AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Linda Joy Singleton (144)


Euh? dit Eli d'un ton hébété, après environ huit sonneries.
-Eli!
Mon coeur fit un bond en entendant sa voix.
-Je suis tellement contente que tu sois là!
-Qui est-ce... Oh mon Dieu! Sharayah! C'est vraiment toi?
-Euh...désolée, mais non, répondis-je d'une voix basse et mélodieuse que je n'avais jamais entendue. Je ne suis pas elle.
-De quoi parle-tu? Veux-tu perler à papa ou à maman?
-Non!C'est à toi que je veux parler.
-Qu'y a-t-il? Tu as des ennuis.
-Pas exactement - mais je crains que Sharayah en ait.
-Hein? Qu'est-ce que tu veux dire?
-Eli, je ne suis pas...
J’avalai ma salive en tremblant
-Je ne suis pas ta sœur.
-Peu importe ce que tu as fait, Shari, tu seras toujours ma soeur. Rien ne peut être si terrible, tu sais que nous sommes toujours là pour toi. Est-ce que tu vas bien? Maman et papa sont malade d'inquiétude. Je veux dire, tu n'est pas venu à Noël! Que devions-nous penser?
-Eli...je sais que ma voix est celle de ta sœur... mais c'est Amber.
Commenter  J’apprécie          10
Euh? dit Eli d'un ton hébété, après environ huit sonneries.
-Eli!
Mon coeur fit un bond en entendant sa voix.
-Je suis tellement contente que tu sois là!
-Qui est-ce... Oh mon Dieu! Sharayah! C'est vraiment toi?
-Euh...désolée, mais non, répondis-je d'une voix basse et mélodieuse que je n'avais jamais entendue. Je ne suis pas elle.
-De quoi parle-tu? Veux-tu perler à papa ou à maman?
-Non!C'est à toi que je veux parler.
-Qu'y a-t-il? Tu as des ennuis.
-Pas exactement - mais je crains que Sharayah en ait.
-Hein? Qu'est-ce que tu veux dire?
-Eli, je ne suis pas...
J’avalai ma salive en tremblant
-Je ne suis pas ta sœur.
-Peu importe ce que tu as fait, Shari, tu seras toujours ma soeur. Rien ne peut être si terrible, tu sais que nous sommes toujours là pour toi. Est-ce que tu vas bien? Maman et papa sont malade d'inquiétude. Je veux dire, tu n'est pas venu à Noël! Que devions-nous penser?
-Eli...je sais que ma voix est celle de ta sœur... mais c'est Amber.
Commenter  J’apprécie          10
-Je t'ai manqué, cria Dyce d'un ton joyeux. Hé, pourquoi as-tu la tête en bas?
Je me remis brusquement à l'endroit, balançant mes pieds et m'assoyant sur le siège comme si tout était normal.
-J'étais en train de faire revenir la circulation dans mes pieds, dis-je en respirant fort. tu les as attachés tellement serré.
-Je les détacherai quand nous serons en route.
-Peux-tu me desserrer les jambes maintenant? demandai-je sur un ton plus cajoleur. Ce n'est pas comme si je pouvais m'enfuir ou que se soit.
-C'est vrai, dit-il en se frottant le front d'un air pensif. mais tu es comme un fil raide, prêt a claquer. Es-tu en train de planifier quelque chose?
-Pas du tout, dis-je, respirant rapidement.
Il s'approcha un peu plus près, m'examinant d'un air soupçonneux.
-Je ne te crois pas.
-Que puis je faire avec mes main et mes jambes attaches?
-C'est ce que j'essaie d'imaginer.
-Ne crois-tu jamais qui que ce soit?
Non. Pourquoi es-tu si nerveuse?
-Hum... laisse-moi réfléchir. Qu'est-ce qui peut me rendre nerveuse? Oh, ouais. Je viens tout juste de me faire enlever et je n'ai aucune idée de ce que tu as projeté de me faire.
-Tu n'as pas l'air d'avoir peur, on dirait que tu caches quelque chose, dit-il, tendant négligent le bras pour ajuster sa casquette pendant qu'il m'examinait.
Commenter  J’apprécie          10
- Je m'attendais à ce que tu sois reconnaissante et malléable, pas aussi méfiante. N'as-tu pas peur de ce que je vais faire, railla-t-il.Je pourrais t'emmener loin dans l'océan et te jeter par-dessus bord. Puis je t'abandonnerait tout simplement comme tu a fait avec Gabe.
Je demeurai silencieuse, trop entêtée pour lui donner la satisfaction de voir que j'avais peur.
-Tu ne supplies pas et tu ne cries pas.
Il m'examina, ses yeux sous le rebord de sa casquette se bridèrent de curiosité.
Commenter  J’apprécie          10
-As-tu confiance en moi? murmura-t-il.
-Comment peux-tu même le demander?
-Je dois en être certain.
-Bien sûr que j'ai confiance en toi. Je t'aime plus que je n'ai aimé qui que ce soit. Il n'y a rien que je ne ferais pas pour toi.
-Rien?
(...)

