Sans plus réfléchir, j'ouvre le fermoir et l'attache autour de mon cou. C'est peut-être mon premier pas en tant que phénix qui apprend peu à peu à transformer ses cendres en beauté.
Je ne sais pas ce que tu as traversé, Eden. Mais je peux affirmer que ça a rendu ton coeur plus pur encore qu'il ne l'était auparavant. Et tu as de la chance pour ça. Parce que tes traumatismes t'ont peut-être affectée suffisamment pour te détruire et te foutre en l'air, mais ça n'a pas assombri ton âme. Ou si c'est le cas, elle est probablement en train de retrouver sa lumière.
Tu te souviendras de moi toute ta vie, tu sais. Je serai ton tatouage, celui qui persistera sur ta peau même quand tu voudras l’effacer. Surtout quand tu voudras l’effacer.