Lila Collins

Elle n’a rien d'une “demi”, elle est mon tout. Mes espoirs. Ma vie. L’air que je respire.

Pour la première fois de ma vie, les rôles s'inversent. Je suis la souris. Elle, le chat. Et elle va me bouffer tout cru si je joue au con.”

- Tu es jaloux. Contrôlant. Égoïste.
Calme. Écoute. Paix.
- Je dirais plutôt : "Inquiet. Angoissé. Parano."

Seulement, là, il s’agit de Lucy. Ma Lucy. Elle n’est pas n’importe qui. Elle est… elle. La fille qui a tenu la place la plus importante dans toute ma vie. Et qui la tient toujours.

A chaque fois, j'avais le droit à la même question.
A chaque fois, je leur donnais la même réponse :
- Je l'aime.

- Oh, Ana, je ne t'avais pas entendue arriver, ma puce. Viens par là !
Elle lui ouvre ses bras, l'accueillant avec bienveillance et amour. Tout ce dont Leah aurait eu besoin avant de décider de partir à l'autre bout du pays. D'où je suis, je vous une larme rouler sur sa joue.
J'ai mal.
Pour elle.
Pour moi.
Pour tous ces putains de non-dits qui bousillent déjà cette pseudo-famille."

J'ai. Un. Putain. De. Besoin. D'elle.
Comme jamais.
Chaque jour qui passe me fait comprendre que je tiens à elle plus que ma raison ne sera jamais prête à le reconnaître.
Je la veux. Tout entière.
Son cœur, son âme, il me les faut tous les deux.
Maintenant. Pas dans deux minutes. Non, maintenant.

Avant de respire la joie de vivre, il faut que je préserve mon petit cœur. J’ai survécu, il y a six ans. Aujourd’hui, je ne serais plus certaine d’y parvenir. Une âme blessée ne se relève pas deux fois pour la même personne.

Qu’est-ce qu’ils ont tous avec cette Aria de malheur ? Une plaie humaine, oui !
Intrigante, certes, avec une jolie lumière dans le regard, cachée derrière sa couche épaisse de self control, mais une plaie quand même !

Au début j'ai été prise dans ce roman.
La plume était fluide, drôle, les personnes ne manquaient pas de caractère.
Mais plus que j'avançais moins j'accrochais malheureusement.
Les personnages sont devenus un peu trop "mielleux" à mon goût.
Leah qui avait un fort caractère au début et devenu une petite chose fragile. J'aurais aimé que la vérité éclate au grand jour, qu'il y ait des mots sur tout ces non-dit.
Qu'elle est une réelle explication avec Ana et sa mère.

Après j'ai aimé le sujet abordé, difficile quand il reste tabou dans la famille.

𝒬𝓊𝒶𝓃𝒹 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝓁𝑒 𝒷𝑜𝓃 𝓆𝓊𝒾 𝓈𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓊𝓃𝑒 𝓅𝓁𝒶𝒸𝑒 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓋𝑜𝓉𝓇𝑒 â𝓂𝑒, 𝓋𝑜𝓊𝓈 𝓅𝑜𝓊𝓋𝑒𝓏 𝑒𝓈𝓈𝒶𝓎𝑒𝓇 𝒹𝑒 𝓁'𝓎 𝒸𝒽𝒶𝓈𝓈𝑒𝓇 𝒹𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓉𝑒𝓈 𝓋𝑜𝓈 𝒻𝑜𝓇𝒸𝑒𝓈, 𝒾𝓁 𝓇𝑒𝓉𝓇𝑜𝓊𝓋𝑒𝓇𝒶 𝓈𝑜𝓃 𝒸𝒽𝑒𝓂𝒾𝓃.

Un imbécile + une imbécile = deux trous du cul (parfaitement assortis, soi-dit en passant). Équation à jamais vérifiable.

- Tu sais ce qu'elle te dit, la connasse arrogante ?
- Qu'elle ne peut plus se passer de moi.

Lui. Moi. Ensemble.
Contre le monde entier s'il le faut.

Tu me tues à petit feu. Je me perds quand je suis près de toi... Et quand tu n'es pas là, tu me manques.

«Mais, quand je me lave les mains, je…
NON !
Une bague.
Une alliance.
À mon annulaire gauche.
Une. Putain. D’alliance. De. Merde.
Je sais. Je jure. M’en fous.
Je porte une alliance !
Je. Vais. Tuer. Ces. Deux. Crétins.
Ils m’ont fait quoi ? Forcé à faire quoi ?»

L’avenir nous réserve sûrement encore beaucoup de surprises, bonnes comme mauvaises… Peu importe. Nous sommes deux. Nous sommes ensemble. Par le passé, notre amour a été notre faiblesse, mais c’est terminé. Désormais, il sera notre plus belle force. Lui et moi contre le monde entier, s’il le faut.

 Est-ce cela de tomber amoureuse ? Pour de vrai ? Pour la première fois ? Est-ce cela d’aimer tout simplement ? J’aime à croire… que oui… que c’est lui. Que ça a toujours été lui. Et que ça le restera. Pour très très longtemps.

Si je croyais en Dieu, je dirais qu’elle a été conçue pour moi, et moi, pour elle. Je dirais que nous étions prédestinés à nous rencontrer. Que le hasard n’a rien à foutre dans tout cela. Qu’il existe une entité supérieure, quelque part, dans les étoiles, dont le seul but est de mettre sur notre chemin LA personne. Celle qui nous fera voir la vie autrement. Nous sentir mieux. Différent.

Je ne voulais pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Enfin, façon de parler. Lâcher de faux espoirs aux mecs, ce n’est pas mon truc. Je suis bien conscient que nous n’aspirons pas aux mêmes choses. Tous les trois, nous nous sommes connus en première année, à Julliard. À tout juste dix-huit piges, ça nous faisait bien marrer de monter un groupe.