Lucile Gorce

Dans cette B.D., les deux autrices nous emmènent à la suite d'Adèle et de sa petite famille qui ont décidé de quitter le quotidien trépidant de la grande ville pour s'installer en Auvergne et y mener une existence qui aurait plus de sens.



Les dessins sont sympa, majoritairement monochromes, avec des tas d'annotations pleines d'humour qui insufflent une belle énergie et du rythme à l'histoire d'Adèle.



Le récit est très axée sur le parcours professionnel de l'héroïne : le développement de son projet, ses élans et ses doutes, les rencontres qui font avancer, celles qui découragent, jusqu'au confinement qui lui offrira finalement des opportunités...

C'est intéressant et bien dans l'air du temps, mais tout l'aspect personnel de cette aventure familiale passe complètement à l'arrière-plan ce que j'ai trouvé un peu dommage.

Quel coup de cœur !

Elena et Gus forment un couple comme de nombreux autres, amoureux, trentenaire, le job assuré, le couple harmonieux, la vie huilée comme un rouage d’horlogerie et … un désir d’enfant. Et là tout se complique, ce désir s’avère difficile à satisfaire. Pas le bon karma, pas le bon timing, ou alors est-ce la fatigue ou les perturbateurs endocriniens ou le stress ou un problème physiologique ??? Toujours est-il que l’enfant ne parait pas et le parcours du combattant commence.

Avec beaucoup de finesse et d’humour, on suit ce couple dans les méandres de la procréation assistée. On suit les hauts, les bas, le charabia médical, les doutes et les interrogations, les amis, les réflexions de la famille, les humeurs, l’amour… Un ensemble d’effets secondaires redoutables tant physique que psychologique.

Cette bande dessinée est réaliste, sans pour autant virer dans le pathos. Tout est pétillant ! Drôle, émouvant, grave et déculpabilisant. Les humeurs s’affichent, doublées d’un trait qui révèle la pensée réelle du personnage. Les graphismes sont magnifiques, les planches toutes plus originales les unes que les autres. L’ensemble est vif et prenant.

Un très bel ouvrage dont je recommande la lecture que l’on soit ou non en mal d’enfant.


Lien : http://aufildeslivresblogetc..

J'avais vu passer ce livre dans la dernière MC "BD", mais je n'avais pas été sélectionnée.



J'ai finalement eu l'occasion de le découvrir récemment. Le trait au noir est souligné par un panel de couleurs qui correspondent aux couleurs des émotions par lesquelles le couple va passer.

C'est un récit de vie qui peut être lu par tous : que vous ayez des difficultés à concevoir, ou que vous connaissiez des personnes dans votre entourage qui passent par ce parcours du combattant. Ou simplement parce que ce sujet vous touche.



L'auteur nous permet de nous rendre compte aussi que vu de l'intérieur, certaines petites phrases prononcées devant des personnes en mal d'enfant, peuvent faire mal...très mal, même si il n'y a pas de mauvaise intention.



Un témoignage, tout simplement !

Sympathique B.D. humoristique qui nous fait rire du quotidien (à partir de faits courants, l'auteure les transforme en situations cocasses et rocambolesques) tout en mettant le doigt sur les problèmes sociétaux actuels.

Un graphisme hyper basique avec un trait fin et quelques taches de couleur. Pas de bulles mais des phrases écrites à coté du dessin. C'est sobre mais efficace.

Un bel ensemble que je ne regrette pas d'avoir acheté: trouvé par hasard dans ma librairie, le titre a retenu mon attention et j'ai pensé l'offrir à une copine concernée par la thématique. Cela m'a permis une découverte et un bon moment de lecture.

Elena et Gus veulent un enfant mais voilà : cela prend plus de temps que prévu pour le concevoir... Après moult examens, il s'avère qu'Elena a effectivement des "problèmes de fertilité"...



Cet album nous raconte le long périple des couples qui doivent passer par les affres de la médecine pour réussir à enfanter. Raconté du point de vue féminin, l'héroïne doit faire face aux traitements, au corps médical, aux questions de son entourage, à l'introspection liée à cette démarche. Elle doit affronter le regard des autres, celui de son conjoint et, évidemment, son propre regard sur elle même et sa situation de "femme infertile" (au combien difficile à porter...).

