Lize Meddings

Les histoires de fantômes, ça me plaît plutôt bien... Ici, ce n'est pas une histoire de fantômes à proprement parler, mais une histoire de personnes qui se sentent "fantômes" tant on ne les remarque pas...

Notre petit fantôme est au lycée et on l'aura compris, il se sent mal dans sa peau. Invité à une fête, il passera la journée à se demander s'il doit y aller, arrivé sur place, il se force à parler à des gens qui l'ignorent totalement... Jusqu'au moment où il rencontre un autre fantôme.

J'ai bien aimé l'idée de fantôme pour exprimer cette détresse et transparence, mais j'ai trouvé l'histoire un peu trop répétitive et un peu prévisible... Mais, je pense que ça pourrait plaire à plein de personnes, et si ça peut aider des ados à se sentir mieux et à oublier qu'ils sont mal dans leur peau, alors je valide carrément !

Ce n’est pas du tout un récit fantastique, le fantôme est une métaphore de l’adolescent mal dans sa peau, qui se sent invisible aux yeux des autres, manquant totalement d’assurance, voire dépressif. Dans une première partie, l’histoire décrit ce fantôme, le personnage principal hésite pour chaque action qu’il fait, doit il répondre à l’invitation à une soirée, doit-il y aller, on vit ses angoisses, puis, dans la seconde partie, on va le retrouver dans cette fête, mal à l’aise, jusqu’à ce qu’il fasse enfin une vraie rencontre. Le dessin est très simple, avec une mise en page basique, un découpage sans fioriture, de une à six cases par page dans un découpage régulier, les décors sont schématiques, les traits sont réduits au strict nécessaire, les lavis viennent apporter du relief, des tons gris, c’est un peu triste, mais c’est à l’image de la vie de ce personnage qui ne connaît pas sa richesse. Un peu de jaune va venir égayer l’histoire, mais de façon très discrète.

En peu de mots, en restant en surface, Lize Meddings parvient à nous faire entrer dans ce mal de vivre, de façon sensible, touchante et juste.



On ne sait pas si le personnage est une fille ou un garçon, s’il s’agit d’un récit sur l’homosexualité ou pas, les dialogues anglais laissent planer le doute, les traducteurs ont choisi une écriture inclusive pour garder la neutralité de l’original. Je sais que l’écriture inclusive en français est sujette à polémique, il faut en faire abstraction car il n’y a aucun militantisme, ça n’est pas le sujet et ça n’a absolument pas d’importance ici, l’objectif étant l’universalité du propos, et l’écriture inclusive est juste la bonne solution pour cette histoire. Qu’il s’agisse de propos sur l’homosexualité ou pas, c’est à chacun de choisir l’interprétation qui lui convient, l’intérêt de cette histoire, c’est justement qu’elle peut parler à tout le monde, on peut y reconnaitre plusieurs profils. Toute la finesse se retrouve alors dans les gestes, les paroles, les pensées, de ces fantômes, grands ados perdus dans le monde des relations humaines.



Lize Meddings raconte une histoire avec une grande simplicité, mais aussi beaucoup de subtilité et de finesse, elle propose peu de mots, peu d’évènements, mais beaucoup de justesse et d’émotion.

Voici une histoire dans laquelle beaucoup d'entre nous pourrait se retrouver. Comment parler d'anxiété sociale, de dépression, sans forcément réduire ça à des cas particuliers ? Comment parler de l'invisibilisation des marginaux, à savoir ceux qui ne correspondent pas exactement aux standards de notre société, sans faire du misérabilisme ? C'est tout le joli travail graphique et narratif de Lize Meddings, initialement sur sa page instagram, ensuite dans ce roman graphique.



Un jour gris, un fantôme anxieux et triste a du mal à sortir de son lit. Ses parents l'ont laissé ce week-end pour aller voir de la famille. Ce fantôme, c'est Sam ou SG de son petit surnom. Sad Ghost, vous l'aurez compris. SG doit travailler son devoir mais son esprit est bouleversé par mille réflexions : que va-t-il arriver de sa vie s'il échoue à ce devoir ? Finira-t-il chez ses parents, sans travail, sans argent, moqué par ses pairs ? Doit-il aller à cette soirée où on l'a invité ? Va-t-on lui parler ? Peux t-il danser sans paraître ridicule ? Est-ce qu'il ne devrait pas se concentrer plutôt sur ses études, puisqu'il n'a pas le temps pour se faire des amis ?



