Citations de Loïs Smes (19)
Elle m'a accepté, avec mes casseroles. A mon niveau, c'est carrément une usine Tefal.
Sealtiel est la tentation, le serpent redoutable et dangereux dont mon corps se consume de ressentir la morsure.
Tenter de voir la couleur dans le noir, l'espoir dans le néant. Car ça me rend peut-être inconséquent, c'est vrai. Mais ça me permet surtout de ne
pas être malheureux.
Je ne m’inspirais que du dégoût. Un dégoût violent, physique comme moral. Passant de garçon manqué à fille manquée, je n’étais plus que ça : manquée, ratée, loupée. Un ersatz d’identité ambivalente.
La vie est un film qui passe d’un genre à l’autre, où chacun se voit attribuer un rôle avec plus ou moins de chance.
Fuck ! Ma vie, mes choix, mes envies, mes expériences. Je ne dois rien à personne, je me suis construit seul.
Je n'ai ni Dieu ni maître, ni ambition ni
limite.
Comment on sait si on possède la fibre maternelle ? Je n'en sais rien. Comment sait-on qu'on ne l'a pas ? Il suffit de passer quelques heures avec Priam.
Un gosse. Ce type, aux airs déjantés de star de rock sexy, est un gosse.
Je l’aime, parce qu’il complète chacune de mes aspérités. Je l’aime, parce qu’il ne se pare d’aucune convention. Je l’aime, parce qu’il accepte tout ce que je suis, autant que parce que j’aime tout ce qu’il est. Et j’ai peur. Peur qu’il ne m’aime jamais
Être rangé, réfléchi, quel intérêt ? La vie est une partie de cartes donc l’issue est la même pour tout le monde : game over. Autant la prendre avec le sourire, non ? Les ronds de jambe, les précautions, ça ne sert à rien ! Ce ne sont que des mensonges hypocrites dans un smoking sur mesure. La vie est triste lorsqu’elle est courte, ennuyeuse quand elle est longue. Alors expérimentons-la à l’instinct, soyons spontanés, tant pis si ça fait grincer des dents et claquer des fesses. Je ne suis pas fragile parce que j’ai appris qu’il y a bien souvent un « va sucer un ours » derrière les plus larges sourires, et que je fais avec.
Je viens d'apprendre un truc. Le monde appartient à ceux qui font pas popo.
Pour parler à Dieu, il faut prier,
Pour crier "oh, mon Dieu", il faut Priam.
C'EST TOI ET MOI CONTRE LE MONDE ENTIER. ALORS MÊME SI LE MONDE S'ÉCROULE AUJOURD'HUI, TU M'AURAS TOUJOURS POUR TE RELEVER. JE NE TE LAISSERAI JAMAIS TOMBER.
FAIRE L'AMOUR N'A JAMAIS EU PLUS DE SENS QU'AUJOURD'HUI. C'EST DIFFÉRENT, LOIN DE TOUT CE QUE J'AI TOUJOURS CONNU. PARCE QU'AU-DELÀ DES BARRIÈRES QUI S'ÉRIGENT ENCORE, CE SONT NOS COROS QUI S'APPRIVOISENT. NOS MAINS QUI S'APPRENNENT. NOS ÂMES QUI SE LIENT.
En plus, j’ai eu droit à une mise en beauté, je me sens radieuse. Il n’y a pas à dire, c’est plus facile d’être jolie quand on a les moyens. Je n’ai plus qu’à enfiler ma robe et je serai prête pour sortir.
Ce que je veux faire ? Rentrer dans ton cerveau pour découvrir ce qui s’y cache. Ou dans le mien et effacer hier pour ne garder que mon amie qui a réapparu devant moi.
Chaque parole, chaque mot qu’elle emploie pour me narrer sa propre existence me sidère et me bouleverse alors qu’elle garde une distance, une froideur cynique qui me glace.
Je suis en transe, je réalise que, sans ce coup de pute de la nature, j’aurais probablement vécu une situation gênante quand elle se serait décollée de moi.
Je perds mon sourire. Peut-être que c’est ce qu’elle pense aussi de moi. De mon déguisement ridicule. Je n’ai pas le temps de m’appesantir. Une voix tonitruante s’élève dans les haut-parleurs.
Quand ils nous croisent, les hommes arrêtent leurs regards concupiscents sur moi. Je sais que je suis belle. Pourtant, quand ils la voient, elle, ils en sont sonnés. Je suis celle qu’on peut avoir. Elle est celle qu’on rêve d’avoir.