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EAN : 9781444957358
208 pages
‎Hodder Children's Books (21/01/2021)
4.1/5   105 notes
Résumé :
Vous êtes-vous déjà senti·e seul·e ou anxieux·euse ? Comme si vous n'aviez votre place nulle part et que vous étiez... invisible ? Trouvez votre famille d'âme avec le Sad Ghost Club !
C'est l'histoire d'un de ces jours - un jour si mauvais que vous ne pouvez pas sortir de votre lit et, si vous y arrivez, vous le regrettez instantanément. Mais même les pires journées peuvent vous surprendre.

Lorsqu'un fantôme triste, seul, aperçoit un autre fa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Ce n'est pas du tout un récit fantastique, le fantôme est une métaphore de l'adolescent mal dans sa peau, qui se sent invisible aux yeux des autres, manquant totalement d'assurance, voire dépressif. Dans une première partie, l'histoire décrit ce fantôme, le personnage principal hésite pour chaque action qu'il fait, doit il répondre à l'invitation à une soirée, doit-il y aller, on vit ses angoisses, puis, dans la seconde partie, on va le retrouver dans cette fête, mal à l'aise, jusqu'à ce qu'il fasse enfin une vraie rencontre. le dessin est très simple, avec une mise en page basique, un découpage sans fioriture, de une à six cases par page dans un découpage régulier, les décors sont schématiques, les traits sont réduits au strict nécessaire, les lavis viennent apporter du relief, des tons gris, c'est un peu triste, mais c'est à l'image de la vie de ce personnage qui ne connaît pas sa richesse. Un peu de jaune va venir égayer l'histoire, mais de façon très discrète.
En peu de mots, en restant en surface, Lize Meddings parvient à nous faire entrer dans ce mal de vivre, de façon sensible, touchante et juste.

On ne sait pas si le personnage est une fille ou un garçon, s'il s'agit d'un récit sur l'homosexualité ou pas, les dialogues anglais laissent planer le doute, les traducteurs ont choisi une écriture inclusive pour garder la neutralité de l'original. Je sais que l'écriture inclusive en français est sujette à polémique, il faut en faire abstraction car il n'y a aucun militantisme, ça n'est pas le sujet et ça n'a absolument pas d'importance ici, l'objectif étant l'universalité du propos, et l'écriture inclusive est juste la bonne solution pour cette histoire. Qu'il s'agisse de propos sur l'homosexualité ou pas, c'est à chacun de choisir l'interprétation qui lui convient, l'intérêt de cette histoire, c'est justement qu'elle peut parler à tout le monde, on peut y reconnaitre plusieurs profils. Toute la finesse se retrouve alors dans les gestes, les paroles, les pensées, de ces fantômes, grands ados perdus dans le monde des relations humaines.

Lize Meddings raconte une histoire avec une grande simplicité, mais aussi beaucoup de subtilité et de finesse, elle propose peu de mots, peu d'évènements, mais beaucoup de justesse et d'émotion.
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Voici une histoire dans laquelle beaucoup d'entre nous pourrait se retrouver. Comment parler d'anxiété sociale, de dépression, sans forcément réduire ça à des cas particuliers ? Comment parler de l'invisibilisation des marginaux, à savoir ceux qui ne correspondent pas exactement aux standards de notre société, sans faire du misérabilisme ? C'est tout le joli travail graphique et narratif de Lize Meddings, initialement sur sa page instagram, ensuite dans ce roman graphique.

Un jour gris, un fantôme anxieux et triste a du mal à sortir de son lit. Ses parents l'ont laissé ce week-end pour aller voir de la famille. Ce fantôme, c'est Sam ou SG de son petit surnom. Sad Ghost, vous l'aurez compris. SG doit travailler son devoir mais son esprit est bouleversé par mille réflexions : que va-t-il arriver de sa vie s'il échoue à ce devoir ? Finira-t-il chez ses parents, sans travail, sans argent, moqué par ses pairs ? Doit-il aller à cette soirée où on l'a invité ? Va-t-on lui parler ? Peux t-il danser sans paraître ridicule ? Est-ce qu'il ne devrait pas se concentrer plutôt sur ses études, puisqu'il n'a pas le temps pour se faire des amis ?

Et ses pensées autodestructrices tournent en boucle dans son esprit, parasitant ses efforts pour évoluer dans le monde et paralysant son travail sur lui-même pour aller mieux. de temps en temps, il se rend sur une colline, claire d'hommes, d'arbres, de mauvaises pensées et y retrouve Fred, sa grenouille. SG s'auto-dévalue un peu mais il se bat. le fantôme dépasse ses craintes et ses doutes, il se dépasse.

Il finit par se rendre à cette fête, à laquelle il va rencontrer un autre fantôme. Se liant d'amitié avec Socks, c'est son nom, SG se rendra compte qu'il n'est pas seul, qu'ils ne sont pas seuls, dans ce monde. Ainsi démarre le Sad Ghost Club, un endroit, une idée, où ceux qui sont seuls, ceux qui sont tristes peuvent se retrouver, car ils ne sont pas seuls. Jamais seuls.

