Ludovic Flamant

Il était mille fois, raconte avec différentes scénettes la vie quotidienne des enfants, des parents et des grands-parents. Des petites vignettes rigolotes et poétiques qui vous rappelleront forcément quelque !



Le bonus Delphine Perret, à l'illustration, nous offre ses dessins drôles et mignons.
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Dès livres pour tout le monde et pour tous les âges. Un beau message à partager dès le plus jeune âge!
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il était....

Des petits évènements de la vie comme des émotions couchées sur le papier.... C'est la vie petit, celle qui te permet de grandir. Avec ses petits bonheurs et ses gros accrocs. Car ceux là ils font plus mal... Ou reste comme un souvenir gênant..

Un bel album, carré, aux pages bien épaisses que l'on a envie de tourner encore et encore comme une douce -triste- litanie. C'est la vie petit.

Gus est un lapin de Pâques, d'un pelage rouge et blanc, qui s'installe chez un petit garçon et qui déteste Noël. Il est particulièrement jaloux des rennes du Père Noël, qui, dit-il, font les prétentieux sous prétexte que Noël est la fête préférée de tout le monde. Et ça l'énerve.



Autant dire que l'histoire tient à pas grand-chose ; elle se lit bien, mais elle est un peu nunuche et sans grande originalité. En revanche, les enfants auront plaisir à lire et relire cet album parce que c'est une très belle réussite en termes de graphisme. La maquette est impeccable, la couverture, cartonnée, est découpée en son centre pour laisser apparaître le dessin du dessous, ce qui en fait un objet un peu ludique, agréable à manipuler.



Mais c'est le travail de Mayalen Goust, la dessinatrice, qui donne toute sa saveur au livre. Non seulement les dessins sont jolis tout en restant assez sobres, non seulement les couleurs sont chatoyantes (très belle utilisation du rouge, de l'orange et des verts), mais elle a également peaufiné le tout à la façon des arts décoratifs. Ainsi, les dessins se superposent souvent à de très beaux fonds en filigrane, présentant parfois des dessins crayonnés, parfois des motifs végétaux. Même le papier peint de la chambre du petit garçon est un plaisir pour les yeux. La neige qui tombe devant la fenêtre au moment de Noël donne une touche de charme supplémentaire à l'ensemble.



Donc, si le scénario n'a rien d'exceptionnel, ce petit album vaut franchement le détour pour ses illustrations, qui donnent envie de l'ouvrir régulièrement. Et notamment à l'époque de Noël !

J'ai reçu cet album dans le cadre de masse critique jeunesse, je remercie donc babelio et les éditions Marmaille & compagnie.

Ce petit livre est très coloré et le graphisme est sympa. Les mésaventures du petit garçon plaisent beaucoup aux enfants et font sourire. Toutefois, l'amour est présenté comme quelque chose de pas simple, une relation qui demande des concessions et une relation très déséquilibrée avec un dominant et un dominé. Cela fait réfléchir, mais ça c'est le regard d'une adulte !

En imaginant le chat parfait à ses yeux, cette dame ne pensait certainement pas que chacune des caractéristiques souhaitées s’incarnerait dans un chat. Un grattement de fait entendre à la porte et voici un premier chat qui fait son entrée vêtu d’un ciré jaune aux yeux verts et brillants. Au fil des pages se sont différents chats qui entrent dans la maison de la dame, joueur, ronronnant, roux, blanc, aucun n’était parfait mais tous avait quelque chose de particulier et tous restèrent avec la dame.

Dans ce bel album aux pages doubles, la différence est à l’honneur et la générosité lui ouvre ses portes. On voit cette grande maison vide se remplir au fur et à mesure pour en faire un joyeux capharnaüm. La cohabitation sera, à n’en pas douter, pleine de tendresse et de fantaisie.
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Un petit garçon reçoit une jolie poupée de chiffon pour son anniversaire et il l'adore ! Mais le papa dit que les poupées c'est pour les filles. Heureusement, son grand frère est là (ou grande soeur, en fait cela n'a pas d'importance).

Les situations sont drôles, les dessins aussi. Le décalage entre les paroles du papa et finalement ce qu'il fait à la maison est rigolo.

Un petit format pour lutter gentillement contre les idées reçues, sur les jouets des filles et des garçons et sur les tâches ménagères à la maison.

