Ce n’est pas du tout un récit fantastique, le fantôme est une métaphore de l’adolescent mal dans sa peau, qui se sent invisible aux yeux des autres, manquant totalement d’assurance, voire dépressif. Dans une première partie, l’histoire décrit ce fantôme, le personnage principal hésite pour chaque action qu’il fait, doit il répondre à l’invitation à une soirée, doit-il y aller, on vit ses angoisses, puis, dans la seconde partie, on va le retrouver dans cette fête, mal à l’aise, jusqu’à ce qu’il fasse enfin une vraie rencontre. Le dessin est très simple, avec une mise en page basique, un découpage sans fioriture, de une à six cases par page dans un découpage régulier, les décors sont schématiques, les traits sont réduits au strict nécessaire, les lavis viennent apporter du relief, des tons gris, c’est un peu triste, mais c’est à l’image de la vie de ce personnage qui ne connaît pas sa richesse. Un peu de jaune va venir égayer l’histoire, mais de façon très discrète.
En peu de mots, en restant en surface, Lize Meddings parvient à nous faire entrer dans ce mal de vivre, de façon sensible, touchante et juste.
On ne sait pas si le personnage est une fille ou un garçon, s’il s’agit d’un récit sur l’homosexualité ou pas, les dialogues anglais laissent planer le doute, les traducteurs ont choisi une écriture inclusive pour garder la neutralité de l’original. Je sais que l’écriture inclusive en français est sujette à polémique, il faut en faire abstraction car il n’y a aucun militantisme, ça n’est pas le sujet et ça n’a absolument pas d’importance ici, l’objectif étant l’universalité du propos, et l’écriture inclusive est juste la bonne solution pour cette histoire. Qu’il s’agisse de propos sur l’homosexualité ou pas, c’est à chacun de choisir l’interprétation qui lui convient, l’intérêt de cette histoire, c’est justement qu’elle peut parler à tout le monde, on peut y reconnaitre plusieurs profils. Toute la finesse se retrouve alors dans les gestes, les paroles, les pensées, de ces fantômes, grands ados perdus dans le monde des relations humaines.
Lize Meddings raconte une histoire avec une grande simplicité, mais aussi beaucoup de subtilité et de finesse, elle propose peu de mots, peu d’évènements, mais beaucoup de justesse et d’émotion.
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Voici une histoire dans laquelle beaucoup d'entre nous pourrait se retrouver. Comment parler d'anxiété sociale, de dépression, sans forcément réduire ça à des cas particuliers ? Comment parler de l'invisibilisation des marginaux, à savoir ceux qui ne correspondent pas exactement aux standards de notre société, sans faire du misérabilisme ? C'est tout le joli travail graphique et narratif de Lize Meddings, initialement sur sa page instagram, ensuite dans ce roman graphique.
Un jour gris, un fantôme anxieux et triste a du mal à sortir de son lit. Ses parents l'ont laissé ce week-end pour aller voir de la famille. Ce fantôme, c'est Sam ou SG de son petit surnom. Sad Ghost, vous l'aurez compris. SG doit travailler son devoir mais son esprit est bouleversé par mille réflexions : que va-t-il arriver de sa vie s'il échoue à ce devoir ? Finira-t-il chez ses parents, sans travail, sans argent, moqué par ses pairs ? Doit-il aller à cette soirée où on l'a invité ? Va-t-on lui parler ? Peux t-il danser sans paraître ridicule ? Est-ce qu'il ne devrait pas se concentrer plutôt sur ses études, puisqu'il n'a pas le temps pour se faire des amis ?
Et ses pensées autodestructrices tournent en boucle dans son esprit, parasitant ses efforts pour évoluer dans le monde et paralysant son travail sur lui-même pour aller mieux. De temps en temps, il se rend sur une colline, claire d'hommes, d'arbres, de mauvaises pensées et y retrouve Fred, sa grenouille. SG s'auto-dévalue un peu mais il se bat. Le fantôme dépasse ses craintes et ses doutes, il se dépasse.
