Luca Tortolini

Un album porté par des couleurs élégantes et des dessins gorgés de tendresse.
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Marco Somà a encore frappé ! Son dessin d'une finesse sans pareil nous amène ici sur les chemins de l'école. Luca Tortolini s'intéresse sur ce qu'est l'école. Qui est-elle ? Que nous transmet-elle ? Un album qui va rapidement rejoindre ma collection au vu de sa beauté et de son propos. Une poésie s'en dégage pour le plaisir des petits et des grands !

Le temps et ses réflexions philosophiques avec ses petits bonheurs et ses malheurs. le temps qui file vers d'autres horizons...

Des mini épisodes de vie qui montrent l'inconstance des choses, des pensées, la vie quoi !



Plutôt un livre pour des enfants grands.



De belles illustrations qui par moment rappellent l'univers de Alice au pays des merveilles.

Une aventure féline intrigante dont on souligne la qualité des illustrations, notamment dans le choix des couleurs et la mine expressive de ces boules de poils.
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Je remercie avant tout Babelio et les éditions PassePartout de m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre. Classifié jeunesse, il se présente effectivement comme un ouvrage cartonné aux belles pages dessinées, comme ceux habituellement retrouvé au rayon petite jeunesse.

Mais une fois les pages tournées, une à une, savourées, puis relues une à une, je reste songeuse. Beaucoup de profondeur dans les quelques phrases illustrées, pas mal de réflexion possible et au final, une lecture à plusieurs niveaux. Je ne sais donc à quel lecteur le conseiller, un adulte rêveur, un enfant philosophe, un ado en plein bouleversement, une amie en cours de rupture, .... un ouvrage assez hors du commun pour mériter d'être apprécié personnellement, à votre rythme et avec votre coeur du moment. Joli.

Un très joli livre qui aborde le panel des émotions qui diffère selon les jours.

Par moment, nous pouvons être engloutis par des émotions négatives, mais finalement, n'est-il pas nécessaire de rappeler l'importance de l'amour ?

Doux & poétique.

Merci aux éditions Passepartout Editions et Babelio pour l'envoi de ce très joli livre.
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Cette histoire est d’une grande tendresse. Pourtant, les mots sont parfois durs et les illustrations révèlent le mal-être qui peut être ressenti par la jeune fille. À travers les collages et les traits enfantins des dessins, les sentiments de différence et de mise à l’écart sont amplifiés.
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Le titre et la couverture nous présentent un jeune garçon prénommé Marco. Contrairement à ce que l'on pense, Marco apparaît très peu dans cet album. Tout simplement parce qu'il est profondément endormi. Il rêve d'un pêcheur qui dort, celui-ci rêve d'un alpiniste... qui dort également, etc.



L'auteur et l'illustratrice nous plonge dans une mise en abyme, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ne manquent pas d'imagination ! Sur chaque illustration il y a un indice pour nous faire deviner le rêve suivant. J'aime bien cette forme de jeu qui s'instaure entre le livre et le lecteur. Par contre, le style d'illustration ne me plaît pas beaucoup, c'est assez particulier. Le "cadrage" est parfois assez bizarre. Je trouve cependant que Daniela Tieni a utilisé des couleurs et formes apaisantes.



Le meilleur moment pour lire cet album ? Juste avant de faire une petite sieste. Rêves étranges garantis !

Chaque enfant a une maison, chacune différente. Un a une maison bourgeoise surchargée d'oeuvres d'art, un autre à une petite maison pleine des nombreux membres de sa famille, un suivant à une "maison" cabane en bois et fer...

Les illustrations ont un côté retro assez étrange, froid , avec des visages plutôt tristes et réalistes.

Un bel album, mais à l'ambiance qui m'a semblé triste.

Pénélope ne parle pas. Jamais. Elle pourrait, mais les mots ne viennent pas, on dirait qu’ils sont bloqués à l’intérieur… comme s’il n’y avait pas de place pour eux. Ses lèvres restent fermés, ses mains croisées, Pénélope ne dit rien mais elle écoute et regarde.



Elle ne parle pas parce qu’elle ne sait pas répondre. « Et toi, Pénélope, que feras-tu quand tu seras grande? » l’interrogent les enfants de l’école. Chacun a une idée précise… mais Pénélope, elle, ne sait pas. Ce silence est pour eux synonyme de stupidité.