Et ses pensées autodestructrices tournent en boucle dans son esprit, parasitant ses efforts pour évoluer dans le monde et paralysant son travail sur lui-même pour aller mieux. De temps en temps, il se rend sur une colline, claire d'hommes, d'arbres, de mauvaises pensées et y retrouve Fred, sa grenouille. SG s'auto-dévalue un peu mais il se bat. Le fantôme dépasse ses craintes et ses doutes, il se dépasse.



Il finit par se rendre à cette fête, à laquelle il va rencontrer un autre fantôme. Se liant d'amitié avec Socks, c'est son nom, SG se rendra compte qu'il n'est pas seul, qu'ils ne sont pas seuls, dans ce monde. Ainsi démarre le Sad Ghost Club, un endroit, une idée, où ceux qui sont seuls, ceux qui sont tristes peuvent se retrouver, car ils ne sont pas seuls. Jamais seuls.



Son dessin est simple, quoique parfois très poétique (les scènes de la colline sont sensibles et assurément les plus belles) et souvent touchant et véhicule une abondance de doux sentiments. Il est beau par la générosité et la bonté de ses messages.



Voici une courte lecture que j'ai beaucoup appréciée. Elle m'a fait du bien. Alors, je la recommande à celles et ceux à qui ça pourrait aussi faire du bien et à tous les autres également. Allez, essayons d'être un peu heureux.

Très court, un peu niais mais pour tant assez réaliste. Sad gjost club c'est l'histoire des adolescents qui sont trop stressés, trop ceci, pas assez cela, qui se sentent pas à leur place et qui au final ne sont juste pas avec les bonnes personnes.



Un découpage et une composition assez simple mais très efficace. En fait j'ai pas trop de trucs à dire j'ai lu ça vite, le sujet m'aurait sûrement plus parlé 3/4 ans plus tôt.

Les relations interpersonnelles sont compliquées. Surtout quand on souffre d’anxiété. Que vont penser les gens ? Est-ce que je suis de trop ? Oui je suis de trop, je préfère m’éclipser… Je ne peux pas avoir d’ami.e.s, c’est trop difficile à gérer.



Ces pensées sont comme un poison, et dans le deuxième tome du Sad Ghost Club, elles sont mises en lumière afin de mieux les comprendre. Avec toujours autant de douceur et de délicatesse, Lize Meddings illustre ce sentiment de décalage que l’on ressent quand on rencontre des nouvelles personnes.



On ne peut jamais savoir ce que les autres vont penser, et s’échapper peut paraître être la meilleure solution. Pourtant, c’est ensemble qu’on arrive à remonter la pente, aussi difficile que cela puisse paraître. Alors nos petits fantômes vont se serrer les coudes quoiqu’il arrive.



Tout comme le premier tome, j’ai eu un immense coup de cœur !

L’anxiété : les pensées qui se bousculent dans la tête, l’impression de ne pouvoir rien faire, la peur de faire mal, de décevoir, la sensation d’étouffer, d’être invisible… C’est ce que ressent un petit fantôme, qui reçoit une invitation pour une soirée. C’est l’occasion de se faire des ami.e.s !



Le Sad Ghost Club, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux fantômes, deux personnes angoissées qui se retrouvent au même endroit au même moment. Un signe de l’Univers ? Peut-être. Toujours est-il qu’ensemble on avance plus vite.



L’anxiété et la dépression ne sont pas cantonnées à un genre ou un certain type de personnes. Elles concernent tout le monde mais il est difficile de voir la souffrance des autres quand on a du mal à naviguer soi-même dans un épais brouillard. Ce roman graphique dépeint avec sensibilité la santé mentale. C’est tendre, très vrai et très frais aussi. Un coup de cœur assuré !

Quelle ne fut pas ma joie de découvrir que cette bande dessinée avait été traduite en français ! Mille mercis aux Éditions du lotus et l’éléphant pour l’envoi 💛



Sans surprise, j’ai beaucoup aimé. Cette lecture m’a fait beaucoup de bien. L’autrice parle de ce qu’elle appelle les “fantômes tristes”, ces personnes isolées, seules, anxieuses, qui n’arrivent pas à trouver leur place, qui se sentent invisibles et seules au monde.