Il finit par se rendre à cette fête, à laquelle il va rencontrer un autre fantôme. Se liant d'amitié avec Socks, c'est son nom, SG se rendra compte qu'il n'est pas seul, qu'ils ne sont pas seuls, dans ce monde. Ainsi démarre le Sad Ghost Club, un endroit, une idée, où ceux qui sont seuls, ceux qui sont tristes peuvent se retrouver, car ils ne sont pas seuls. Jamais seuls.
Son dessin est simple, quoique parfois très poétique (les scènes de la colline sont sensibles et assurément les plus belles) et souvent touchant et véhicule une abondance de doux sentiments. Il est beau par la générosité et la bonté de ses messages.
Voici une courte lecture que j'ai beaucoup appréciée. Elle m'a fait du bien. Alors, je la recommande à celles et ceux à qui ça pourrait aussi faire du bien et à tous les autres également. Allez, essayons d'être un peu heureux.
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Je ne suis pas attirée par les ouvrages graphiques en règle générale et je n'en lis que très rarement mais j'ai été très agréablement surprise par cette BD que j'ai énormément appréciée.
Dans un premier temps par les thèmes abordés ici qui sont très actuels et dans lesquels je me suis reconnue concernant l'anxiété sociale. Ils sont traités avec douceur et une grande justesse.
Dans un second temps j'ai adoré les illustrations; les personnages principaux étant des fantômes drapés trop mignons je ne pouvais qu'adhérer.
Il y a de grandes chances pour que je me penche sur les prochains tomes.
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C'est l'histoire d'un petit fantôme anxieux qui, après une grosse journée de réflexion, décide de se rendre à une fête. Là-bas, il va devoir y affronter ses craintes. Mais, il va aussi y rencontrer un autre fantôme nommé Socks et tout aussi invisible que lui.
Le Sad Ghost Club, c'est une histoire sur fond d'aquarelle destinée à celles et ceux qui se sentent totalement oubliés du reste du monde. Ce n'est pas une histoire triste, mais elle parle de personnes au cœur lourd et aux âmes perdues. Non seulement j'ai été touché par le coup de pinceau de l'autrice, mais aussi par l'univers et les échanges entre nos deux fantômes, SG et Socks.
Dans cette histoire, on y trouve un peu de nous-mêmes, mais aussi un peu des autres. Comme l'autrice le voulait, on s'y sent comme à sa place et nous n'avons pas vraiment envie d'en bouger. C'est un livre doudou dont j'avais besoin maintenant et qui m'est apparu au bon moment.
J'insiste sur les dessins qui sont absolument magnifiques, bien qu'en noir et blanc. J'ai adoré avoir des informations à la fin du livre sur diverses associations en France qui sont là pour aider toutes personnes en difficultés. C'est important de pouvoir partager et rappeler ce genre de numéros et de sites internet. Il existe des gens qui sont là pour vous aider.
Que vous ayez besoin de rejoindre le Sad Ghost Club ou non, je vous recommande ce roman graphique pour un bon moment de lecture. J'ai été conquis et j'attends la suite avec impatience !
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The sad ghost club, c’est un peu l’histoire que j’aurais pu écrire s’il m’avait fallu faire une autobiographie. Dans ce roman graphique, Lize Meddings raconte ce que l’on ressent lorsqu’on ne veut pas ou que l’on ne peut pas sortir de chez soi, mais que l’on se force à le faire parce qu’on se dit que les autres vont nous haïr si on ne fait pas assez d’efforts. Il montre la contradiction d’un esprit qui pense trop, qui se laisse dévorer par l'anxiété, pour qui aucune réaction ne peut être bonne et qui imagine mille et une histoires qui pourraient le mettre dans l’embarras. Pourquoi sortir de son lit, si on estime ne pas en être capable ? Mais en même temps, si on ne sort pas, comment faire pour conserver nos amitiés ? Pour tenter d’avoir des amis, pour se faire aimer ? Et surtout, peut-on véritablement se faire aimer et agir comme ceux que l’on observe de l’extérieur ?
