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Critiques de Manuel Essard (12)
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Les Balmes Rouges, Tome 1 : Saigneur de Gue..

Le synopsis de ce livre m'avait terriblement attiré. Revisiter le mythe des vampires au travers un roman de Fantasy était une idée originale. Surtout d'en faire un ordre à part entière, avec leur Ost, leur région isolée derrière de hautes montagnes sombres jalousement protégées par un brin de magie. Un ordre craint, voire même honni, mais dont l'existence est connue de tous. Leur invincibilité est un fait avéré, et du coup soulève bien des sentiments. Le rejet pour beaucoup, la connivence pour d'autres ( c'est le cas de la Dame Blanche ), mais aussi de la jalousie pour certains ... Et quand cette jalousie est attisée par des rancoeurs familiales, et bien cela fait un excellent scénario.



On a donc à faire à un roman de Fantasy classique, mais ce n'est pas pour me déplaire. Des Royaumes vivants dans une époque moyenâgeuse, des châteaux avec douves, pont levis et cachots, des destriers massifs caparaçonnés de métal pour aller à la conquête du voisin ou pour défendre son territoire, c'est selon le clan dans lequel on se situe. Des Chevaliers vêtus d'une côte de mailles et d'une armure par dessus. On revisite avec plaisir tout ce vocabulaire adapté : heaume, jambières, gantelets...etc.



Fantasy classique je disais donc, mais avec un scénario et une intrigue bien trouvée. L'idée de base est bonne et pourtant je reste sur un goût amer de déception, voire d'irritation.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Les Dits du Midgardr, tome 1 : Saga

J’ai été, plus jeune passionnée de mythologie quelle qu’elle soit, avec cette série des Dits du Midgard, me voici partie dans celle des dieux nordiques, de l’Asgard et du Midgard.



J’ai une première remarque positive au sujet de cette nouvelle, ou épisode de la série. L’auteur, en début d’édition, nous fait part de ses sources et même de sa playlist, ce que j’ai trouvé vraiment intéressant pour qui voudrait s’enfoncer plus avant dans cette mythologie une fois la dernière page lue ou se plonger dans l’ambiance avec une musique de circonstance.

Je l’ai fait, pour ma part, et j’avoue avoir apprécié et trouvé que cela donnait un autre relief au récit, plus sombre, plus profond et une ambiance générale très présente.

De plus son avertissement de départ nous permet aussi de ne pas être trop surpris des termes d’ancien islandais utilisés au long du récit. Leur sens est généralement compréhensible et au besoin un lexique se situe en fin de roman.



Non, mon seul bémol aura été ma propension à ne pas retenir facilement les noms des héros déjà en temps normal mais ici avec leur consonance nordique, je l’avoue j’ai mis plus de temps que d’habitude à m’en imprégner et à réussir à savoir qui était qui.

C’est là un problème tout à fait personnel qui n’a gâché en rien cette lecture épique et pleine d’ancienne magie.

Car au travers de ce premier opus, l’auteur nous situe le monde tel qu’il est et les complots et conflits qui déjà le taraudent.

Ce premier épisode est une mise en bouche alléchante aussi de par son contenu. Court mais développé en informations, ces quelques quarante pages nous transportent en pays nordique à la suite de Sága, une voyante novice, rôle fort important dans un village par la magie qu'elle représente.

Nous la suivons donc lors de sa quête de secours à la garnison voisine alors que son village se fait attaquer et massacrer par des Thurses. Au travers du blizzard, des congères et du froid mordant c'est avec peine qu'elle atteindra sa destination et y trouvera bien plus que ce qu'elle y sera venu chercher.

L'auteur a su en peu de pages nous planter le décor, la mythologie et une ambiance sombre et trépidante. De ce fait nous ne voyons pas les pages défiler et lorsque la dernière est tournée, encore beaucoup de questions restent en suspens.

C'est donc une entrée en matière tout ce qu'il y a de plus réussie pour cette série en plusieurs épisodes. Espérons que la suite nous intrigue tout autant et sache ainsi nous donner de nouvelles réponses sur ce monde encore peu connu du lecteur.