Le lecteur fait ainsi la rencontre de deux fantômes tristes, assez similaires et pourtant bien différents. J’ai particulièrement aimé ces deux points de vue qui, pour ma part, ont reflété deux facettes de moi. J’ai ainsi pu voir ces dernières “se parler”, personnifiées à travers ces personnages. J’ai et je comprends ces deux points de vue qui se confrontent sans cesse dans ma tête.

Avec cette lecture, on se sent moins seul ; « OK, d'autres pensent pareil, et si moi aussi je pense ceci et cela, je peux peut-être choisir entre ces visions des choses ? Être l’un ou l’autre de ces personnages ? Et donc choisir celui qui me fera le moins souffrir… ». C'est rassurant de se retrouver dans les protagonistes, et quelque part le rendu est perturbant. C'est très percutant, juste, très fort d'avoir ces personnages qui nous ressemblent. J'ai dévoré cette histoire à laquelle je me suis identifiée. Et j'ai BESOIN de la suite.

La fin est étonnante, intelligente, immersive et touchante. L’auteure partage également des ressources et contacts pour les personnes qui ont besoin d'aide 💛

Mention spéciale pour le format et le travail de fabrication qui n’ont rien gâché au plaisir de lecture !


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ma note : 5/5

mots clés : roman graphique - dépression

c'est : une découverte de ce deuxième tome



« parler à des gens, c'est fatiguant »



Ce deuxième tome m'a énormément touché ! Je me suis retrouvée quelques années plus jeune et waw la claque. Trouver quelqu'un qui nous comprend, s'attacher et se sentir de trop lorsque cette personne rencontre quelqu'un d'autre. Franchement c'est une lecture très belle et intéressante autour de la dépression et de la tristesse.



On s'attache rapidement aux fantômes, iels nous parlent directement et c'est touchant et en même temps agréable.



J'aime toujours autant !

Lize Meddings parle de santé mentale en représentant les personnes qui ont des soucis comme des petits fantômes dont le genre n'est pas défini. J'ai beaucoup aimé ce choix, et aussi les messages véhiculés par cette simple - mais puissante - histoire : il est important de communiquer ce qu'on ressent, il n'y a pas de honte à chercher de l'aide et surtout - SURTOUT - nous ne sommes jamais seul·es. Je conseille cette BD à tout le monde, que vous ayez ou pas ce genre de problème, car même si tout cela ne vous touche pas il y a sûrement des personnes autour de vous qui ont besoin d'être compris·es.

Comme le stipule la quatrième de couverture : ceci n’est pas une histoire triste, oh non bien au contraire 🥰 C’est une lecture un peu doudou, jolie, paisible et apaisante.



L’autrice traite de sujets importants, l’anxiété sociale, la solitude, la tristesse, la dépression. Mais elle le fait avec tellement de bienveillance et de douceur ! Nos deux petits personnages représentés avec un drap sur la tête (inclusivité +++) se rencontrent au détour d’une soirée où ils n’ont ni l’un ni l’autre envie d’être. Ce qui va leur permettre d’engager la conversation, de quitter le bruit et la torpeur pour aller se réfugier dans un endroit où ils se sentiront bien. Ils s’ouvriront alors peu à peu l’un à l’autre, doucement, gentiment et toujours avec cette bienveillance que j’ai adoré.



Naîtra alors le Sad Ghost Club ! Ça ne promet qu’une belle suite, émouvante et touchante comme ce premier opus, où vous ne verrez absolument pas les 250 pages passer &#xNaN



Une lecture qui peut tout à fait correspondre pour cet automne voire pour Halloween par son aspect cosy et relaxant 🥰

Une BD vraiment très chouette, qui met en avant la différence, la façon dont on peut vivre l'anxiété et la dépression. C'est fait d'une manière très douce et très accessible. Mon seul regret est que ce ne soit pas davantage approfondi, mais je trouve ça déjà très bien que cette BD soit là, accessible par le plus grand nombre. Au moins les fantômes tristes se sentiront un peu moins seuls.

