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Bernard Duhem (Illustrateur)
EAN : 9782252040515
186 pages
Klincksieck (10/04/2017)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Quand on vit près de la mer, dans le Dorset, écrit Llewelyn Powys, il est remarquable, à l'heure qui précède l'aube, d'écouter les goélands déchirer le majestueux silence des collines de leurs cris perçants sauvagement réitérés. C'est une musique qui oblige l'imagination à sortir des limites du monde contemporain et force l'esprit à se remémorer le long travail de la planète, un travail entamé à une époque inconcevablement éloignée de la nôtre et qui se poursuivra l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord un grand merci à l'éditeur et à Babelio de m'avoir permis de lire ce livre, grâce à "Masse critique" qui nous permet de découvrir des oeuvres différentes de nos habitudes et ainsi d'ouvrir notre esprit.
Nous sommes sur les côtes de Dorset, l'auteur à travers ces essais, qui sont, pourrait on dire, poétiques, nous emmènes en voyage vers et avec la faune qui peuple cette région, notamment les oiseaux.
Tout y est décrit avec une précision telle, que nous sentons et ressentons la vie dans ces paysages. Nous y sommes, l'écrivain nous emmène par la main, nous raconte ce qu'il a lui-même vu et ressenti, ce qu'on lui a rapporté aussi.
J'ai découvert ce comté de l'Angleterre d'une autre manière. Et ce qui rajoute à l'élégance et à la poésie de ce livre, ce sont ces illustrations accompagne ces textes.
A travers ces écrits, l'auteur veut nous ramener aux valeurs et lois primales qui régit la vie sur terre.
J'ai aimé ce livre, mais j'avoue que dans le dernier chapitre, des phrases, des raisonnements m'ont laissé dans l'incompréhension, d'où ma notation.
Je peux conseillé ce recueil à des lecteurs qui aiment l'Angleterre, la poésie.
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Lorsque j'étais enfant mon grand-père m'emmenait par tous les chemins, à travers bois, à travers champs, cueillant les simples au bord des chemins, me montrant le ciel et les oiseaux, les plantes, les animaux.

J'ai gardé de cette enfance, le besoin de balades solitaires pendant lesquelles m'immerger dans la nature m'apaise et me ravit tout à la fois.


J'ai retrouvé dans ces quinze tableaux, la même envie de se connecter à cette nature, à notre mère la terre et d'apprécier la vie qui y jaillit comme invite à apprécier chaque moment de notre existence.

Ce livre est un succédané de sérénité et il restera sur ma table de chevets, car il rend tellement bien l'ambiance d'un coin de terre qu'il sera bon de le savourer à petites lampées.

Je connais surtout les côtes belges et françaises jusqu'à la Bretagne ; ces récits se déroulent de l'autre côté de la Manche, leur ambiance invite au voyage, à la découverte, Beatrix Potter aurait pu les illustrer, monsieur Duhem s'est acquitté de cette tâche avec plus de réalisme et cependant de manière convaincante : n'a-t-on pas envie de se balader en haut de ces falaises, d'y observer le vol d'un goéland ou la fuite d'un goupil.

Merci à Babelio et aux éditions klincksieck de m'avoir offert cet ouvrage, un présent appréciable.

J'ai néanmoins une question à poser à l'éditeur : ces récits sont des extraits d'autres ouvrages , ont-ils été rassemblés dans ce recueil par l'auteur même ? MERCI

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Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Klincksiek et Babelio qui m'ont permis de lire cette petite pépite grâce à la Masse critique.
Que les noix brunissent ne se dévore pas avec avidité, mais se déguste comme un bon vin. Cette suite d'essais est comme une promenade contemplative aux sons des chants d'oiseaux, sur les traces des renards ou dans le sillage des hirondelles entre autres. Llewelyn Powys, grâce à son style et sa sensibilité, fait découvrir la majesté des paysages et de la campagne. Son écriture est poétique, délicate et juste. Je ne peux que recommander la lecture de ce recueil. Il m'a transporté jusqu'à entendre le ressac des vagues et les cris des goélands.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'ai souvent marché au clair de lune dans les étranges clairières de ces éboulements et je n'ai jamais vu prairie rappelant d'aussi près les vieux contes celtiques, au point d'imaginer entendre le "tintement" des brides de la cour des fées chevauchant dans l'air frais du bord de mer parfumé le soir par les troènes, au début du mois de juin.
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Même dans le Jurassique, il y eut des périodes de temps sans fin où l'océan salé empiétait sur la terre et se retirait de nouveau - empiétait et se retirait, se retirait et empiétait. Dans les lagons parfois remplis d'eau salée, parfois d'eau saumâtre, parfois d'eau douce, s'ébrouaient les dinosaures, terrifiants dragons chauves errant sous des averses de pluie fumante et somnolant sous la lune.
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La croyance selon laquelle la Chandeleur, en ce qui concerne les prédictions sur le temps, est un jour aussi important que la Saint-Médard doit être très ancienne car nos parents, les Germains, ont des dictons similaires. Par exemple : "Le berger préfèrerait voir le loup entrer dans la bergerie que le soleil à la Chandeleur.
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On est toujours vivants sur la terre, à l'orée de la plénitude d'une autre année.
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