The Sad ghost club c’est surtout l’histoire d’une personne qui se sent à part, solitaire, à l’écart du monde et qui se persuade qu’elle sera toujours différente et pas assez intéressante pour avoir des amis. C’est aussi la rencontre avec un autre fantôme, tout aussi seul, tout aussi terrifié. C’est ce sentiment réconfortant qui éclot en nous quand on trouve la personne qui fait cesser la solitude de notre cœur.
Est-ce que The sad ghost club est un roman graphique triste ? Etrangement, je dirais non. Car si les sujets évoqués sont graves, sont touchants et peuvent vous pousser à vous y retrouver, il est surtout rempli d’espoir. L’espoir de trouver la ou les personnes qui sauront vous soutenir et pour qui vous aurez toujours de l’importance, qu’importe si vous n’avez pas la force de faire face au monde extérieur.
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Très court, un peu niais mais pour tant assez réaliste. Sad gjost club c'est l'histoire des adolescents qui sont trop stressés, trop ceci, pas assez cela, qui se sentent pas à leur place et qui au final ne sont juste pas avec les bonnes personnes.
Un découpage et une composition assez simple mais très efficace. En fait j'ai pas trop de trucs à dire j'ai lu ça vite, le sujet m'aurait sûrement plus parlé 3/4 ans plus tôt.
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ma note : 5/5
mots clés : roman graphique - dépression
c'est : une découverte de ce deuxième tome
« parler à des gens, c'est fatiguant »
Ce deuxième tome m'a énormément touché ! Je me suis retrouvée quelques années plus jeune et waw la claque. Trouver quelqu'un qui nous comprend, s'attacher et se sentir de trop lorsque cette personne rencontre quelqu'un d'autre. Franchement c'est une lecture très belle et intéressante autour de la dépression et de la tristesse.
On s'attache rapidement aux fantômes, iels nous parlent directement et c'est touchant et en même temps agréable.
J'aime toujours autant !
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Un roman graphique estampillé « développement personnel » qui traite de l’anxiété sociale.
J’ai adoré les personnages, des petits fantômes qui nous font réaliser que nous, les personnes atteintes de ce trouble, ne sommes pas seul.e.s et que nous ne sommes pas « anormaux ».
Petit bonus : l’écriture inclusive, car les fantômes de ce récit sont nb !
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the sad ghost club est un petit roman graphique très simple a lire même pour les débutants, le choix de mot est simple et mais l’histoire reste suffisamment détaillée pour bien la comprendre . Les graphismes sont très jolies et regorgent de petit détail. L’histoire donne dû baume au cœur et parle du thème de l’amitié de la solitude et surtout de l’anxiété sociale. NaN
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Les histoires de fantômes, ça me plaît plutôt bien... Ici, ce n'est pas une histoire de fantômes à proprement parler, mais une histoire de personnes qui se sentent "fantômes" tant on ne les remarque pas...
Notre petit fantôme est au lycée et on l'aura compris, il se sent mal dans sa peau. Invité à une fête, il passera la journée à se demander s'il doit y aller, arrivé sur place, il se force à parler à des gens qui l'ignorent totalement... Jusqu'au moment où il rencontre un autre fantôme.
J'ai bien aimé l'idée de fantôme pour exprimer cette détresse et transparence, mais j'ai trouvé l'histoire un peu trop répétitive et un peu prévisible... Mais, je pense que ça pourrait plaire à plein de personnes, et si ça peut aider des ados à se sentir mieux et à oublier qu'ils sont mal dans leur peau, alors je valide carrément !
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Une BD vraiment très chouette, qui met en avant la différence, la façon dont on peut vivre l'anxiété et la dépression. C'est fait d'une manière très douce et très accessible. Mon seul regret est que ce ne soit pas davantage approfondi, mais je trouve ça déjà très bien que cette BD soit là, accessible par le plus grand nombre. Au moins les fantômes tristes se sentiront un peu moins seuls.