Un petit garçon reçoit de sa tante une poupée de chiffon qu'elle a fabriquée. Le petit garçon est ravi et il aime beaucoup jouer avec, sous l’œil consterné de ses parents. Le père, surtout, ne comprend pas l'attitude de son fils et lorsque celui-ci demande une poussette pour sa poupée, le père se met en colère et veut à tout prix lui faire choisir un jouet "de garçon". Le petit garçon finit par choisir une boîte à outils. Ah !! Victoire ! Pense le père. Mais le petit garçon a une idée derrière la tête.

L'histoire est racontée de manière objective par la sœur, juste les faits, sans jugement de sa part, mais les faits parlent d'eux-mêmes ! Le père est un rustre machiste, à l'ancienne, c'est caricatural mais c'est efficace : on prend immédiatement parti pour le petit garçon !

La fin est amusante et montre que l'enfant ne veut pas renoncer à ses goûts : une belle leçon pour les adultes !

Pour les 4-6 ans.

Un jour, une gentille tante a offert une poupée à son neveu. Aussitôt, ce cadeau fait réagir ! La petite sœur, la narratrice, trouve étrange que son frère adore ce présent... Mais la réaction du père est bien pire ! Lorsqu'il constate que son fils s'amuse réellement avec sa poupée (le bambin l'habille, dort avec elle, partage son quotidien avec elle comme le petit déjeuner, veut l'emmener à l'école, etc.), il explose : ce n'est plus possible, il ne faut pas exagérer... Les poupées, ce n'est PAS pour les garçons ! Furieux, il embarque sa famille dans un magasin de jouets avec la ferme intention de trouver un VRAI jouet de garçon...



Cet ouvrage met en avant les idées préconçues sur les filles et les garçons. Encore aujourd’hui, on constate la réticence de certains parents lorsque leur bambin s’amuse avec un ‘’jouet réservé au sexe opposé’’… Pourtant, une fille peut très bien s'amuser avec une petite voiture ou un kit de bricolage, tandis qu'un garçon peut s'amuser avec des petits poneys ou une poupée. C'est aux enfants de choisir ! Inutile de leur mettre des "étiquettes" alors qu'ils sont si jeunes...

En plus des idées préconçues autour des jouets ou des activités pour les enfants, l'auteur pointe du doigt l'égalité homme-femme au sein du foyer. Les parents finissent par se disputer : après tout, le père aussi joue à la "maman" dans la maison ! C'est lui qui fait le petit déjeuner, fait la vaisselle, prépare les enfants avant d'aller à l'école, joue avec eux, ... Alors pourquoi son fils ne pourrait-il pas faire comme lui avec sa poupée ?



Je suis "pour" ce genre de livre qui renverse les idées préconçues (surtout si c'est fait avec humour et tendresse comme c'est le cas ici). Cet ouvrage aux illustrations douces fera certainement réfléchir les jeunes lecteurs ET les parents ! E. C.

On croit d’abord qu’ils ne font rien.

Ils ne font presque rien, c’est vrai.

Mais avec une telle concentration !

Mettre un bâtonnet dans un trou.

Faire un trait dans la terre,

repasser sur le trait,

puis repasser sur repasser,

repréciser sur préciser…



Un très bel album que Le sourire du singe. Une fable qui parle d'identité, d'humanité, d'animalité, de différence et de ressemblance. Les illustrations m'ont tout de suite interpellées et j'ai eu envie de savoir qui était Hideki Oki. Sur le site de & Esperluète Editions, on nous dit que ce jeune homme fréquente les ateliers du Creahm, Création et handicap mental. Tout ce que je peux dire c'est que ses dessins ne laissent pas indifférent avec leurs traits énergiques entre gribouillage et art graphique. On sent derrière ce tracé particulier une grande liberté créative et beaucoup de spontanéité. Il se dégage de tous ces singes beaucoup d'émotions. Puis nous sommes portés par un texte incroyable qui nous parle de notre humanité et du fait d'être parachuté dans un milieu très différent de celui que nous connaissons. La rencontre entre l'homme et les singes évolue au fil des pages ouvrant notre esprit à une plus grande communion. Alors je ne sais pas si cet album peut-être mit entre les mains des enfants, ils auront un niveau de lecture différent de celui des adultes. Ils pourront profiter des magnifiques illustrations qui ne sont pas sans rappeler les dessins d'enfant et pourtant elles possèdent en elles une profondeur inattendue. Une très belle découverte qui n'en finit pas de me faire réfléchir. Chaque jour je viens feuilleter à nouveau et lire quelques lignes où le latin se mêle. Bonne lecture.
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Un enfant d'une dizaine d'années voit pour la première fois son grand-père. Celui-ci ne correspond pas aux photos qu'il connaît, celles d'un fier soldat couvert de médailles. Son grand-père est en maison de retraite, en fauteuil roulant et quasi mutique. Mais ils vont vite se comprendre . Et on retrouve l'enfant poussant le fauteuil à toute allure dans les couloirs de la maison de retraite au grand dam du personnel. Les parents vont reprendre avec eux le grand-père pour les vacances.

