Olivier Belleil présente son nouveau livre
Résumé du livre :
Un livre profond et accessible pour comprendre la vie de foi de
Madeleine Delbrêl
Paru aux EdB en Décembre 2021
Abonnez-vous !
N'hésitez pas à partager
Suivre les Editions des Béatitudes :
Facebook: https://www.facebook.com/EdBeatitudes
Instagram: https://www.instagram.com/editionsdes...
YouTube: https://www.youtube.com/c/EDBeatitudes
Site: https://www.editions-beatitudes.com/catalogue/spiritualite/les-paraboles-de-madeleine-delbrel/
Partez dans votre journée sans idées fabriquées d'avance et sans lassitude prévue, sans projet sur Dieu, sans souvenir sur Lui, sans bibliothèque, à sa rencontre. Partez sans carte de route pour le découvrir, sachant qu'Il est le chemin et non le terme. N'essayez pas de le trouver par des recettes originales, mais laissez-vous trouver par Lui dans la pauvreté d'une vie banale. La monotonie est une pauvreté : acceptez-la. Ne cherchez pas les beaux voyages imaginaires. Que les variétés du Royaume de Dieu vous suffisent et vous réjouissent. Désintéressez-vous de votre vie, car c'est une richesse que de tant vous en soucier : alors la vieillesse vous parlera de naissance et la mort de résurrection ; le temps vous paraîtra un petit pli sur la grande éternité : vous jugerez de toutes choses selon leurs traces éternelles.
Moins nous comprendrons notre vie, plus elle nous paraîtra en pure perte.
Plus nous nous trouverons sur une route déserte,
Plus les mots ne voudrons plus rien dire ;
Plus nous serons dégoûtés de tout, Plus notre vie nous semblera sans vie ;
Plus notre amour nous semblera sans partenaires,
Plus nous nous trouverons étrangers, même à nos proches...
Plus nous vivrons le mystère de Dieu.
(notes Inédites)
C'est la vie qui nous prépare à mourir:
et elle connait bien son métier.
Il suffit de l'écouter, de la voir, de la suivre.
Elle nous explique la mort petitement
ou grandement selon les jours.
Quelquefois sans nous faire du tout de mal.
D'autres fois en nous disloquant de douleur.
Quelquefois en soulignant nos petites morts quotidiennes,
d'autres fois en étendant morts
Ceux que nous aimons plus que nous-mêmes.
Toujours sur la question de l’exemple, il faut bien savoir que nous ne le fournirons pas toujours ; que, même dans les moments où nous lutterons le plus fermement contre nous-même, nous resterons en dette de l’exemple qu’il faudrait donner. Aussi devons-nous savoir, pour notre consolation, qu’un bon exemple est toujours à notre disposition : l’exemple de celui qui trouve normal qu’on puisse lui reprocher parfois les défauts que, justement, il se reconnaît devant Dieu.
Si tu veux devenir petit, ne méprise pas la grandeur des autres. (Un jour où Alcide était énervé par l’admiration qu’on portait à d’autres)
Faites-nous vivre notre vie, non comme un jeu d’échecs où tout est calculé, non comme un match où tout est difficile, non comme un théorème qui nous casse la tête, mais comme une fête sans fin où Votre rencontre se renouvelle, comme un bal, comme une danse, entre les bras de Votre grâce, dans la musique universelle de l’Amour. Seigneur, venez nous inviter. Amen.
C'est souvent par une plaie minuscule que l'infection pénètre dans un corps. Avons-nous le sens de notre responsabilité ? Le mal est contagieux. Celui que nous acceptons en nous peut l'être par l'exemple et plus encore peut-être par une diffusion interne que nous ne pouvons pas mesurer.
La passion, nous l’attendons. Nous l’attendons et elle ne vient pas. Ce qui vient, ce sont les patiences. Les patiences, ces petits morceaux de passion, dont le métier est de nous tuer tout doucement pour votre gloire, de nous tuer sans notre gloire.
Le pauvre ne doit pas être quelqu'un de supporté, de toléré mais d'attendu.
L’amour fraternel est la réalité visible de l’amour du Père invisible. Inséparable de cet amour, elle en est le signe et le témoignage.