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Les Dits du Midgardr, tome 1 : Saga

Franchement, j'avais vraiment hâte de lire cette nouvelle que j'ai téléchargé gratuitement il y a seulement quelques jours sur le site des éditions L'ivre-Book, mais, voilà, je suis assez déçue par cette lecture.

Il faut dire aussi que j'aime beaucoup les histoires de vikings et surtout l'ambiance que l'on découvre dans celles-ci et là... je ne les ai pas retrouvées.



En fait, je crois que c'est la présence de magie dans ce texte qui m'a posée problème : quand je lis ce genre d'histoire c'est pour me plonger dans une époque passée et non passer dans un autre monde... Du coup, dans le cas de Sàga, je trouve que l'histoire manque pas mal de crédibilité.

Le langage m'a également dérangée par moment : Manuel Essard emploie certains mots dans son récit qui m'ont fait me poser question... je ne les avais jamais vu jusqu'à présent dans ce genre d'univers mais plutôt dans des récits moyenâgeux !

En soit, l'histoire reste agréable et bien menée sans oublier que la fin est une réelle surprise : jamais je n'aurais pu deviner qu'une chose pareille pourrait arriver ! Ce premier tome est vraiment surprenant et plein de rebondissements : c'est vraiment l'ambiance qui a ralentit ma lecture.



Sàga - l'héroïne de l'histoire - est plutôt sympathique et mystérieuse. On découvre assez rapidement qu'elle a une mission bien lourde à effectuer pour son jeune âge. Du coup, fatalement, on aimerait pouvoir l'aider et la protéger, en sachant très bien que c'est toutefois impossible.

Vali m'a tout de suite plu : il impose directement le respect et pour de bonnes raisons. J'aime son respect des traditions et de ses valeurs : il a l'air franchement droit dans ses bottes...



Comme je le sous-entendais un peu plus haut, je n'ai pas particulièrement accroché à l'écriture de Manuel Essard. Non pas qu'il écrit mal, au contraire ! C'est juste qu'il n'a pas trouvé les bons mots pour me convaincre de voyager dans son univers avec lui...

J'espère que j'aurai l'occasion de redécouvrir son écriture dans un univers différent, histoire de réellement en profiter.

Une nouvelle sympathique.
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Dimension Aéropostale

Manuel Essard s’en sort pas mal du tout comme anthologiste, il n’y a pas de textes vraiment très faibles comme souvent dans les anthologies Rivière Blanche. L’agencement des nouvelles est aussi assez adroit.



Au niveau contenu, la qualité reste toutefois très moyenne, on a beaucoup à faire a des textes clin d’œil ou hommage plus qu’a des histoires vraiment développées, seuls 3 ou 4 sur 20 le sont. La narration et le style ne sont pas toujours très adroits, mais l’objectif de l’hommage est bien rempli ; on y parle et référence beaucoup les grandes figures de l’aéropostale, surtout Mermoz. On y trouve une majorité de textes de fantastiques, un peu de science-fiction et même deux textes d’héroïque fantasy.



Dans les textes en dehors du mien, seul celui de Thierry Soulard m’a vraiment marqué avec son histoire inattendue, un style agréable avec un humanisme tout en finesse : un incident étrange détruit les appareils électriques dans tout le nord de la France, une femme pilote de l’armée se retrouve à devoir emmener un étrange passager dans vieux Breguet 14, seul coucou pouvant encore voler sur sa base aérienne.



Donc une antho clin d’œil seulement pour les vrais amateurs d’aviation et d’aéropostal je dirai …
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Les Dits du Midgardr, tome 1 : Saga

Une nouvelle que je n’ai pas du tout aimée.



Pour commencer, je dirai que je ne comprends pas l’avertissement du début. Normalement, un bon auteur n’a pas besoin d’aller justifier ses écrits et encore moins à faire directement un renvoi à l’index de fin. Je pense donc d’emblée qu’il y a un souci avec le récit.

