura John les dents serrées.

Toutefois, alors qu’il prononçait ces mots, il sentit de nouveau ce quelque chose de faible et d’à peine détectable. Séduction ? Il ne le pensait pas, même s’il était difficile de se concentrer avec Thornby qui se débattait. Ils firent un pas de plus et ce dernier tomba à genoux, gémissant, replié comme s’il souffrait.

— Allez, un petit effort. Levez-vous.

Il se pencha pour remettre Thornby sur ses pieds et vit que la peau de son front se déchirait, baignant son visage de sang. Du sang ruisselait de son nez ; du sang recouvrait ses mains et suintait de sous ses ongles.

— Mais que diable !

John recula, lâchant prise. Le choc et la honte le traversèrent à parts égales. Il voulait seulement prouver qu’il n’y avait pas de magie, mais au lieu de cela…

Il regarda avec horreur Thornby ramper à l’intérieur des limites de Raskelf et s’effondrer.
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John était un nouveau genre d’homme. Il était arrivé, enfant, dans un Institut revitalisé pendant la Régence par les récentes découvertes dans les domaines de la théurgie et des matériaux. Maintenant, John et ses collègues recherchaient la reconnaissance, voire le respect. Car si la magie redevenait une force à prendre en compte, elle n’était pas encore respectable. En effet, à entendre John le raconter, une grande partie de la société voyait les magiciens comme les prostituées qui servaient Londres ; ils étaient regrettables, un mal nécessaire. On reconnaissait à peine leur existence, mais parfois rien d’autre ne suffisait. John était déterminé à changer cette attitude. Il considérait que la magie devrait être au moins aussi bien considérée que l’horticulture, la médecine ou la loi.
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Tandis que Thornby se penchait en avant pour l’embrasser, Blake attrapa sa mâchoire et la tint. Peut-être que Blake n’embrassait pas. Dommage, mais certains hommes ne le faisaient pas. Thornby posa sa main sur l’entrejambe de Blake, le sentant durcir à travers la laine de son pantalon ; une belle queue épaisse au toucher. Thornby était sur le point de défaire sa braguette, quand Blake s’empara aussi de son poignet et le tint fermement. Blake l’attrapait-il pour l’arrêter ou pour le faire rester ? Thornby leva un sourcil.

— Non ?
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Il était sur le point de se remettre au lit quand il remarqua quelque chose de blanc ondulant doucement à côté des épingles de fer près du lit. Il avait presque marché dessus. Il regarda de plus près et manqua de lâcher un cris de surprise.
C'était une pieuvre. Et elle devait appartenir à John, car elle avait un tentacule enroulé autour d'une épingle comme un gentleman tenant une canne de malacca. Elle offrait à Thornby un tel regard de dignité affligée qu'il marmonna "Je te demande pardon".
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- Ce n'est pas parce que les choses sont différentes que nous devons les craindre.
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