MON RÉSUMÉ:

Un roman graphique qui parle d'anxiété et de dépression. Nous nous retrouvons avec un fantôme (c'est juste un fantôme, pas de pronoms pour pouvoir s'identifier –> idée géniale).



MON AVIS:

Court le résumé n'est-ce pas ?! Bon ok je suis désolée mais en même temps, les romans graphiques sont compliqués à résumés.



Les personnages sont attachants, je me suis parfaitement reconnue dans certaines situations et franchement ça fait du bien de lire ça, de voir que nous ne sommes pas seul.es !



Un joli coup de cœur pour l'histoire et les planches !

J'ai lu ce livre en une seule fois, tellement touchée par cette lecture. Le fait que le petit fantôme n'est pas de genre aide à s'identifier.

Un vrai bonbon qui en plus aide et permet aux gens de ne pas se sentir seul dans son anxiété.

J'ai adoré !!

J'ai du mal à "noter" ce roman graphique, il a pour moi la même vibe que les Heartstopper - la volonté de faire en sorte que des gens en marge, mal dans leur peau, etc. aient une représentation positive, générique et douce de leur situation, avec un blabla qui fait du bien à entendre. Sauf que pour le coup je ne suis pas (plus) le public visé - et si je vois des qualités à cette œuvre, notamment le fait que les personnages ne sont ni genrés, ni représentés, permet une meilleure identification aux personnages. Pourtant, j'ai trouvé aussi qu'il y'avait "trop" de positif, dans le sens qu'au final, le message qu'on veut apporter (notamment avec la liste des SOS amitiés et compagnie en fin d’œuvre) ne semble ni réellement grave, ni vraiment marquant, ni trop poussé.



Et c'est ce que j'ai trouvé un peu déprimant, je parvenais à voir en quoi ces fantômes auraient pu être moi, à quel point je me serais sentie mal à leur place, à quel point l'anxiété sociale est un fléau pour beaucoup de jeunes. Sauf que ça n'avait aucune réelle importance, et c'est un parti pris, de se dire "allez-y, vous ne risquez rien", sauf que ça n'aurait pas répondu à mes soucis d'ado', et m'aurait probablement mis dans une situation où je me serais sentie d'autant plus mal de ne pas être au même niveau que des personnages déjà au fond du trou.

Le Sad Ghost Club nous parle de solitude, d’anxiété… La lecture des premières pages était compliquée pour moi, car elles m’ont rappelé mes propres angoisses et ont fait remonter des sentiments pas toujours agréables. Mais le message est finalement très positif et réconfortant. Le tout servit par un trait simple mais efficace. C’est un peu comme si un livre vous disait « Je sais exactement ce que tu ressens ».

J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman graphique qui me tentait déjà bien en VO. Je suis ravie qu’il soit enfin traduit.



C’est une histoire adorable et réconfortante qu’on peut lire à tout âge. Le roman traite le sujet des maladies mentales telles que l’anxiété ou la dépression. Je me suis parfaitement reconnue dans cette représentation surtout avec les pensées obsessionnelles qui peuvent envahir la tête de ces petit.es fantômes.



Les personnages sont attachant.es et l’écriture inclusive permet à n’importe quelle personne de s’identifier à eux/elles.



C’est un livre que tout le monde devrait lire même si vous n’êtes pas concerné directement par le sujet. Cela pourra sûrement vous permettre de comprendre ce que vie l’un de vos proches ou de vous sensibiliser à ces sujets de santé mentale encore trop méconnus.



Et pour celleux qui se reconnaissent, vous verrez que vous n’êtes pas seul.es et que d’autres âmes font partie de la famille.

💖Alerte coup de coeur ! 💖



Je ne connaissais pas du tout ce roman graphique avant de le voir passer chez @soeurcierelitteraire (si vous ne connaissez pas son compte Inta, je vous conseille fortement de vous abonner car il regorge de pépites). Alors, lors de mon passage à la FNAC, je n’ai pas pu résister en le voyant tout seul dans le rayon des BD Adultes.



Est-ce que vous avez déjà eu cette sensation en lisant un livre, ce sentiment que vous auriez pu l’écrire vous-même ? Eh ben c’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant The sad ghost club ! Si j’avais eu le talent de Lize Meddings, j’aurais pu écrire l’histoire de ce fantôme triste qui part à la recherche d’autres petits fantômes tristes pour ne plus être tout seul.