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Le stress, le manque de confiance en soi, l'anxiété sociale... c'est ce dont ce roman graphique traite.
Que ce soit nous-même ou dans notre entourage, nous avons forcément été face à ce genre de situation au moins une fois dans notre vie.
Ce livre reflète à la perfection des pensées ou des actions que nous avons dans ces circonstances. Je dois vous avouer que je me suis moi-même retrouvée dans certaines des situations évoqués dans ce roman et je suis aujourd'hui contente d'être passé au-dessus de ce sentiment. Ce roman permet de montrer que l'on est jamais seul(e), même quand on le pense. 🤍
Attention, ce livre n'est pas triste, au contraire, je l'ai trouvé plutôt rassurant et plein d'espoir.✨
Dans ce roman graphique, les personnages sont des fantômes afin de représenter le sentiment d’invisibilité et celui-ci est sous forme d’écriture inclusive pour que chacun puisse s'identifier à eux plus facilement.
Rappelez-vous, vous n'êtes jamais seul(e).
En cas de besoin, mes dm sont ouverts et surtout, il peut être important de consulter un spécialiste qui pourra vous aider.
De plus, n'hésitez pas à rejoindre le @theofficialsadghostclub 😘
Merci à @lelotusetlelephant de m'avoir donné l'occasion de découvrir ce super roman graphique ! ❤️
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C'est une petite histoire doudou qui fait du bien!
C'est rare que j'arrive à complètement me sentir proche du personnage, m'identifier à lui, mais cette histoire est faite pour ça, j'ai à peine terminé le tome 1 que je veux déjà lire le tome 2.
En plus d'avoir une couverture adorable, l'histoire est touchante et très réaliste qui fait passer de beau et fort message. Cette histoire est faite pour les gens qui se sentent parfois invisibles, parfois en décaler, triste, patraque, etc.
C'est une histoire qui nous conforte, nous montre que même si notre journée commence mal, mais si on se lève du mauvais pied, il nous suffit d'une chose, d'une personne pour aller mieux et sourire.
Cette histoire envoie de beau message, comme la difficulté d'ouvrir son cœur et de parler à quelqu'un : ses parents, un psychologue, chose qui ne peut que nous être bénéfique, comme le dit Socks.
Autre point positif, le fait que les personnages soient des fantômes, cela nous permet vraiment de nous mettre à la place du personnage, c'est aussi un moyen de montrer "l'invisibilité" que ressentent nos personnages, ça change des représentations qu'on a habituellement et je trouve ça adorable pour ma part. Mais à part les fantômes, les personnages n'ont pas de sexe, que se soit physiquement ou bien dans les textes, le traducteur nous dit quand dans la VO l'autrice n'a pas genre ses personnages, ce qui permet encore plus l'identification aux fantômes du livre.
J'ai parfois trouvé que certains passage manqué de dialogue, (dixit celle qui répond souvent comme Socks par des "hm" à tout bout de champ XD), mais en vérité c'est ce qui rend les dialogues encore plus réaliste.
Cette lecture est une petite lecture doudou dans prise de tête, qui fait du bien, Quoique les thèmes abordés ne soient pas des plus joyeux.
Je recommande ce roman graphique, si vous voulez une lecture sans prise de tete, et qui vous donne sentiment d'être compris.
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Ce roman graphique me tentait énormément en anglais et je suis vraiment heureuse de le voir désormais disponible en français 🥰 Je l’ai d’ailleurs dévoré !
On y parle ici de toutes ces personnes qui se sentent parfois invisibles, pas à leur place. On parle de ceux qui souffrent de dépression, de ceux qui font face à l’anxiété. On parle aussi de la pression des études, des conventions, de la famille… en bref on parle de beaucoup de choses qui parleront à beaucoup de monde !
