Citations de Lisa Fiedler (49)
Nous vivions dans une cage propre et confortable
Mais maman fut enlevée, et Pinkie devint détestable
Alors que nous croyions que le pire était arrivé
Nous avons dû affronter un serpent qui voulait nous manger
J’ai fait une chute terrible, mais j’ai survécu miraculeusement
Je vous en prie, pardonnez-moi : je veux rentrer, à présent !”
Nul adversaire n'est plus dangereux que celui qui est désespéré et qui estime qu'il n'a rien à perdre.
Pour certains, le vice est aisé.
Je voulais que vous appreniez que certaines choses méritent qu'on se batte pour elle. Les souris ont beau être petites, elles peuvent avoir le coeur grand !
Une guerre avait commencé. Une guerre que Zucker et ses nouveaux amis allaient devoir gagner.
Au fond du cœur, il savait qu'ils réussiraient.
Du calme, Zucker, s'ordonna silencieusement le prince. S'il ment, il faut que tu mentes encore plus. Laisse-le penser que tu le crois. Laisse-le penser qu'il a gagné.
Il a tort. Il ne gagnera pas.
Il ne pouvait pas faire revenir sa mère.
Mais il pouvait rester vivant, pour se battre en son nom. Il pouvait empêcher cette atrocité de recommencer, encore et encore.
-J'arrangerai les choses, déclara-t-il d'une voix claire et ferme. Je promets d'être fort, endurant et digne de confiance. Et surtout, je jure de servir la justice.
Comment ? Le souriceau l'ignorait.
Mais il était certain d'une chose : à partir de ce moment, il ferait tout ce qui était en son pouvoir en faveur du bien.
Et il irait jusqu'au bout.
En dessous, les restes du camp des réfugiés dévoré par le feu.
Derrière lui, un essaim de criquets et un empereur prisonnier.
Et devant lui...
Il ne savait pas au juste ce qui se trouvait devant lui.
Et à nouveau, il sentit cette présence, cet étranger à la fois doux et puissant, cette deuxième chaleur, ce deuxième battement de cœur. Cet amour.
- Je peux y mettre fin tout de suite. D'un seul geste, je peux apaiser cette douleur qui m'habite depuis si longtemps. Je peux repayer la haine par la haine.
Abandonné. Seul.
Encore une fois.
Il s'était battu pour tout avoir, et n'avait rien gagné.
Pinkie, elle...Pinkie avait triomphé sur tous les plans.
La chasse allait commencer. Maintenant. Et ils faisaient partie des proies.
Cela prouvait son grand courage...ou sa grande stupidité.
- Zucker ?
- Oui ?
- Tu pourrais... tu pourrais me faire une faveur ?
- Tu veux dire, en plus de risquer ma vie en me rendant en plein territoire ennemie pour me battre contre des chats ? ( Zucker sourit et ceignit son épée.) Bien sûr, gamin. Tout ce que tu veux.
Plus qu'à choisir le bon moment.
Il lui faudrait de la force. De l'adresse. Du courage.
Et un brin de folie, aussi.
La plus héroïque des souris, ce n'est pas celle qui n'a pas peur, mais celle qui agit malgré sa peur !
Hopper eut l'impression que malgré leur muscles, leurs Z argentés et leurs épées, ils étaient un peu nerveux.
Peut-être même effrayés.
Hopper n'était pas effrayé.
Il était terrorisé.
Ils étaient frère et sœur ; pour le meilleur et pour le pire, ils étaient les enfants d'un puissant chef müs. Ils portaient donc certainement la victoire dans leur sang.
Quelqu'un lui avait aussi fourni un poignard. Aux yeux de Hopper, qui la connaissait mieux que quiconque, c'était une assez mauvaise idée.