Son dessin est simple, quoique parfois très poétique (les scènes de la colline sont sensibles et assurément les plus belles) et souvent touchant et véhicule une abondance de doux sentiments. Il est beau par la générosité et la bonté de ses messages.

Voici une courte lecture que j'ai beaucoup appréciée. Elle m'a fait du bien. Alors, je la recommande à celles et ceux à qui ça pourrait aussi faire du bien et à tous les autres également. Allez, essayons d'être un peu heureux.
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C'est l'histoire d'un petit fantôme anxieux qui, après une grosse journée de réflexion, décide de se rendre à une fête. Là-bas, il va devoir y affronter ses craintes. Mais, il va aussi y rencontrer un autre fantôme nommé Socks et tout aussi invisible que lui.

Le Sad Ghost Club, c'est une histoire sur fond d'aquarelle destinée à celles et ceux qui se sentent totalement oubliés du reste du monde. Ce n'est pas une histoire triste, mais elle parle de personnes au coeur lourd et aux âmes perdues. Non seulement j'ai été touché par le coup de pinceau de l'autrice, mais aussi par l'univers et les échanges entre nos deux fantômes, SG et Socks.
Dans cette histoire, on y trouve un peu de nous-mêmes, mais aussi un peu des autres. Comme l'autrice le voulait, on s'y sent comme à sa place et nous n'avons pas vraiment envie d'en bouger. C'est un livre doudou dont j'avais besoin maintenant et qui m'est apparu au bon moment.

J'insiste sur les dessins qui sont absolument magnifiques, bien qu'en noir et blanc. J'ai adoré avoir des informations à la fin du livre sur diverses associations en France qui sont là pour aider toutes personnes en difficultés. C'est important de pouvoir partager et rappeler ce genre de numéros et de sites internet. Il existe des gens qui sont là pour vous aider.

Que vous ayez besoin de rejoindre le Sad Ghost Club ou non, je vous recommande ce roman graphique pour un bon moment de lecture. J'ai été conquis et j'attends la suite avec impatience !
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The sad ghost club, c'est un peu l'histoire que j'aurais pu écrire s'il m'avait fallu faire une autobiographie. Dans ce roman graphique, Lize Meddings raconte ce que l'on ressent lorsqu'on ne veut pas ou que l'on ne peut pas sortir de chez soi, mais que l'on se force à le faire parce qu'on se dit que les autres vont nous haïr si on ne fait pas assez d'efforts. Il montre la contradiction d'un esprit qui pense trop, qui se laisse dévorer par l'anxiété, pour qui aucune réaction ne peut être bonne et qui imagine mille et une histoires qui pourraient le mettre dans l'embarras. Pourquoi sortir de son lit, si on estime ne pas en être capable ? Mais en même temps, si on ne sort pas, comment faire pour conserver nos amitiés ? Pour tenter d'avoir des amis, pour se faire aimer ? Et surtout, peut-on véritablement se faire aimer et agir comme ceux que l'on observe de l'extérieur ?
The Sad ghost club c'est surtout l'histoire d'une personne qui se sent à part, solitaire, à l'écart du monde et qui se persuade qu'elle sera toujours différente et pas assez intéressante pour avoir des amis. C'est aussi la rencontre avec un autre fantôme, tout aussi seul, tout aussi terrifié. C'est ce sentiment réconfortant qui éclot en nous quand on trouve la personne qui fait cesser la solitude de notre coeur.
Est-ce que The sad ghost club est un roman graphique triste ? Etrangement, je dirais non. Car si les sujets évoqués sont graves, sont touchants et peuvent vous pousser à vous y retrouver, il est surtout rempli d'espoir. L'espoir de trouver la ou les personnes qui sauront vous soutenir et pour qui vous aurez toujours de l'importance, qu'importe si vous n'avez pas la force de faire face au monde extérieur.
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Les histoires de fantômes, ça me plaît plutôt bien... Ici, ce n'est pas une histoire de fantômes à proprement parler, mais une histoire de personnes qui se sentent "fantômes" tant on ne les remarque pas...
Notre petit fantôme est au lycée et on l'aura compris, il se sent mal dans sa peau. Invité à une fête, il passera la journée à se demander s'il doit y aller, arrivé sur place, il se force à parler à des gens qui l'ignorent totalement... Jusqu'au moment où il rencontre un autre fantôme.
J'ai bien aimé l'idée de fantôme pour exprimer cette détresse et transparence, mais j'ai trouvé l'histoire un peu trop répétitive et un peu prévisible... Mais, je pense que ça pourrait plaire à plein de personnes, et si ça peut aider des ados à se sentir mieux et à oublier qu'ils sont mal dans leur peau, alors je valide carrément !
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