Les pieds de Gabe glissèrent dans la pelouse humide, le ruban à conduits tomba de ses mains, et il glissa hors de vue par-dessus le rocher.
Commenter  J’apprécie          10
Bien sûr, Sharayah n'en connaissait probablement pas beaucoup plus que moi sur la semaine de vacances. D'après Éli, elle était tellement studieuse qu'elle n'avait de temps pour rien, à part ses devoirs et son bénévolat. Très différente de cette nouvelle Sharayah qui faisait rudement la fête, saccageait sa chambre de résidence et rencontrait des gars au hasard.
Commenter  J’apprécie          10
J'aurais vraiment dû être terrifiée mais maintenant que je n'étais qu'à un soupir de pouvoir me servir de mon mebo, je me sentais plus brave.
-Certainement, j'ai une arme semi-automatique cachée dans mes mains.
Il s'approcha de mes mains, puis il se rendit compte que je me moquais de lui et il eut une expresion que je ne pouvais que décrire comme une expression de malaise.
-Tu n'est pas en position de plaisanter.
-Je ne suis pas en position de faire grand-chose.
-Alors, pourquoi le sarcasme quand tu devrais supplier pour la clémence.
Il se pinca les lèvres.
-Ne te rends-tu pas compte de ce qui t'arrive?
-Des trucs arrivent. Tel que le conseillait un de mes livres, la pierre qui roule avec le courant atteint rapidement son but. Donc, pourquoi me stresser par rappord à quelque chose sur laquelle je n'ai aucun contrôle.

-C'est un conseil bizarre. Dans quelle sorte de livre as-tu trouvé ça?
-Ce sont les ratés qui atteignent le vedettaria.
-Ce livre existe vraiment, dit-il en s'agenouillant près de moi ou bien plaisantes-tu encore?
Commenter  J’apprécie          10
- Eli! criais-je avec délice.
- Tu attendais quelqu'un d'autre? me taquina-t-il.
- Personne, dis-je fermement. Seulement toi.
- J'aime le son de ces paroles.
- Tu sais ce que j'aimerais encore plus? demandais-je avec un sourire séducteur.
- Du chocolat?
- Devine encore.
Puis, je m'avançai pour enrouler mes bras autour de son cou, l'attirant tout près de moi et soulevant mes lèvres.
Finalement, nous échangeâmes notre premier baiser.
Commenter  J’apprécie          10
Le pardon est le parfum que la violette répand sur le talon qui l'a écrasé...
Commenter  J’apprécie          10
Enfin, est-ce que j'aurais dû tourner à gauche ou à droite à la Lumière ?
Commenter  J’apprécie          10
Donner des coups sur le volant de la Toyota dont ma mère était la troisième propriétaire me fit mal aux mains et n’apporta aucune solution. Ça ne devait certainement pas être le bon chemin. Où donc se trouvaient les pelouses gigantesques parfaitement tondues et les maisons élégantes du Domaine Gossamer ? De toute évidence, j’avais tourné sur la mauvaise rue ; ce qui — considérant l’importance de la journée — pouvait s’avérer être le mauvais virage le plus désastreux de ma vie.
Commenter  J’apprécie          10
Ce jour devait être celui de ma Grande Occasion.

Invitée à une fête organisée par Jessica Bradley elle-même. Elle n’était pas la fille la plus populaire de l’école (c’était plutôt Leah Montgomery), mais elle était la meilleure amie de Leah — et cela me donnerait un coup de pouce pour l’ascension de ma carrière. Il ne s’agissait pas simplement de devenir populaire. Tout de même, je ne suis pas aussi superficielle. C’est simplement que mon livre Le réseautage fonctionne ! disait que se ­servir de contacts est la clé du succès à Hollywood. Il ne s’agit pas de tricher, mais plutôt d’améliorer ses chances en rencontrant des gens influents.

Jessica et Leah régnaient en tant que célébrités de l’école. Mais surtout, e père de Leah était actionnaire dans les ­Stardust Studios, et avait donc des contacts dans l’industrie de la musique.
Commenter  J’apprécie          10
Diagnostic : déprimée et prête à abandonner.

Je devrais tout simplement sauter et en finir maintenant — sauf que je détestais les gâchis et je n’aimais pas du tout l’idée de finir comme une crêpe sur le béton. Je pourrais attendre que Trinidad s’aperçoive que j’avais des problèmes ou sauter du côté où le sol était le plus doux, devant la barrière. Si je réussissais à atterrir sur mon ample derrière, j’avais 50 % de chances de survivre.

J’avais presque rassemblé le courage de sauter quand j’entendis un bruit qui changerait la direction de ma vie à jamais.

Le téléphone cellulaire de maman !

