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Citations de LouGane Rose (132)


J’ai compris cette nuit-là qu’ils s’étaient battus pour m’éviter d’avoir à faire un choix, mais n’étant arrivés à rien, c’est moi qui aurais dû trancher. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que je ne le pouvais pas, j’en étais incapable. Je ne le voulais pas. Je les aimais tous les deux et choisir aurait brisé, pour toujours, le lien précieux qui les unissait.
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Les hommes ne pleurent pas, les hommes ne pleurent pas… Si, lorsque son cœur saigne, l’homme pleure.
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Nous savourons la paix qui nous entoure. Chaque jour, la menace s’évapore un peu plus, comme si, à présent que nous étions toujours en mouvement, elle ne pouvait pas nous rattraper. Comme si elle n’avait peut-être même jamais existé. Et l’espoir d’un avenir se dessine subtilement devant nos yeux. Le camping-car est presque intégralement recouvert des peintures de ma femme et nous faisons sensation partout où nous nous arrêtons. Un gars spécialisé dans le tuning lui a même proposé un job de peintre en carrosserie !
Je gère mon business à distance. Pas mon travail à la banque ; celui-là, j’ai définitivement tiré un trait dessus. Non, je parle de mes biens mis en location. Julie assure le lien et bosse comme une folle avec le plus de discrétion possible. Elle est plutôt bonne dans ce qu’elle fait, c’est pour ça qu’elle travaille pour moi, pas parce qu’elle a un corps de poupée mannequin. L’argent est versé sur un compte ouvert au nom de Wilo Knight et jusqu’à présent, personne n’a mis la main dessus.
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Mes yeux ont besoin de quelques secondes pour s’adapter à la lumière du soleil matinal, et quand je les sens grands ouverts, je découvre le spectacle fascinant qui s’étale autour du véhicule. Wilo, vêtue de l’une de mes chemises blanches, a pris notre joli camping-car comme toile de fond pour épancher son art, et autour d’elle, une nuée de petits apprentis peintres l’aident à accomplir son œuvre. Ma femme est bien une magicienne, mais sa baguette magique est un pinceau. Elle se retourne pour me saluer d’un sourire éblouissant que je lui rends aussitôt.
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Nos vies sont un tumulte effroyable en ce moment, mais tenir son plaisir au creux de mes mains m’euphorise et me donne un sentiment de pouvoir bien plus grisant que n’importe quel autre. Je relâche l’étreinte de mes doigts sur son cou, pour lui permettre de plonger dans le mien afin que ma peau étouffe son hurlement enroué. Puis je jouis à mon tour en elle, si ardemment que mon cœur cesse de battre quelques instants, mon souffle se coupe et mon corps convulse violemment.
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Je ne tiendrai pas longtemps, je suis tellement fou de cette femme. Je me mets à bouger avec frénésie. Je malmène son corps si léger entre mes bras. Son dos cogne sur la porte et je sens ses forces s’amenuir à mesure que l’orgasme approche. Ma main s’enroule autour de sa gorge pour la maintenir face à moi et l’empêcher de glisser. Mes yeux s’égarent sur sa bouche ahurissante. Ses yeux se voilent, l’obligeant à baisser les paupières. Je lui gronde de me regarder et lui défends de les clore à nouveau. Mes traits sont crispés, la peur qu’on nous surprenne m’ébranle et aiguise ma jouissance. Mes doigts autour de sa gorge se resserrent à mesure que son corps se crispe.
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Mes doigts glissent entre ses cuisses et plongent en elle. Son corps n’est que feu et eau. Les siens s’enfoncent simultanément dans mes épaules et ses ongles griffent ma peau qui s’embrase, tandis que mon sexe tendu effleure simplement le sien. Je laisse déferler la tempête librement sous ma peau, m’emporter dans sa fougue et entraîner ma femme avec moi. Mes doigts libèrent son corps et je m’enfonce en elle d’un mouvement puissant. Profondément.
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Mon sourire se fait carnassier, à l’image de l’avidité féroce qui pulse dans mon sexe. Cette femme me fait tourner la tête. Je suis prêt à passer quelques heures en prison pour assouvir ses désirs comme des injonctions auxquelles je me régale de plier.
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Mon cœur s’affole, faisant battre le sang dans mes veines, lorsque je vois sa robe légère glisser à ses pieds. Seule la lune qui la frôle de ses rayons argentés me permet de deviner ce corps que je connais sur le bout des doigts, et de la langue.