Les illustrations sont très simples, dans le style "dessin de presse" et l'accent est mis sur l'expressivité des scènes. Majoritairement noir et blanc, les touches de couleurs aident le lecteur à comprendre les sentiments profonds et les pensées secrètes d'Elena (les correspondances couleurs/sentiments sont explicitées en fin d'ouvrage, pour plus de clarté). La narration est rythmée, rapide (compter moins d'une heure de lecture) et laisse la porte ouverte au "champ des possibles".

Ils sont en couple, jeunes et heureux, ils décident de fonder une famille. Rien ne se passe. Ils consultent, s’arment de patience et d’une bonne dose d’humour et se lancent dans différents traitements contre l’infertilité, à ne pas confondre avec la stérilité. Récit autobiographique et détaillé du parcours des traitements hormonaux, stimulations ovariennes et autres PMA, les cent trente trois pages de cette BD se déroulent en noir et blanc, à l’exception de touches de couleurs dont la signification nous est révélée en fin de livre. Forcément respectable et, à n’en pas douter, dotée d’une puissance de consolation pour qui subit le même parcours, cette BD m’est pourtant restée rétive essentiellement en raison de ses choix stylistiques, cette manière de dédoubler un trait crayonné finement pour matérialiser les pensées des personnages derrière leur apparence. Ça a créé une sensation de pénibilité pas très agréable. A noter cependant le choix de l’autrice de ne pas révéler l’issue des traitements, laissant au lecteur le choix d’une fin heureuse, ou pas.

Lu dans le cadre de l’opération Masse critique de Babelio.
Lien : https://cuneipage.wordpress...

L’exode urbain: mode d’emploi



Retrouvez ma chronique entière et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant:



https://www.aikadeliredelire.com/2023/06/lu-et-approuve-vers-linfini-et-les.html?m=1



Tout arrive lorsque la maison familiale en Auvergne se retrouve abandonnée après la disparition de Pépé, le grand-père d’Adèle. Cette

dernière vit avec Gaspar, leurs deux enfants et leur chat. Tous deux sont cadres salariés confortablement installés dans une métropole du Sud-Ouest.



Et si on quittait la ville pour s’installer là-bas, devenir auto-entrepreneur en quête d’une vie plus heureuse au grand air ?



Pour ma part, j’ai a-d-o-r-é cette lecture! Vers l’infini et les monts auvergnats est un album feel-good sur le thème du changement de vie, de la grande ville à la campagne, d'une brillante carrière à la décroissance, du confort matériel aux petits bonheurs simples et au jour le jour.



Les dessins de style ligne claire, les expressions exagérées, l’iconographie facile à reproduire façon bullet journal et le coloriage moutarde, citron, lavande, vert prairie et framboise (que du comestible!) sur fond blanc donnent un résultat décontracté et une lecture tout public.



Ainsi, plusieurs problématiques y sont traitées par le biais de l'humour : le ras-le-bol de vivre en ville, la quête d’un métier porteur de joie et de sens, l’indécision quant à l’avenir professionnel, les angoisses et le manque de confiance en soi lorsqu’on doute d’avoir fait le bon choix, les lourdeurs financières et administratives… tout y passe! Ainsi que les merveilleux moments de réussite, de petits bonheurs et de félicité où l’on vient à humer l’air pur de la campagne au quotidien.



Bonus : Si vous êtes fan de Disney, cet album est truffé de nombreux easter eggs* !



* J'emprunte cette expression aux amis cinéphiles pour désigner les clins d'œil à l’univers Disney.

Gus et Elena ont la trentaine, ils sont en couple et désirent mettre un enfant en route...

Sauf que rien ne se passe comme prévu : l'enfant ne vient pas et les investigations médicales font découvrir qu'Elena est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, qui est une cause d'infertilité.

S'en suit donc un parcours du combattant : multiples examens, traitements hormonaux contre l'infertilité, PMA et ses très nombreux actes médicaux.



L'illustration est originale : crayonnée en noir et agrémentée d'aquarelles aux couleurs des émotions des personnages, elle nous permet de vivre de l'intérieur leurs ressentis et le tourbillon émotionnel qu'ils traversent. Inspirée de son vécu personnel, Lucile Gorce nous présente ici une histoire magnifiée par les dessins d'Emma Tissier.



Une très belle collaboration

Une BD à la fois touchante, drôle et didactique pour aborder le sujet de l'infertilité qui touche de plus en plus de couples lorsqu'ils souhaitent concevoir un enfant.

