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Citation de PatriceG


Pendant la nuit un rêve affreux l'éveilla : des potences se dressaient dans un champ, des cadavres s'y balançaient, et ces cadavres tiraient des langues qui s'allongeaient de plus en plus. Et quelqu'un criait : " C'est ton oeuvre, c'est ton oeuvre ! "

Le Tsar se réveilla en sueur et se mit à réfléchir. Pour la première fois il réfléchit à la responsabilité qui pesait sur lui, et chacune des paroles du vieillard revint à son esprit.

Mais il ne voyait l'homme en lui-même que de loin et il ne pouvait céder aux simples exigences humaines à cause des exigences que l'on imposait de tous côtés au Tsar. Pour ce qui était de reconnaître les exigences de l'homme plus nécessaires que celles du Tsar, il n'en avait pas la force.
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