Citations de Louise Langlois (88)
La vérité, c'est qu'on avait besoin l'un de l'autre avant même de se rencontrer.
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-Pourquoi aviez-vous besoin de venir tous ensemble pour nous dire ça ?
Un silence lui répond. Mais Carly s'insurge très vite, son regard plongé dans le mien :
-Parce qu'on ne fait qu'un, évidemment !
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[...]Son visage se rapproche dangereusement du mien tandis qu'il murmure :
-Je t'ai promis que je ne laisserai personne te faire du mal à nouveau. Je compte buen tenir ma promesse, beauté.
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Si je devais dépasser ces limites et tout confier à quelqu'un, ce serait toi.
J’ai bien faillit ne pas l’être. Je crois que c’est la première fois que je suis aussi soulagée d’être encore là . De pouvoir être là pour moi, et pour lui.
La vérité, c’est qu’on avais besoin l’un de l’autre avant même de se rencontrer.
Tu es tombée plus fort, alors tu vas te relever plus haut.
Ne laisse pas ta peur déterminé qui tu es, Éden.
Je n’ai toujours juré que par ce sport, mais c’était parce qu’il détenait mon coeur tout entier. Maintenant, c’est la peur qui le tâche de ses mains sales.
Il s’est infiltré dans mon cœur sans même me demander la permission.
Chaque fois que mon cœur est essoufflé, il oublie qu’on l’a brisé trop de fois.
Il faut que je me souvienne que j’ai un présent, maintenant, et que plus j’avance, plus il prend les traits de Cole.
On a dix-sept ans, Eden. A dix-sept ans, on ne fout rien en l’air. On fait des conneries. Des tas de conneries qu’on regrette amèrement. Mais on a encore le temps de toutes les réparer. Ou d’essayer, au moins.
J’ai eu beau me tenir à distance de la glace, ça ne m’a pas empêchée de tomber. J’ai juste expérimenté une autre chute. Je suis tombée amoureuse à la place.
-C’est toujours comme ça. C’est tout l’intérêt de la peur. Il faut apprendre à parler plus fort qu’elle.
Sans même le formuler, il semblerait que j'ai scellé un nouveau pacte avec moi-même. En ma présence, aucun d’eux ne tombera aussi bas que j’ai pu l’être.
Vivre, c’est aussi s’engager à prendre soin de soi.
C’est ce que le harcèlement a fait chez moi. Il m’a appris à me faire toute petite. Il a enterré mon humour, ma force de caractère, mon esprit de compétition, mon envie constante de taquiner les gens que j'aime. Et tout ça ne refait surface que lorsque je suis vraiment en confiance avec ceux qui m’entourent.
J’ai tout bonnement ignoré l’enjeu émotionnel que cela représente alors que je suis composée à 100% d’émotions et d’angoisses perpétuelles.
Égoïstement, j’en viens à penser que j’aurais mieux fait d’être blessée pour de bon ou d’être paralysée. Même si je le suis bel et bien depuis tout ce temps: par la peur.