Chez elle, ses parents aussi s’agitent, déblatèrent, discutent. Sans cesse. « Pénélope, ton père a un magasin d’électroménager. Tu y travailleras quand tu seras grande. »



Seule dans sa chambre, Pénélope ferme les yeux et écoute les bruits de la ville qui se mêlent aux sons de l’immeuble. Brouhaha autour, confusion dedans. Pourquoi devrait-elle savoir maintenant ce qu’elle fera plus tard ? Pourquoi la bouscule-t-on ainsi? Est-elle différente des autres?



Une partie de pêche à la campagne va réveiller les mots endormis de Pénélope, entrouvrir ses lèvres, décroiser ses mains, attiser sa curiosité, animer son imaginaire…



Un album sensible et juste sur la construction de l’identité et le regard des autres sur soi. Des mots et des images qui touchent au plus profond.
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Marco s'endort et se met à rêver… Il rêve de la mer et d'un pêcheur au milieu de la mer. Mais à quoi rêve ce pêcheur ? Le pêcheur rêve qu'il est en haut d'une montagne et en haut de cette montagne, il y a un alpiniste. Mais à quoi rêve l'alpiniste ? L'alpiniste rêve d'une pâtisserie dans laquelle il y a un ours qui rêve d'un château dans lequel il y a un fantôme. Et ainsi de suite. Jusqu'à la fin du livre où un singe rêve de Marco. À quoi rêve Marco ? On revient au début du livre. La boucle est bouclée.

Un très bel album en forme de comptine poétique.

Une invitation à la rêverie. A quoi rêve Marco ? est un album doux et réconfortant dans ce monde agressif.


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Le rêve, un beau sujet permettant de se livrer à toutes les fantaisies. Car si dormir peut être assez ennuyeux, un temps mort où il faut rester étendu sans bouger dans le noir, alors qu'il y a certainement des monstres dans le placard et des loups sous la fenêtre, rêver offre un moyen de faire ce qui est défendu, comme sauter sur les lits, manger tout un paquet de bonbons, faire pipi sur la moquette ou dire des gros mots très fort.

Eh bien pour tout dire, les rêves de Marco n'ont rien de très palpitant. Aucun exploit, aucune facétie, aucune transgression tout au long des pages qui suivent un schéma très répétitif: dans le rêve on trouve un personnage qui rêve, et ainsi de suite du pêcheur à l'alpiniste, de l'ours au violoniste, sans la moindre péripétie rigolote, sans rebondissement spectaculaire, intrusion inattendue, ou aventure tombée du ciel. On ne rêve pas, on roupille ferme, et on attend au moins une chute à la dernière page.

Mais rien de tel, retour à la case départ, style "marabout-bout d'ficelle", on retrouve le marmot endormi sur la plage, n'ayant pas bougé d'une virgule, aussi actif qu'un bulot neurasthénique. Le rêve a toujours un contenu émotionnel, qu'on ne retrouve pas du tout dans ce défilement absurde.

Dommage, car les dessins sont riches et pleins de détails insolites, comme le crocodile voyageant dans le métro, mais pas de quoi captiver des bambins de deux à cinq ans qui aiment qu'on leur chatouille l'imagination.

Je salue donc l'illustratrice Daniela Tieni, mais donne un passable à l'auteur Luca Tortolini.

A partir de 8 ans



Ce livre déroutant et intriguant, aux perspectives étranges et aux allures d’estampe japonaise, nécessite de s’attarder. Cet album traite des maisons, de toutes les maisons, et plus particulièrement du souvenir que l’on en garde enfant… Habitants, décors, odeurs, bruits, sensations de vide ou de plein, l’auteur et l’illustrateur portent un regard nostalgique sur elles, riche en évocations.


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Un joli petit album, tout en poésie. Marco s'est endormi sur la plage, mais à quoi rêve-t-il? De la mer, sur laquelle il y a une barque, et dans cette barque un pêcheur qui dort lui aussi... mais à quoi rêve-t-il? etc etc.

De fil en aiguille et d'un rêve à un autre, l'histoire revient à son point de départ, comme un voyage sans fin. Le texte forme presque une chanson, rythmée par un même refrain à la fin de chaque page. L'idée est belle, on peut s'amuser à passer d'un univers à l'autre et à chercher dans les illustrations les liens entre les différents personnages. Les dessins donnent une tonalité un peu naïve et onirique. Une belle découverte.