L'auteure, Lucile Gorce a vécu cette situation et a choisi la bande dessinée pour témoigner de façon humoristique, permettant ainsi d'informer et aussi d'ouvrir la parole sur cette problématique souvent encore taboue et pas toujours suffisamment documentée.

Elena et Gus, les deux personnages de son histoire, décident de faire un enfant, mais rien ne se passe jamais comme prévu ... ils découvrent qu'Elena a des ovaires polykistiques, ce qui la rend infertile. Commence alors un parcours long et éprouvant pour essayer de concevoir un enfant malgré tout : traitements hormonaux, puis PMA : insémination, FIV et leurs lots de rdv, d'examens et d'actes médicaux. L'album explique clairement les différentes étapes. Y sont aussi racontés les "effets secondaires" émotionnels, relationnels, les mots et situations blessantes, embarrassantes, etc. La complicité dans le couple, les amis, la famille, les soignants qui soutiennent, sont parfois maladroits sont aussi très présents.

Malgré le sérieux du sujet, la charge émotionnelle liée au témoignage, c'est un album assez gai. Les illustrations d'Emma Tissier y contribuent beaucoup. La représentation du tourbillon émotionnel qu'implique ce parcours via des couleurs et l'exteriorisation des pensées sont de belles trouvailles graphiques et narratives.

On retrouve un peu du ton de "Goupil ou Face", chouette album qui expliquait avec humour et pédagogie les troubles bipolaires.

En tout cas, " Rien ne se passe jamais comme prévu" est une belle réussite.

J'avais déjà vu passé ce titre, dont les illustrations m'avaient beaucoup plu, mais je ne l'avais pas encore lu. Des dessins simples mais très efficaces, sans fioritures, où se dessinent personnages et décors sous un trait de crayon noir, complété par des touches de couleurs à l'aquarelle. Les illustrations m'ont vraiment charmée. L'histoire est intéressante aussi, avec une continuité mais des pages de petites scènes de la vie quotidienne. Cette bd illustrant bien le long chemin médical que peuvent vivre ces femmes qui n'arrivent pas à tomber enceintes naturellement, et qui ont la volonté de former une famille, sans jamais être sûres que les traitements fonctionneront.

Quand le désir d'enfant vient mettre en difficulté un couple dont la vie est pourtant bien cadrée cela donne une BD qui nous parle de perturbateurs endocriniens et de problèmes physiologiques avec beaucoup d'humour.

Elena et Gus sont un couple de trentenaire comme il y en a des milliers, un bon job, une vie simple mais active sauf que pour eux avoir un enfant devient le parcours du combattant. Entre rendez-vous chez des spécialistes, analyses et injections il faut vraiment être sûr de son choix et ne pas flancher car ce parcours a de quoi déstabiliser les plus costauds.

Mais les auteures abordent le sujet avec beaucoup d'humour et des illustrations faites d'un simple trait noir agrémenté ça et là de couleurs pastels, nous suivons ce couple qui de page en page démêle les fils de la procréation assistée avec autant d'interrogations à chaque étape, alors on rigole mais on les trouve surtout très courageux, Elena déculpabilise au fur et à mesure et prend toute possession de son corps. Les auteures nous laissent imaginer un dénouement que nous ne pouvons qu'espérer heureux.
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Une jolie Bd qui attire tout de suite l'oeil grâce à sa belle couverture aux lettres holographiques.

Elle nous compte le parcours de Elena et Gus qui ont décidé de fonder une famille et d'avoir leur premier enfant. Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples quelles le devraient et ils vont devoir passer par bien des émotions.



Les émotions... C'est bien de ça qu'il s'agit ici puisqu'on se retrouve face à un dessin très simple avec un coup de crayon noir sur fond blanc le tout accompagné à chaque fois d'une couleur dominante. A la fin de la Bd on y trouve une roue des émotions, on nous explique la correspondance entre chaque couleur et les émotions.

J'ai trouvé cette BD géniale car elle aborde un thème très dur pour de nombreuses personnes et assez tabou. J'avoue avoir versé ma larme car en tant que femme on ne peut malheureusement que être concernée par ce genre de situation qu'on a forcément déjà vécu soit même où via un proche.



Un grand bravo à l'auteur et à l'illustratrice pour leur travail.