Malgré les thèmes abordés comme la dépression, l’anxiété sociale, la solitude, ce roman graphique n’est pas une histoire triste. C’est plutôt une belle ode à l’amitié, au partage et à l’entraide. J’ai eu un immense coup de cœur pour ce roman incroyable, très juste et bienveillant.



Si vous aussi vous avez l’impression d’être invisible parfois alors venez rejoindre le Sad Ghost Club (et achetez ce roman, empruntez le mais lisez le !)
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Cette série de BéDées est un cadeau qu’à reçu @raydoisreading pour son anniversaire de la part d’un.e ami.e en commun. Cette personne nous avait beaucoup parlé de ces petites BéDées et à peine les a-t-elle offertes qu’elles ont été lues par Raydo et par moi dans la foulée. (D’ailleurs, on remercie bien fort Raydo pour la photo de ce post).



Le tome 1 du Sad Ghost Club est sorti en français en avril, mais ma lecture s’est faite en anglais et je recommande ces trois petits livres si vous désirez vous lancer. La lecture est accessible et le plus grand nombre peut se lancer sans crainte.



La limite de son accessibilité est en lien avec ses thématiques abordées. Bien que tout soit d’un point de vue sain (dans le sens où rien n’est choquant dans les livres). Sad Ghost Club aborde en douceur des thèmes comme l'anxiété sociale, la dépression ou encore des phases maniaques. Rien n’est là pour choquer et quelques-uns de ces troubles sont perceptibles avec finesse. Sad Ghost Club ça parle de cette difficulté à créer des liens avec d’autres personnes et c’est à destination de ces mêmes personnes qui aimeraient tant rencontrer d’autres fantômes comme eux.



Avec cette BéDée, on a envie de sortir de nos chambres pour rejoindre ce club bienveillant et où l’on se sent en sécurité. Où personne ne nous juge et où tout le monde se soutient. Parce que dans le Sad Ghost Club, on sait ô combien c'est difficile de se faire des ami.e.s mais on sait également qu’une fois réuni, plus aucun fantôme ne se sent seul.e.



Si jamais vous avez l’opportunité de vous lancer, ne doutez pas, le Sad Ghost Club ne laissera qu’une marque positive dans vos vies.

J'aime toujours autant ces fantômes. On s'y retrouve pas mal et l'histoire est cute. J'ai commandé le tome 3 que j'attends avec impatience !! Je le conseille fortement mais attention, le livre est en anglais, ne vous faites pas avoir si vous ne comprenez pas la langue :)

'' Alors pourquoi s'inquiéter [...] quand rien n'a vraiment d'importance hein ? ''



Une histoire de solitude et de rencontre. Une histoire qui fait du bien que l'on soit un humain solitaire et triste ou non



Un roman graphique doudou, qui sait nous ravir par tous ses aspects : les dessins sont beaux, l'histoire est adorable. Les thèmes abordés sont essentiels, le traitement du personnage principal permet une identification parfaite. L'écriture inclusive signe la dernière pointe de perfection de ce livre



Vous l'avez compris c'est un très grand coup de cœur. J'en ai parlé plusieurs fois en story /posts , parce que je considère que c'est essentiel de faire des points santé mentale de temps à autre. Je suis quelqu'un de plutôt effacée, je souffre d'anxiété (voir de phobie) sociale. Et je dois prendre beaucoup de temps et d'énergie pour faire des choses que d'aucuns trouveraient simples : de se lever ou choisir. Parler à quelqu'un, sortir de chez moi...



Ce livre me rappelle que je ne suis pas seule. Et même s'il n'y a pas de club pour ça par chez moi, au moins il y a cette histoire qui permet de rebondir sur nos propres maux. De légitimer nos émotions, nos sentiments, nos sensation... Notre oppression aussi



J'avais repéré ce livre il y a un moment en VO et je dois avouer que sa sortie en VF est une grande chance pour de nombreuses personnes comme moi et peut être comme vous. Surtout les plus jeunes qui parfois manquent davantage de repères



Alors prêt à rencontrer votre famille de fantômes? The sad ghost club vous tente ?



~ merci infiniment à la maison d'édition @lelotusetlelephant pour l'envoi de cette pépite ~