Les illustrations hyperréalistes de Claudia Palmarucci regorgent de clins d'œil drôles mais aussi inquiétants, reflétant parfaitement l'imaginaire des enfants.
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Fait partie de la sélection "1,2,3 Albums" 2017 de Livralire.

La biche a vu l'inconnu la première mais, apeurée, elle est allée chercher les autres. Tour à tour, certains vous parle de leur premier contact avec la bête sauvage.

Cachés derrière les buissons, ils s'approchent peu à peu. Ce sont des animaux au regard doux, à la fourrure soyeuse et aux habits et breloques soignés. Ils ont, pour certains, l'air effrayé par cette créature bien bruyante. Leur univers semble, lui, ouaté. Ils oscillent selon leur caractère entre frayeur et curiosité. L'inconnu semble bien étrange. Faut-il l'accueillir? Certains plus téméraires s'attendrissent et veulent même le protéger.



L'autre dans tout ce qu'il a d'étrange et les prémices d'une nouvelle relation sont au coeur de cet album, "L'inconnu" de Luca TORTOLINI et Daniela Iride MURGIA, destiné aux plus jeunes auditeurs. Il y a l'angoisse puis les efforts à fournir pour passer le cap de l'observation. C'est bon, c'est doux.

Les illustrations de Daniela Iride MURGIA apportent une étrangeté et une idée de la sophistication moelleuse. Le monde des animaux semble tranquille et amical. L'angoisse est dans le non visible, jusqu'à la dernière page.
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La maison des autres enfants est un grand album qui décrit tour à tour la maison d'un enfant. Les maisons sont très variées (un musée, une maison chaude mais triste et vide, une voiture, une maison près de la mer...) et c'est ce qui fait la richesse de ce livre un peu nostalgique. J'ai bien aimé la fin sur la maison à inventer et surtout l'évocation de nos propres maisons d'enfance, qu'on oublie jamais. Les illustrations assez rétro ont un certain charme, même si je n'aime pas trop les visages.

Merci encore à Babélio et aux éditions Cambourakis pour l'envoi de ce livre!

Un grand album illustré pour découvrir "c'est comment chez toi? " et répondre à la curiosité des petits tout en satisfaisant les grands par la richesse des illustrations et les multiples discussions qui peuvent naître de cette lecture.



Il y a d'abord le premier plan, partir à la découverte d'une multitude de logements différents, du palais italien aux caravanes, avec des dessins fourmillant de détails, du linge étendu aux fenêtres à la vaisselle, c'est une ville italienne qui se déploie, et les petits (testés sur des enfants de 7 ans), ont beaucoup aimé les vues en coupe des bâtiments !



Et puis, il y a la place pour le lecteur : pour comparer, pour s'ouvrir à la différence, mais aussi pour envisager sa propre maison rêvée... on a envie de prendre les crayons dès la dernière page refermée!





Et enfin, pour les plus grands, il y a les souvenirs... qu'est devenue notre propre maison d'enfance? Un brin de nostalgie, une envie d'en parler, et la discussion se prolonge encore....





Bref, si au premier coup d'oeil je n'avais pas forcément été totalement séduite par les illustrations, la lecture et la discussion avec les enfants m'ont totalement fait changer d'avis



Merci à Babelio pour cette lecture !


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Le thème de cet album pour enfant pour me plait beaucoup. On y voit différentes demeures mais aussi différents styles de vie en Italie. Oui, il est ici, question de l'Italie. On y voit une maison étriquée dans un quartier populaire où vit Matteo. Quelques indices, le linge étendu sur des fils à travers les maisons, toute une famille oncle, tante grands- parents et cousins y vivent. La maison de Sindel, enfant du voyage y montre sa maison ambulante avec une communauté vivant près d'une rivière. Chaque double page montre un enfant vivant dans un contexte particulier. Aucun jugement mais des indices, des caractéristiques de chaque "classe sociale". Cet album est singulier et mérite d'être lu et regardé avec les enfants car beaucoup de sujets peuvent y être abordés. Je ne suis toutefois pas une fan du graphisme même s'il y a, je n'en doute pas une qualité des dessins. Je n'oublie pas de remercier Les éditions Cambourakis et Babelio pour l'envoi de cet album que je n'hésiterai pas à recommander. J'envisage d'ailleurs de m'en servir lors d'interventions auprès d'assistants familiaux..