Il sonnait.

Très surprise, je pivotai brusquement sur mon perchoir en direction du bruit. Mauvaise manœuvre ! Mes hanches changèrent de position, s’inclinant d’un côté, et je perdis l’équilibre. Ma jambe se déroba sous mon corps, mes mains glissèrent, puis battirent l’air.

Je hurlai en tombant vers le béton.
Commenter  J’apprécie          10
Quand j’ouvris les yeux, ma première émotion fut la surprise. Je ne sais trop comment, j’avais manqué le béton et j’avais atterri sur un buisson piquant.

Bonne nouvelle : j’étais vivante.

Mauvaise nouvelle : le buisson était rempli d’orties.

La douleur se déclencha en moi comme si l’on m’assé­nait des coups de couteau. Je bondis pour m’éloigner du buisson. Un rapide inventaire de mon corps : aucun os cassé, mais la blouse vert menthe que j’avais achetée avec l’argent durement gagné de garde d’enfants était mortellement ruinée. Et de minuscules bosses rouges se gonflaient, créant d’affreuses zébrures sur mes bras et mes jambes.

Mais je ne pouvais m’attarder à cela, car le téléphone sonnait.

Était-ce mes parents ? Dustin ou Alyce ? La police psychique qui venait à ma rescousse ?

Boitillant et me grattant, je me frayai un chemin sur la route en pente. Au moment où j’attrapais le téléphone, la sonnerie cessa ; ce silence fut plus douloureux que les orties cinglantes. La barre de réception clignota. Pour une meilleure réception, il me faudrait prendre un peu de hauteur. Une statue d’ange sur un podium de granite escarpé, mais équipé d’escaliers, me sembla prometteuse. Alors que j’atteignais l’ange, le soleil jeta un coup d’œil à travers les sombres nuages, et le téléphone de maman clignota. Ce devait être un bon présage du ciel, ou de ma Mamie Greta — j’avais souvent l’impression qu’elle me surveillait.
Commenter  J’apprécie          10
Elle me regarda, bouche bée, en voyant mes vêtements sales et déchirés, et l’éruption de bosses rouges. Mes cheveux bruns trop frisés étaient aussi un désastre. Je dus paraître ridicule, perchée sur le halo de l’ange, les bras tendus comme un oiseau géant. Ce n’est pas l’image professionnelle que je préférais.
Commenter  J’apprécie          10
Je pleurais tellement que j’avais de la difficulté à voir à travers le pare-brise.

Pour cesser de penser, je mis la radio au plus fort et je chantai à pleins poumons. Je ne connaissais même pas les paroles de la chanson ; je bousillais donc les paroles… comme je bousillais toute ma vie. J’espérais qu’un camion s’écrase sur moi ou qu’un éclair frappe ma voiture. Mais il n’y avait même pas un nuage, encore moins de la foudre dans le ciel, et tous les camions sur la route étaient assez sages pour m’éviter.

Je fus presque surprise d’arriver saine et sauve à la maison.
Commenter  J’apprécie          10
Il m’avait apporté beaucoup de chance — juste de la mauvaise chance.
Commenter  J’apprécie          10
Tous mes rêves se réalisaient et m’arrivaient soigneusement pliés dans une enveloppe. Mamie Greta avait tellement raison. J’avais un avenir — et il était exceptionnel ! Je pourrais aller n’importe où et être tout ce que je voulais.

J’étais en train de serrer la lettre dans mes bras, poussée par le désir de me précipiter pour raconter la bonne nouvelle à mes parents, quand j’entendis un vrombissement de moteur, des roues qui crissaient et un hurlement.

Puis, le nouveau camion postal de Sheila, qui roulait dangereusement en marche arrière, inarrêtable, fonça directement sur moi.

Et je mourus.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne pouvais ouvrir une fermeture à glissière pour sortir de ce corps. Je n'étais pas moi, et pourtant je n'étais pas Leah non plus. Une non-personne, voilà ce que j'étais - sauf qu'à l'intérieur, j'avais l'impression d'être la même Amber Borden. Tout ce qui était relié à l'identité se trouvait sous la peau : les peurs, les espoirs, les sentiments et les souvenirs. Je savais qui j'étais - mais comment pourrais-je convaincre qui que ce soit d'autre ? Surtout tant que j'étais prisonnière d'un hôpital où l'on m'avait enlevé la permission de téléphoner, et tant que je n'avais aucune force pour sortir du lit. Je devais imaginer une façon de me sortir de ce chaos, mais j'étais tout simplement trop fatiguée.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne suis pas mieux que morte.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Linda Joy Singleton (341)Voir plus

Quiz Voir plus

Visions, Ne meurs pas libellule

Qu'elle est le nom de la guide spirituelle de Sabine?

Olivia
Nadine
Opal
Nona

7 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Visions, tome 1 : Ne meurs pas libellule de Linda Joy SingletonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}