On effleure ici le problème bien actuel des anciens éloignés de leur famille, qui n'ont plus de liberté, qui vivent une vie au rabais. L'enfant dans son innocence apporte l'humanité.

Tout est dans le ressenti. C'est touchant.

Merci à Babelio et à Esperluète Éditions pour l'envoi du livre Le sourire du singe dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Un homme vient d'être enfermé dans la cage aux singes d'un zoo ; par qui ? pour quelle raison ? On ne le sait pas, et on ne le saura jamais : dans cet album écrit par Ludovic Flamant et illustré par Hideki Oki, le contexte n'a pas grande importance. On s'intéresse surtout à la phase d'adaptation de cet homme, qui est aussi le narrateur, à son nouveau lieu de vie et à ses nouveaux voisins. Chaque double page présente une nouvelle étape de son cheminement moral et dresse le portrait d'un singe _du singe qu'il observe au moment où il nous parle, peut-être : d'abord, l'"homo sapiens" se focalise sur l'incongruité de ce qui lui arrive ; puis il perd l'espoir d'"être délivré". Alors, résigné, il se tourne vers les singes et commence à les observer, à distinguer chimpanzés, lémuriens et orangs-outangs, et surtout à ne plus les prendre de haut. Il se surprend même à les comprendre et à partager leurs centres d'intérêt.



Même si Ludovic Flamant est plutôt connu pour ses livres destinés aux enfants, Le sourire du singe est un album tous publics qui fait réfléchir aux différences, à la gymnastique intérieure qui nous permet d'envisager d'autres manières de percevoir le monde, de nous habituer plus ou moins rapidement à un nouvel environnement. Les illustrations de Hideki Oki sont très colorées ; la façon dont il représente ses singes, toujours porteurs d'une expression nouvelle, a quelque chose d'enfantin. Peut-être parce qu'il dessine au feutre, sous forme de traits verticaux et horizontaux.



Une lecture qui nous aide à rester humbles (face à la nature, et envers ceux qu'on toise).
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Il faut tous le temps dire aux enfants ce qu'ils ont le droit de faire et de ne pas faire. Et bien souvent, cela a le don de les énerver. Alors pourquoi ne pas en rire avec un livre cartonné?



Quelques pages avec dans certains endroits un ou deux trous. Un petit espace idéal pour y glisser ces doigts et donner naissances à des jambes ou des bras. Et hop, d'un tout petit geste, le livre devient interactif. Les choses à bien à faire ou pas s'illustre. C'est bien de lécher une glace mais ce n'est pas bien de lécher une vitrine. C'est bien de taper sur un djembé mais ce n'est pas bien de frapper sur le chat.



Une image d'un côté et un texte de l'autre avec un exemple positif et un négatif. Toutefois, c'est toujours sur le ton de la plaisanterie et de l'humour qui prête à sourire quelque soit l'âge qu'on a.



C'est coloré, plein d'énergie et de bonne humeur. Pas de doute que les petits de 2/3 ans rigolent de cette aventures et ils vont en redemander.
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Dans un premier temps, je tiens à remercier Aurélie des éditions Marmaille et compagnie de m'avoir permis de recevoir ce beau livre.



Le thème me parlait beaucoup, car mon fils, Mathis 7 ans, ne veut pas être amoureux. Il en parle très souvent et je me suis dit que d'aborder encore une fois le sujet, pouvait être sympa.



Un livre avec de très grandes illustrations simples et jolies. Le papier est de très très bonne qualité et c'est un vrai plaisir de le prendre en main et de le feuilleter.



L'histoire très simple raconte les "petits malheurs" d'un petit garçon amoureux sur un ton plein d'humour. Une histoire que Mathis a trouvé marrante, car le garçon est un peu idiot. Pour moi, l'auteur a rempli sa mission, car quand on est amoureux, on est tous un peu idiot.



Le texte est écrit de plusieurs couleurs et en gros. La typographie est un réel plus pour les apprentis lecteurs et ça renforce le côté ludique-amusant.