Ensuite, je ne suis jamais contre une bibliographie, même dans un roman ou une nouvelle. Mais là, d’entrée de jeux (tout de suite après l’avertissement), j’ai beaucoup de mal. Je l’ai ressentie comme : j’ai lu ça pour faire mon histoire, ne venez pas me dire ensuite que je ne sais pas de quoi je parle, lecture inculte… Bref, ce n’est pas très encourageant. De plus, je trouve cette bibliographie bien courte… Le texte est peut-être une nouvelle, mais il s’inscrit dans un ensemble…

Mais sur ces points, je pense que c’est plutôt l’éditeur que l’auteur qui a mal géré…



Vient une présentation où nous apprenons que nous sommes dans un monde post-Ragnarok, dans un petit bout du Midgardr qui fut emporté par le désastre : la lumière est toujours grise et il y neige continuellement.

Une jeune völva se rend dans la ville d’à côté pour avertir que son village (borg) a été attaqué par des Géants des Glaces.



Pour ce qui est de l’histoire qui suit, j’avoue ne pas avoir été emballé. J’ai trouvé le récit très classique dans ses idées – presque du déjà vu. Il n’y a aucune surprise à attendre de l’intrigue. Bien que ce soit une nouvelle, je pense que l’ensemble aurait pu être plus étoffé.

Les personnages ne sont pas très attachants. Ils n’ont rien de particulier : une völva (une devineresse), un guerrier type Berserk…



L’univers comme je l’ai dit post-Ragnarok, n’est pas une mauvaise idée en soi. Au contraire. Cependant, ce dernier est tellement mal exploité que je n’y ai guère vu d’intérêt. Un monde de fantasy pur aurait très bien pu être mis en place que je n’aurais pas vu la différence. La société est, à mon sens, trop similaire à ce qu’elle était avant le crépuscule des dieux. Ce n’est pas l’ajout de quelques géants et de grands guerriers. Enfin, je dis « similaire », on parle d’hôpital à un moment… Bref, je ne suis pas sûre d’avoir tout bien suivi…



Mais je crois aussi que cet univers est très mal exploité à cause du style de l’auteur : il se répète ! Oui, c’est bon, on a compris que le borg a été attaqué ! Pas besoin de le redire deux fois par pages ! Je pense vraiment que les motifs répétés auraient pu être éludés pour permettre d’approfondir l’univers sans pour autant allonger ou alourdir le texte. Au contraire, je pense que cela l’aurait allégé.

De plus, j’ai trouvé que sa plume manque de dynamisme et de force. Combien de fois me suis-je dit que telle phrase était bancale, qu’elle n’allait pas. Par moment, je me suis même demandé si ce texte avait vraiment été retravaillé (aussi bien par l’auteur que par l’éditeur)…

Enfin, l’auteur use et abuse des termes de l’ancien islandais ! C’est bien gentil de nous mettre « borg » toutes les deux lignes, mais je ne sais pas ce que c’est : pas de note de bas de page, pas d’astérisque. Et je suis désolée et même avec l’avertissement du début de texte, je ne vais pas courir à l’index de fin pour savoir ce que c’est ! Et si ma lecture ne me permet pas de comprendre un minimum ce que cela représente, c’est un échec de l’écriture. Et si « borg » était le seul mot ! Heureusement que j’ai un peu de connaissance en monde scandinave sinon c’était le naufrage assuré ! Ces abus de terme en vieil islandais alourdissent ce texte déjà pas hyper emballant.



Je suis désolée, mais je trouve que ce texte est mal écrit. Il n’a pas eu le travail nécessaire pour lui permettre d’être un bon texte. Je veux bien passer sur l’intrigue facile, mais je ne comprends pas : y a-t-il eu un travail éditorial sur cette nouvelle ?

Je l’ai acheté en version papier, le texte en lui-même dépasse à peine les 40 pages ! Ce n’est pourtant pas la mer à boire !

Une grosse déception que ce texte.

Vraiment, même pour les amateurs de mythologies, je ne vous le recommande pas.