J’ai été très touchée par les personnages, et j’ai aimé le style en noir et blanc et les dessins plutôt simples mais qui collent à merveille à l’ambiance. C’était une excellente lecture très réconfortante finalement 🫶🏻
Je ne peux que vous conseiller de le lire, de le proposer dans les C.D.I. des écoles. C’est un roman graphique qui se lit vite et finalement et qui vous met du baume au cœur !
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Un•e adolescent•e anxieux•se
réservé•e
et de fait
un peu solitaire
est invité•e à une soirée
par des gens de son lycée
Mais iel doit travailler
iel a peur de manquer de temps
iel n’aime pas vraiment les soirées
iel ne sait pas si c’est une bonne idée d’y aller
mais iel a dit qu’iel viendrait
que vont penser les autres s’iel décide finalement
de ne pas venir ?
Iel est perdu auprès de tout ce monde
comment aborder les autres
entrer en contact
se faire des ami•es
C’est tellement difficile
jusqu’au moment où iel repère
quelqu’un comme ellui
ils se rencontrent
ils discutent
et apprennent
à se connaître
Ensemble, ils parlent de santé mentale
d’anxiété
de dépression
et de l’avenir
qui fait peur
Une bande-dessinée tellement touchante
et douce
qui fait beaucoup de bien
j’ai tellement hâte de découvrir la suite
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J’ai été touchée par le tome un, mais c’est surtout le tome deux qui a su m’atteindre, car il évoque cette dépression silencieuse qui nous enferme dans notre lit, dans notre univers et duquel on n’a pas la force de sortir. Il s’attarde sur ces questions qui nous rongent et qui nous montrent qu’on ne sera jamais assez et que si les personnes qui nous entourent sont là, c’est uniquement car elles se forcent à le faire.
Si le début est tragique, ce tome 2 est aussi synonyme d'espoir, car il nous montre qu'on peut effectivement trouver des personnes qui nous ressemblent et qui sauront nous aimer, qu'importe si on n'a pas toujours la capacité de le faire nous-même.
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Les relations interpersonnelles sont compliquées. Surtout quand on souffre d’anxiété. Que vont penser les gens ? Est-ce que je suis de trop ? Oui je suis de trop, je préfère m’éclipser… Je ne peux pas avoir d’ami.e.s, c’est trop difficile à gérer.
Ces pensées sont comme un poison, et dans le deuxième tome du Sad Ghost Club, elles sont mises en lumière afin de mieux les comprendre. Avec toujours autant de douceur et de délicatesse, Lize Meddings illustre ce sentiment de décalage que l’on ressent quand on rencontre des nouvelles personnes.
On ne peut jamais savoir ce que les autres vont penser, et s’échapper peut paraître être la meilleure solution. Pourtant, c’est ensemble qu’on arrive à remonter la pente, aussi difficile que cela puisse paraître. Alors nos petits fantômes vont se serrer les coudes quoiqu’il arrive.
Tout comme le premier tome, j’ai eu un immense coup de cœur !
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L’anxiété : les pensées qui se bousculent dans la tête, l’impression de ne pouvoir rien faire, la peur de faire mal, de décevoir, la sensation d’étouffer, d’être invisible… C’est ce que ressent un petit fantôme, qui reçoit une invitation pour une soirée. C’est l’occasion de se faire des ami.e.s !
Le Sad Ghost Club, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux fantômes, deux personnes angoissées qui se retrouvent au même endroit au même moment. Un signe de l’Univers ? Peut-être. Toujours est-il qu’ensemble on avance plus vite.
L’anxiété et la dépression ne sont pas cantonnées à un genre ou un certain type de personnes. Elles concernent tout le monde mais il est difficile de voir la souffrance des autres quand on a du mal à naviguer soi-même dans un épais brouillard. Ce roman graphique dépeint avec sensibilité la santé mentale. C’est tendre, très vrai et très frais aussi. Un coup de cœur assuré !
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