J'ai souvent marché au clair de lune dans les étranges clairières de ces éboulements et je n'ai jamais vu prairie rappelant d'aussi près les vieux contes celtiques, au point d'imaginer entendre le "tintement" des brides de la cour des fées chevauchant dans l'air frais du bord de mer parfumé le soir par les troènes, au début du mois de juin.
Même dans le Jurassique, il y eut des périodes de temps sans fin où l'océan salé empiétait sur la terre et se retirait de nouveau - empiétait et se retirait, se retirait et empiétait. Dans les lagons parfois remplis d'eau salée, parfois d'eau saumâtre, parfois d'eau douce, s'ébrouaient les dinosaures, terrifiants dragons chauves errant sous des averses de pluie fumante et somnolant sous la lune.
La croyance selon laquelle la Chandeleur, en ce qui concerne les prédictions sur le temps, est un jour aussi important que la Saint-Médard doit être très ancienne car nos parents, les Germains, ont des dictons similaires. Par exemple : "Le berger préfèrerait voir le loup entrer dans la bergerie que le soleil à la Chandeleur.
On est toujours vivants sur la terre, à l'orée de la plénitude d'une autre année.