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Je tremble de la tête aux pieds. J’ignore les raisons de la réaction de mon corps, mais mon instinct prend les commandes. En mode pilote automatique, je fonce hors de la caravane sans me retourner et file droit devant moi.
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Sa bouche immense découvre ses jolies dents blanches et illumine cette femme sublime. Je veux la faire sourire toute ma vie. Quand cette merde sera terminée, je vouerai ma vie à son bonheur… Je créerai même une association à but non lucratif dont le seul et unique objectif sera de la rendre heureuse, je l’appellerai : « Le sourire de Wilo ».
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Ses yeux, sous le soleil, deviennent translucides, et ses jolies taches comme des baisers sur ses lèvres rondes me défient d’essayer de les chasser avec ma langue. Si je devais me réincarner après ma mort, sans nul doute, je voudrais être l’une d’entre elles. Posé sur ses lèvres pour toujours.
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Ses yeux aimantent les miens. Ils brillent d’une lueur nouvelle depuis quelques jours. Quelque chose de dangereux et féroce, qui me fait l’aimer encore plus fort. Son nez glisse dans mes cheveux et son haleine tiède, parfumée de vodka, frôle ma peau. Je sens son sexe turgescent frotter contre mon ventre, prêt à repartir dans un corps-à-corps torride malgré les nombreuses batailles déjà menées et remportées sur le buffet de la cuisine, puis au bord de la piscine, dans l’eau bleue…
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Mes yeux glissent sur Milo, nu, près de moi. Je ne l’ai pas entendu sortir de l’eau. Il est sublime, magnifique, puissant, brut. Sans habits sur lui pour le définir, il est d’une beauté incroyablement sauvage. Il est à la fois la terre et le feu qui me consume. L’air et l’eau qui inonde mon corps dès qu’il m’effleure. Mon idole, mon héros… Toute ma vie. Mon âme sœur.
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Le baiser est doux. Ma bouche caresse la sienne sensuellement, lentement, pour lui faire perdre la raison. Ses lèvres s’entrouvrent et ma langue s’y introduit, déterminée. Elle effleure la sienne, la longe, l’enroule et la déroule, amoureuse. J’aspire sa lèvre supérieure avant d’en titiller l’intérieur du bout de ma langue. La température monte et le ballet entre nos bouches s’affole. Sa tête bascule en arrière. J’approfondis mon invasion, tant qu’elle doit me repousser pour reprendre son souffle. Elle n’est plus du tout amusée.
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Elle éclate de rire et cette mélodie délicieuse résonne dans les sous-sols du bâtiment. Ma main n’a pas quitté la sienne et tire doucement sur son poignet pour l’attirer contre moi, bien au chaud dans mes bras. Mon nez plonge dans son cou et je la respire comme un animal. Elle sent « moi ». Mon odeur est lovée sur sa peau sucrée, elle m’appartient tellement que son corps est imprégné du parfum de la mienne et ça m’excite terriblement. Un grognement sort de ma poitrine et son doux rire redouble d’éclat.
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Le sujet est clos. Le passé c’est le passé ! Je ne crois pas t’avoir jamais donné de quoi douter de mes sentiments pour toi, ni de ma fidélité… Et c’est l’essentiel, non, bébé ?
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Je hais ces femmes qui, sous prétexte qu’on a butiné leur fleur une fois, se croient tout permis ! Elles sont des centaines dans mon sillage ; si elles s’amusent toutes à venir titiller ma femme, je ne suis pas sorti de l’auberge ! Oui, je l’ai sautée une fois ou deux, peut-être trois, lors de mes déplacements à L. A. Disons que ça m’évitait de chercher. Je l’appelais, elle venait, je la virais et c’était parfait.
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Cet homme n’est pas un « méchant ». Peu importent les armes, la force de ses poings, les techniques que le krav maga lui a enseignées ou le mal qu’on nous fera… Il n’en sera jamais un.
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Elle ignore à quel point nous sommes sur la corde raide, combien se détendre et faire semblant que la vie est normale nous demande un effort harassant alors que tous les inconnus que nous croisons sont des menaces potentielles. Combien être dans la rue au milieu de tous ces visages anonymes est oppressant. On ignore la tête de notre prochain assaillant… Mais on sait, indéniablement, qu’il y en aura un.
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