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Citations de Louisa May Alcott (204)


Il y a de nombreuses Beth dans le monde, timides, tranquilles, vivant pour les autres si naturellement que personne ne s'aperçoit des sacrifices qu'elles font jusqu'à ce qu'elles disparaissent, laissant le silence et l'ombre derrière elles.
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Nous avons tous la clef de nos futurs châteaux en Espagne, dit Jo ; reste à savoir si nous saurons ouvrir la porte ou non.
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Ce dîner de Jo resta bien longtemps célèbre dans toutes les mémoires comme un sujet de rires sans fin. Sans doute, elle avait fait de son mieux ; mais elle découvrit, ce jour-là, que, pour faire une cuisinière, il faut quelque chose de plus que de l'audace et de la bonne volonté.
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- Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de belles dames qui se soient autant amusées que nous ! Nos cheveux brûlés, nos vieilles robes, nos gants dépareillés et nos bottines trop étroites qui nous donnent des entorses quand nous sommes assez bêtes pour les mettre, répondit Jo, n'ont rien ôté de ses agréments à la soirée.
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Espérons et travaillons, voilà notre devise.
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... vous devriez vous souvenir que vous êtres une demoiselle.
- Je n'en suis pas une, et si mes cheveux relevés m'en donnent l'air, je me ferai deux queues jusqu'à ce que j'aie vingt ans, s'écria Jo en arrachant sa résille et secouant ses longs cheveux bruns. Je déteste penser que je deviens grande, que bientôt on m'appellera Miss Marsch, qu'il me faudra porter des robes longues et avoir l'air aussi raide qu'une rose trémière ! C'est déjà bien assez désagréable d'être une fille quand j'aime les jeux, le travail et les habitudes des garçons. Je ne me résignerai jamais à n'être pas un homme. Maintenant c'est pire que jamais, car je meurs d'envie d'aller à la guerre pour vaincre ou mourir avec papa, et je ne puis que rester au coin du feu à tricoter comme une vieille femme !
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- C'est très bien d'avoir des talents et d'être distingué, mais non d'en faire parade ou de se pavaner parce qu'on en a, reprit pensivement Amy.
- Il faut laisser aux autres le soin de les remarquer ; chercher à les faire valoir, c'est leur faire perdre tout mérite, dit Mme Marsch. "Quand on se paie soi-même, les autres ne vous doivent plus rien"...
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Tante Marsch lui répliqua aigrement qu’une fortune à faire n’était pas une fortune faite ; qu’une position à conquérir n’était pas une position conquise, et que la seconde déclaration qu’elle la priait de faire à Meg était que, bien qu’elle se fût proposée de lui donner 50 000 dollars le jour de son mariage, elle devait se tenir pour dit que, si elle se mariait avec M. Brooke, « un homme sans le sou », elle ne lui donnerait rien du tout.
Jo, indignée, n’avait pu se retenir de répliquer à tante Marsch qu’elle trouvait la raison qu’elle donnait du changement de ses dispositions envers Meg absolument inique, attendu que plus Meg épouserait un homme pauvre, plus sa libéralité aurait eu sa raison d’être ; tandis que, si elle épousait un homme riche, elle n’en aurait que faire.
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-[...] Tu le regretteras plus tard, petite péronnelle; quand tu te retrouveras dans une chaumière, tu t'apercevras vite qu'on ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraîche.
-En tout cas, ça n'est sûrement pas pire que de vivre dans une belle maison, sans amour du tout, rétorqua Meg.
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La pauvre Meg, qui les voyait dépenser sans compter en frivolités qu'elle-même était bien incapable de se payer, se plaignait rarement, mais parfois un sentiment d'injustice la rendait amère. Elle en voulait alors au monde entier, car elle n'avait pas encore appris à estimer à leur juste valeur les bienfaits dont elle était comblée et qui font le véritable bonheur.
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Elle n'était pas particulièrement belle, mais les mères ont toujours l'air adorables aux yeux de leurs enfants et les filles pensaient que la cape grise et le bonnet passé de mode dissimulaient la plus ravissante femme de l'univers.
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- Vous disiez l'autre jour que nous étions plus heureuses que des reines .
-Oui , Beth ,et je le pense encore ,car nous sommes gaies ,et ,quoique nous
soyons obligées de travailler ,nous avons souvent du bon temps ,comme dit Jo
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Il y a des jeunes personnes très riches qui ont l'air bien maussade ; ce n'est donc pas l'argent seul qui rend heureux.
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- Ne la plaignez pas tant, répondit vivement M. Brooke ; Meg, riche et brillante de jeunesse et de beauté, n'eût peut-être jamais eu l'occasion de développer les qualités et de perdre les petits défauts qu'elle tenait de la nature, elle n'eût été qu'une charmante oisive comme tant d'autres. Elle deviendra, au contraire, avec le temps, une femme vraiment distinguée, digne du respect des coeurs et des esprits sérieux. D'ailleurs, miss Kate, l'Amérique n'est ni l'Angleterre ni la France : une femme qui doit à son travail et à son courage son indépendance et sa liberté, est estimée ici l'égale de celle qui n'a à apporter en dot à un mari que la fortune qu'elle doit à ses parents, et les gens intelligents la préfèrent souvent à toute autre. Un Américain rougirait de penser à la dot de sa fiancée, et, s'il lui arrivait de s'en inquiéter et de s'en enquérir, il ne trouverait plus une fille honorable qui consentît à porter son nom.

Miss Kate resta quelques minutes sans répondre, mais comme elle ne manquait ni de jugement ni de bonté : "Monsieur Brooke, dit-elle, Dieu veuille que l'Amérique ne perde pas ces sages principes. Le sort des femmes assurées d'être choisies pour ce qu'elles valent et pour elles-mêmes, y serait digne d'envie."

(Edition de la Bibliothèque Electronique du Québec, p. 145)
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« Tête, vous pouvez penser ; cœur, vous pouvez
sentir ; mais vous, mains, il faut travailler. »
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Rassure toi, ma chère âme! Il y a toujours de la lumière derrière les nuages.

Traduction approximative de: "Be comforted, dear soul! There is always light behind the clouds."
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«  L’amour est ce qui nous embellit le plus . »
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La pauvre Meg se plaignait rarement ; mais une sorte de sentiment d'amertume involontaire l'envahissait quelquefois, car elle n'avait pas encore appris à connaître combien elle était riche des vrais biens qui rendent la vie heureuse.
(Edition de la Bibliothèque Electronique du Québec, p. 43)
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Si nous ne sommes plus riches ,nous avons encore un bon père et une chère et nous sommes quatre sœurs bien unies .
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Quand il (Laurie) a vu Jo avec sa tête de garçon, qu'il n'avait pas remarquée le jour de votre départ, il a été si saisi que, si Jo ne lui avait pas ri au nez, je crois qu'on aurait pas pu le consoler.
Quand il a su l'histoire, cela a été pis, mais dans un tout autre sens. Ah! mère, rien n'a pu le retenir. Il a pris la tête de Jo entre ses mains et l'a embrassée si vivement que Jo s'en est montrée furieuse. "Battez-moi, lui répondit-il, mais rien n'aurait pu m'empêcher d'embrasser dans ce moment-là la bonne fille que vous avez été."
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