Adèle et son mari décident de quitter Bordeaux pour l'auvergne, une nouvelle vie dans la maison du grand père, un nouveau job, un nouveau rythme ...



Une BD pleine de charme mais qui ne cache pourtant pas les difficultés tant dans la prise de décision, que dans l'accueil fait au projet par la famille et les amis, sans oublier celles liées au démarrage des nouvelles activités profesionnelles puis au confinement.



Une BD dans l'air du temps avec ces thèmes qui me plaisent en général. Ce fut le cas encore avec ce tome ; J'aime le positivisme du "tout est possible", les couleurs douces, le réalisme général et le bonheur différent mais bien présent qui en découle.
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Coup de cœur ! D’utilité publique, la parole se libère et donne de la visibilité à ces histoires « presque banales et pourtant très rarement racontées » ! Pour toutes celles qui en ont marre du « alors c’est pour quand ? » ou « ça arrivera quand tu n’y penseras plus », mais de plus en plus ces histoires arrivent et sont partagés, les questions, les doutes, les parcours, les hormones, l’attente… et surtout pour tou.te.s celles et ceux qui posent ces fameuses questions… Le tout raconté simplement avec la juste dose d’humour !

Adèle et Gaspard, cadre et ingénieur, parents de deux enfants, décident de vendre leur maison pour se lancer dans l’entreprenariat en Auvergne.



C’est décidé, Gaspard, après un CAP de menuisier se lance à son compte, et Adèle décide de faire de la céramique, non, de donner des cours de management, non, d’écrire un livre pour enfants… enfin bref, d’ouvrir un café-épicerie ambulant !



Ce roman graphique est finalement l’histoire d’une génération qui cherche un sens à son travail, à son quotidien; qui doute, qui a peur d’un avenir décidé pour elle, à l’avance, dans un monde qui n’est plus fait pour ça. Un monde trop petit pour leurs rêves, bien trop grands.



Ce roman, c’est celui du courage, de l’espoir.



Quelle bouffée d’air frais. Quelles merveilleuses illustrations.

J’ai beaucoup aimé l’audace de parler d’infertilité. C’est un sujet tellement tabou. L’idée de travailler le sujet dans un beau roman graphique est bien pensé. D’un point de vue graphique, toute la bande dessinée est réalisée au trait fin et en noir et blanc. Malgré tout les personnages et les scènes sont très expressifs. Mon coup de coeur va à l’idée de retranscrire toutes les pensées d’Elena grâce à des dessins en couleurs, tout en utilisant la théorie de Plutchik qui a tenté de classifier les réactions émotives et d’en créer une palette de couleurs.



J’ai trouvé l’idée tellement géniale que je n’ai pas pu m’empêcher de re-jeter un coup d’oeil sur quelques pages (voire presques toutes) pour mieux comprendre à la fois les émotions d’Elena et l’utilisation de cette roue chromatique. (J’ai même envie de l’utiliser pour mes propres dessins).



Côté histoire, le scénario est vraiment écrit, d’autant plus pour une personne qui n’a jamais été confrontée à ce genre de problèmes. Chaque chapitre vous explique une étape de plus à subir pour pouvoir avoir un enfant. Rassurez-vous ce n’est pas non plus un roman médical. On compatis, on apprends beaucoup et surtout on rit ! Heureusement qu’Elena est pleine d’autodérision et surtout Gus plein d’humour et de compassion pour sa femme.



L’histoire nous tient vraiment en haleine et je la conseille à toutes celles qui veulent passer un bon moment malgré un sujet fort mais dont on ne parle pas souvent.
Lien : http://www.drawingsandthings..

Belle lecture.... Une BD à découvrir.



Le sujet de l'infertilité traité avec humour....



Lecture fluide et facile... La mise en forme et l'utilisation de l'aquarelle est juste magnifique...

Lucile Gorce nous raconte la difficulté qu'ont certains couples à avoir un enfant. Elle détaille le parcours acharné et épuisant de la conception d'un enfant via la PMA.



Drôle, tendre et touchante, cette bande-dessinée est un témoignage tout en finesse. On suit les deux protagonistes - enfin surtout madame - dans les nombreuses démarches de la procréation médicalement assistée. C'est toute leur vie de couple qui en est chamboulée, leurs relations avec les autres aussi d'ailleurs. C'est instructif mais ça doit également être libérateur pour ceux qui ont vécu la même chose et qui se reconnaîtront. J'ai beaucoup aimé la fin ouverte qui laisse au lecteur le choix d'une fin heureuse ou d'une fin... heureuse quand même. C'est l'espoir et une philosophie de vie positive qui sont mis en valeur finalement.