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Saigneur de guerre

Le château de la Reine Blanche et sa petite ville accotée sont assiégés par l’armée de chevaliers sombres du terrible Drorzt Alamuth menée par Hrilf Zorkèr. La princesse Fhillor, qui voulait changer d’air, est justement désignée pour aller quérir l’aide des chevaliers vampires, étant à moitié des leurs. Elle est accompagnée de Rigolasse, un poète épéiste maladroit et borné. Elle est aidée en chemin par plusieurs mercenaires pour ensuite comprendre son lien avec une sorte de dieu, le Tueur de Mondes, au cours d’une cérémonie d’initiation.

La fantasy dans ce récit est très classique mais ne se prend pas trop au sérieux, usant d’archétypes même si Manuel Essard à deux reprises créé une mise en abyme par des pensées en aparté de personnages. De la fantaisie est présente, la jeune fille sexuellement curieuse évolue très vite, elle traverse un système de falaises sur rails et la Reine âgée va se battre en combat singulier contre le Seigneur de Guerre. L’amusement prime dans cette quête expresse et sanglante, où tout le monde se ballade en armure moulante d’une couleur unie suivant son camp, où les personnages apparaissent et disparaissent à l’envie. Le livre repose sur des rebondissements sans justification comme dans une kermesse de masques.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Les Dits du Midgardr, tome 1 : Saga

Le village de Saga est détruit par une bande de géants. Elle en est la seule survivante, mais également la volva (la magicienne). Elle affronte le blizzard pour aller demander de l'aide au village voisin. Dans ce village ami, s'y déroulent des faits qui auront un grand impact sur la vie de la volva.



J'avais un peu peur que ce livre soit redondant au livre de Pierre Efratas, Sagas des Neuf Mondes, mais en fait pas du tout ! Même si c'est dans le même univers (mythologie nordique), c'est totalement différent. D'une part parce que ce n'est pas le même sujet et d'autre part parce que c'est traité totalement différemment. Chez Pierre Efratas, il s'agit plus des légendes des dieux racontées par un barde au coin du feu pendant une veillée hivernale. Alors qu'ici, chez Manuel Essard, on va plus partir dans un récit d'epic ou d'heroic fantasy dans un univers tiré de la mythologie nordique.



L'univers est génial et très immersif ! On sent qu'il y a eu beaucoup de recherches, mais également pas mal d'originalité dans la réinterprétation de certains aspects. J'ai, notamment, beaucoup aimé les manifestations de la magie (de la kunnatta).



L'intrigue m'a laissée un peu perplexe dans le sens où j'ai eu l'impression de lire un prologue plutôt qu'un premier tome (impression confirmée par l'auteur lui-même au cours du Salon du livre de Poitiers). A part ce léger désappointement éprouvé en refermant le livre — en fermant l'application de lecture, plutôt —, l'histoire m'a beaucoup plu et m'a donné envie d'en découvrir plus (tellement plus, que j'ai acheté les deux autres tomes samedi !). Ce que j'ai surtout aimé, c'est cette montée en puissance de l'intrigue : on commence par une tragique mais banale attaque d'un village par des géants pour, petit à petit, ouvrir des portes qui cachent de lourds secrets et terminer par quelque chose d'épique digne des dieux.



Ce tome étant assez court, je n'ai pas vraiment eu le temps de pouvoir apprécier les personnages correctement, hormis Vali et Saga. Le premier me rappelle beaucoup l'archétype du guerrier bourru, taciturne et valeureux que je me représente quand je pense à un guerrier nordique — je pense que je dois être très influencée par les Norns de Guild Wars 2... —, mais, honnêtement, ça ne m'a pas dérangée. Je dirais même que ça m'aurait dérangée s'il n'avait pas été comme ça ! Quant à la seconde, la volva, elle a un caractère bien défini et qui sort un peu des sentiers battus. Elle est très affirmée, impulsive, butée et indépendante et j'adore ça ! Les autres personnages m'ont paru assez "archétypés" sans pour autant tomber dans la caricature. Mais au vu de la courtesse du récit, ça ne m'a vraiment pas gênée.