Nous avons adoré ce petit livre que nous avons lu comme deuxième histoire du soir. Oui, parfois il en faut deux et dans ce cas, une histoire courte et légère comme celle-ci est parfaite. Un livre à découvrir pour les enfants à partir de 5 ans.
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Je remercie vivement Babelio et la maison d'édition Marmaille & Compagnie qui m'ont accordé ce joli petit livre jeunesse dans le cadre d'une opération masse critique. J'ai ainsi pu découvrir les aventures d'un petit garçon amoureux prêt à tout (ou presque) pour séduire celle qu'il aime. La première chose qui frappe est les couleurs vives utilisées avec raison pour attirer le regard des enfants et les concentrer un peu plus sur l'histoire. le jaune de la couverture est particulièrement efficace. Il pousse les enfants à ouvrir le livre et à le parcourir. le reste des couleurs est un choix tout aussi judicieux. Les dessins et textes sur fond blanc permettent de ne pas distraire l'enfant de l'essentiel. L'alternance de bleu, rouge et marron dans les textes rend la lecture moins barbante pour ceux en apprentissage et incite les plus petits à suivre même s'ils ne savent pas lire.

Un autre bon point est le choix des péripéties évoquées. C'est compliqué d'expliquer l'Amour même quand on est grand mais les deux auteurs ont utilisé des situations que peuvent connaître les enfants comme la perte d'une corde à sauter et la nécessité de la récupérer. Cela permet de les impliquer un peu plus dans la notion que l'on essaye de leur faire comprendre, de poser le « principe » plus facilement. En plus, le livre est court tout comme la capacité de concentration des plus petits. On ne risque donc pas de les perdre en route de l'aventure.

Un seul point m'a un petit peu gêné. J'ai eu l'impression que le petit bonhomme est un peu dévalorisé par rapport à la petite fille, qui elle est présentée un peu comme une capricieuse rarement contente. Elle donne des ordres, est parfois pénible dans ses attitudes. Lui se laisse faire sans se rebeller puisqu'il est amoureux. J'ai regretté que l'Amour n'ait pas été présenté sous un jour plus équilibré, avec des concessions des deux côtés. Mais comme les auteurs ont choisi le parti de prendre le point de vue du petit garçon, cela se comprend aussi.

En somme, voici un livre pour enfant très intéressant pour expliquer l'Amour en toute simplicité, même si cela ne doit servir que de base et que des points supplémentaires doivent être éclaircis.
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Dans le cadre de l'opération masse critique , j'ai reçu ce titre des éditions "Marmaille et Compagnie"un nouveau label indépendant d'édition jeunesse.

Un grand merci pour cet envoi.

Ce petit livre s'adresse aux bambins de 4 à 6 ans, mais mon fils de 7 ans l'a lu et a bien aimé.

Le graphisme est simple, peu de couleurs utilisées dans l'album (rouge/bleu/marron/vert) , par contre le jaune éclatant de la couverture attire le regard.

Le texte est court et facile pour un enfant qui commence l'apprentissage de la lecture.

L'histoire est simple, un petit garçon est prêt à tout (il va bien sûr se retrouver dans des situations délicates et amusantes ) pour faire plaisir à une petite fille parce qu'il est... amoureux, tout simplement !

Emilie aime collectionner les objets en tous genres, coquillages, bouts de ficelles, branches, livres abandonnés, os, etc. Tant et si bien qu'on peut à peine accéder à sa chambre et qu'elle s'isole petit à petit dans son monde, véritable repaire de collectionneur. Jusqu'au jour où un ogre s'invite dans son antre...



Bienvenue dans cette histoire faite pour les petits ET les grands. Venez vous perdre dans les détails savoureux, amusants, mais aussi effrayants des illustrations, où dominent blanc, noir et rouge. Mais attention ! N'oubliez pas votre fil d'Ariane, car le carphanaum d'Emilie est unique et dense !
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Un album sympathique, beaucoup moins réussi à mon goût que "On ne joue pas avec la nourriture" qui est vraiment très drôle

Un auteur que j'apprécie beaucoup, une illustratrice que j'adore, il était donc logique que je découvre ce livre :-)

Une succession de petit moments, de fois ... Certains me touchent, d'autres moins. Peut-être à peine en-dessous d'autres titres du même genre...

Un texte fin et intelligent, signé par le toujours très dynamique Ludovic Flamant. Un dessin frais et tendre esquissé par Jean-Luc Englebert. N'en jetons, plus cet album est essentiel (et pas que pour les enfants) pour parler d'un monde où les filles et les garçons auraient le droit de choisir les jeux qui les intéressent sans étiquettes.