Le style graphique n'est pas en reste dans cette bande-dessinée. J'ai eu un coup de coeur monumental pour les illustrations d'Emma Tissier en noir et blanc parsemées de tâches de couleurs. C'est sublimissime.



Un témoignage bon et beau. Que dire de plus.

Gros gros coup de coeur pour cette BD ! Les autrices y abordent un sujet peu évoqué dans la littérature, à laquelle sont pourtant confrontés de nombreux couples aujourd’hui : les difficultés à faire un premier enfant et toutes les démarches qui en découlent. PMA, fécondation in vitro, injections d’hormones, stimulation des ovaires… tout y passe.



Dans’est Elena qu’on suit principalement dans son aventure. Elle est très attachante, tant par son caractère déterminé que par ses réactions tellement humaines face à cet aléa de la vie. On la suit à travers une tempête d’émotions, allant de la joie à la frustration, en passant par la tristesse et l’euphorie.



Le fait de suivre Elena et Gus dans leurs démarches nous donne à lire une jolie histoire, et nous permet également d’avoir un aperçu de la complexité du processus pour tomber enceinte, de toutes les étapes à suivre à la lettre.



Les dessins sont magnifiques, un mélange de traits d’encre noire et de touches d’aquarelles ! A la fin de la BD, les autrices expliquent qu’elles ont choisi d’utiliser un code couleur pour représenter au mieux les émotions auxquelles sont confrontés les personnages. C’est non seulement réussi, mais cela donne un côté très poétique à la BD.

Visuellement, c’est très très beau et on ressent encore plus le vécu des personnages.



En bref, une très belle BD !


Lien : http://mybooksntea.wordpress..

J'ai reçu cette BD des éditions Dargaud à la fin du mois d'avril et je me suis directement jetée dessus. Cette BD avait déjà clairement tout pour me plaire: un sujet qui m'intéresse (même s'il ne me concerne pas directement), un style de dessin qui me parle et une petite touche d'humour à laquelle j'ai du mal à résister (vous commencez à me connaître à force).



Si ce ne fut pas totalement un coup de coeur, celui-ci n'est clairement pas passé loin. Je me suis tout de suite attachée au couple formé par Elena et Gus.

Je les ai trouvé attendrissants, émouvants et courageux, mais parfois drôles aussi



Les dessins d'Emma Tissier sont d'une simplicité authentique que j'apprécie beaucoup (je dis "simplicité" sans aucune forme de jugement évidemment).

La dessinatrice ne s'encombre pas de centaine de fioritures; elle se concentre sur ses personnages, sur leur quotidien, leurs émotions et leurs ressentis.



L'ensemble est essentiellement noir et blanc, avec seulement des pointes de couleurs que l'on assimile à des tâches d'aquarelle entourant les personnages et qui traduisent à la perfection leurs émotions.

Ce subtil jeu de couleurs ajoute à l'originalité de la BD.



Le scénario de Lucile Gorce n'est évidemment pas en reste, puisqu'il met en lumière le quotidien d'un couple dans son Odyssée vers la procréation.

Un sujet qui est très peu abordé en BD, au vu des tabous qui l'entourent encore très fortement dans notre société.

Le très bon In vitro veritas de Lapuss' est le seul autre titre qui me vient en tête quand on évoque les problèmes de procréation et de fertilité.



Ainsi, Rien ne se passe jamais comme prévu aborde avec simplicité et pédagogie la problématique de l'infertilité, mais a en plus à le mérite de le faire avec une touche d'humour qui n'est absolument pas déplacée dans de telles circonstances.

Au contraire, ces quelques moments de rire permettent au lecteur de reprendre son souffle avant de replonger dans les tribulations du couple.



En conclusion, je ne peux que conseiller à tout le monde la lecture de cette superbe BD, qui j'en suis sûre, ne laissera personne indifférent.

Sachez au passage que mon exemplaire a déjà atterri dans d'autres mains que les miennes, et qu'il a fait sensation.

Je dis ça, juste au cas ou... 😉
Lien : http://www.cranberriesaddict..