Le style de l'auteur est assez fluide et nous immerge rapidement dans son histoire — et dans le froid ! brrrrrrr ! Ce qui m'a le plus importunée, c'est le fait qu'il y ait énormément de mots de vocabulaire de l'ancien islandais qui parsèment le texte. Certes, ils trouvent leur traduction à la fin du livre et, de par mes connaissances des langues germaniques, j'ai pu en comprendre certains sans avoir besoin de me référer au lexique. Seulement, la plupart du temps, je ne les connaissais ou comprenais pas et je devais m'arrêter dans la lecture pour aller voir dans le lexique ce que tel ou tel mot voulait dire. Je pense que le problème vient surtout du fait que c'était une version numérique du livre puisque avec Eragon, par exemple, le problème ne s'était pas posé : j'avais mis des signets aux différents lexiques afin de rapidement trouver la traduction d'un mot. Je pense donc que pour les prochains tomes de cette série, je me les procurerai au format papier (ce qui est chose faite !) afin de reproduire la même technique.



En bref, c'est une histoire agréable qui introduit un univers et des personnages dont j'ai très envie de connaître plus ! J'aimerais ajouter que ce premier tome est gratuit en format numérique alors, franchement, ne vous posez pas de questions et foncez le lire ! Il en vaut la peine !
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Les dits du Midgardr, tome 3 : Hnoss

Ceci est la présentation de la 3eme héroïne des Dits du Migardr de Manuel Essard.

Si vous voulez lire mon avis à propos des 2 autres tomes, c'est par là : Saga (Les Dits du Midgardr 1) et Fenja (Les Dits du Midgardr 2).



Comme pour Fenja, je ne m'attarderai à nouveau pas sur le style qui reste excellent.



En revanche, l'univers est ici beaucoup plus approfondi. On en apprend plus sur les coutumes des peuples, sur les guerres qui font rage sur le territoire et sur la magie qui règne dans ce monde d'après le Ragnarøkkr. Et c'est passionnant !



L'intrigue de ce tome-ci est, pour moi, la plus complexe et la plus détaillée. Elle est très bien menée avec une bonne dose de tension et de conflits en tout genre (politique, familiaux, magiques,...).



Les personnages sont très bien définis, de manière plus complète et plus approfondie. Je les ai trouvé également plus complexes et avec plus de nuances, surtout l'héroïne et ses deux Berserkir. J'ai également beaucoup apprécié, dans cette histoire-ci, de pouvoir clairement suivre les changements intérieurs de l'héroïne.

Dans sa dédicace, Manuel Essard compare Hnoss à Cendrillon, mais, croyez-moi, Hnoss est loin d'être une souillon dépourvue de volonté ! 😉



En bref, un 3e opus qui n'augure que du bon !

J'adore le principe de cette série où, au travers de 7 prologues, on nous présente 7 femmes qui devront accomplir une quête épique. Je suis vraiment impatiente de connaître la suite ! 🙂
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Les Dits du Midgardr, tome 2 : Fenja

J'avais lu le premier tome en numérique et, même si j'avais vraiment beaucoup aimé l'histoire, dans ma chronique, je vous avais expliqué que j'avais été un petit peu gênée par la manipulation numérique à faire pour accéder au lexique à la fin de l'ouvrage quand certains mots en vieil islandais m'échappaient.



Or, à l'occasion du salon du livre de Poitiers 2016, j'y ai pu rencontrer l'auteur, mais surtout me procurer les 3 premiers tomes de sa saga en version papier. Et l'expérience de lecture s'est avérée beaucoup plus agréable en papier qu'en numérique.



Pour ce qui est de l'histoire de ce tome-ci, je n'ai pas été déçue !



Je ne m'attarderai pas vraiment sur l'univers et le style puisque ce sont deux points qui ont déjà été abordé quand j'ai parlé du premier tome.

Je dirai juste que j'aime toujours autant cet univers dont on en découvre un peu plus à chaque tome et que le style est toujours aussi plaisant.



