Citations de Maëlle Andals (27)
« Ce type là a un orgueil démesuré, s’agaça silencieusement Neva.
Comme si elle avait parlé à haute voix, ce dernier se tourna vers elle et lui adressa un grand sourire. Tous les poils de sa nuque se redressèrent en sentant son pouvoir malveillant l’effleurer.
-Votre récent changement vous embellit, Mademoiselle Johns, prit-il le temps de dire. Vous étiez faite pour les ténèbres, je suis heureux que nous puissions enfin vous compter parmi nous.
Tout le monde se tourna vers elle, l’interrogeant du regard pour savoir ce qu’elle avait fait pour mériter son attention. Neva haussa faiblement les épaules à l’ensemble de son public et sourit à Palmer.
-Heureuse de vous plaire, Monsieur. »
« - Je croyais que c’était un virus, le responsable ? Avait-elle répondu en regardant sa nouvelle amie.
- En quelque sorte, oui; il est transmis par la salive, mais il agit seulement sur ceux qui ont un organisme pouvant le supporter.
- Donc pour toi, tout le monde ne peut être un lycanthrope ou un vampire. Il faut avoir... le gène. Mais notre médecine a fait beaucoup de progrès, comment se fait-il que personne ne s’en soit aperçu ?
- Parce que avant d’entré transformé, ces gènes sont « inactifs » et après, aucun d’eux ne va consulter, car d’une part ils n’en ont plus besoin et d’autre part, il faut garder le secret. »
Ce que je ressens pour toi, c'est tellement étrange. On ne se connaît presque pas, on ne vit pas dans le même monde, nos vies sont à la fois si différentes et si semblables.
Elle renfermait un papier plus épais et lisse, avec des couleurs. En regardant plus précisément, il vit le
visage de Néva qui lui souriait. L'image était réelle au point qu'Adrian tomba à genoux en la regardant.La science de ce monde était décidément impressionnante.
« -Je suis prête à apprendre la façon de respecter la reine et le prince, mais je refuse de prier. Je respecte vos croyances, alors fais de même avec les miennes.
Tillas garda le silence, les yeux perdus. Neva attendit patiemment, elle ne savait pas ce qui le dérangeait et il ne souhaitait pas partager ça avec elle. Elle pouvait le comprendre, ils ne se connaissaient pas vraiment et, les quelques fois où ils étaient restés seuls , cela avait été bizarre. Les morsures, les coups, les sermons… Celui de la veille avait été particulièrement difficile à entendre. Il lui avait parlé essentiellement d’Adrian. »
« - Veux tu que nous procédions à la cérémonie qui apaise les morts afin que tu trouves le repos ?
Il sourit tristement en secouant la tête négativement.
- Et s’il n’y avait rien de plus ? Souffla t’il. Si je cessais d’exister pour de bon ?
Il fit une pause en regardant derrière elle la rentré où on pouvait voir la luminosité baisser.
- Je sais, pour l’instant je ne suis là que pour toi, mais au moins je peux rendre visite à ceux que j’aime même si c’est dur. Je fais encore partie de ce monde. »
Pensez-vous que je sois capable de semer la graine du changement ? Ou simplement de mettre le bazar dans cette société de machos ?
Il allait falloir le démembrer et le brûler. […] Encore du boulot en perspective.
Il la chérissait comme un père mais nous la vénérons comme une déesse.
"Avant elle, il ne savait pas que désirer quelqu'un pouvait faire aussi mal."P.174
"La magie est partout pour celui qui sait la regarder."P.86
Le problème d’une meute était que rien ne restait secret, je peux vous le dire, j’avais vécu la situation en profondeur. Le pire n’était pas le blabla constant, quand tout va bien il n’y a souvent rien à dire.
Cet homme était redoutable, un visage au charme ravageur, un physique bâtit pour la lutte, il avait une mémoire hors norme et cette capacité à endormir votre méfiance avant de vous apporter le coup de grâce. Châtain, les yeux verts et une bouche à tomber…
Ma puce, ma belle, chérie… autant de surnoms affectueux que je vomissais mais que je ne tolérais que de lui, tous mes autres collègues qui s’y étaient essayés avaient soit récolté un nez cassé ou un coup de pied mal placé.
Les hommes ne se donnaient pas de surnom visant à se rendre plus « mignon » aux yeux des autres !
Elle avait vingt-deux ans et était déjà promise depuis sa naissance au deuxième fils d’un Alpha italien. Le premier-né succéderait à son père, et le second presque aussi puissant serait amené à remplacer Louis.
Techniquement, Emma était en âge de procréer, mais son père lui n’était pas prêt à passer la main.
En tant que Loup nous vieillissons moins vite que les humains, notre vie fait seulement le double de la vôtre, et notre boss était encore assez jeune, à peine cent dix ans. J’étais persuadée qu’il était le genre d’homme à diriger jusqu’à la fin…
Les sangsues n’en avaient pas besoin pour vivre mais cela restait inconfortable, surtout pendant un combat.
N’ayant rien à porter de main faisant office de pieu, je savais que je devais le décapiter. C’était la méthode la plus efficace pour éviter qu’il ne se relève. Heureusement, j’avais ce qu’il fallait sur moi, j’étais ce genre de fille prévoyante…
– Non tu ne saisis pas, reprit William, cette fois quelque soit la direction que tu prennes, ta route te
conduira systématiquement vers ta mort.
– Néva, écoute-moi, commença-t-il dans un souffle, ils savent pour ton monde et ils cherchent un moyen
pour y accéder. C'est pour ça que Rispec a proposé cet arrangement, dans l'espoir que je puisse lui donner
la clé.
– Si j'avais souhaité que tu meures, l'affaire se serait réglée devant ton chef, afin que nous nous délections du spectacle et je n'aurais rien signé m'engageant sur le terrain de la paix entre nos pays. Non, je veux que tu vives et que tu partages tes secrets avec nous.