L'intrigue de ce tome est assez différente de celle du premier tout en restant comparable. Le schéma est identique, mais le contexte est totalement différent et ça la rend bien distincte du tome précédent. On démarre l'intrigue dans le vif du sujet : une course poursuite dans le blizzard ! Rien que ça. Autant vous dire que ça démarre fort. Le rythme est haletant et on n'arrive pas à lâcher le livre, ou alors à grand peine.



En revanche, les personnages ne sont pas autant développés que je l'aurais aimé. L'urgence du récit en étant partiellement la cause. On arrive, néanmoins à les cerner correctement. Le personnage principal est bien décrit, toutefois, j'ai très facilement réussi à me la représenter et à me l'imaginer dans un autre contexte que celui de l'intrigue.



En bref, un excellent "second tome" (ou "second prologue") qui me donne l'eau à la bouche !
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Les balmes rouges, tome 2 : Rumeur de guerre

Je tenais à remercier Peggy des éditions Lokomodo de m’avoir permis de lire ce livre et par conséquent d’en faire un avis. Il s’agit d’un second volet inédit de la trilogie "Les Balmes Rouges" inauguré par " Saigneur de Guerre ".



Ce que je peux dire déjà, c’est que la taille du livre est faite pour aller dans tous les sacs, il est petit, facilement transportable donc et sa couverture est tout simplement magnifique, tant au toucher par sa douceur, mais également du décor, sans oublier le guerrier au masque de porcelaine légèrement en relief. La personne qui se cache derrière est facilement identifiable au vue des descriptions de l’auteur à un moment précis dans le roman.



Les toutes premières pages m’ont parues difficiles à comprendre, mais au bout de la fin du premier chapitre ce n’était plus le cas. Plus j’avançais dans la lecture et plus j’avais envie de savoir la suite, tant et si bien qu’il à été lu en une matinée.



Nous débutons avec Hrilf Zorkèr, ancien guerrier, ancien mercenaire, souverain nouveau, un personnage complexe. C’est un homme qui semble insensible à ce qui l’entoure, donnant l’impression d’être un Dieu dans ses pensées. C’est un tacticien, sur de lui, orgueilleux, mais ne donne pas sa confiance à n’importe qui : une seule erreur et c’est la mort assuré. Zorkèr est un de ces hommes qui n’aime pas qu’on lui dise non et fera tout pour atteindre son but.



« Je pensais connaître l’homme ; et voila qu’il me trompe, qu’il me trahit de la façon la plus déroutante qui soit. Je m’attendais à la contestation, à d’incessantes révoltes… »



Puis d’un rêve, nous atterrissons aux pieds de Fenris, le Prince-Divin. Comme la quatrième de couverture l’indique, il à quitté le grand nord en compagnie de deux Dragons de guerre, deux hommes nommés Hagen et Fander, valeureux n’ayant peur de… rien, ils sont forts, entrainés et prêts à mourir pour la cause de Fenris. Ces trois hommes liés comme les doigts d’une main vont faire la rencontre d’un ancien poète, du nom de Rigolasse, pourchassé par des ennemis communs. Leur périple va les faire se séparer à un moment donné pour mieux se retrouver dans des circonstances peu désirables. Hagen, Fander et Fenris vont faire la rencontre de Denskyo, l’un des derniers de sa ‘race’ et vont parcourir un long chemin ensemble, semés d’embûches et de forêts impénétrables, mais terriblement attirantes. Les rêves ne sont pas toujours ceux que l’on croit, et la réalité semble bien plus douce par bien des égards.



Sur un chemin en parallèle, nous faisons la connaissance de Tyorkille, Lothaq et Mantig, trois personnages très intéressants tant au niveau du passé de chacun, mais également sur le pourquoi ils font le chemin ensemble et jusqu’où chacun pourrait aller pour découvrir un trésor qu’aucun d’entre eux ne perçoit de la même façon. Ils vont rencontrer en chemin un chevalier particulier et atterrir aux Balmes Rouges, chacun ayant un but différent, mais au final, le résultat sera le même. D’ailleurs, en parlant de final, je ne peux pas dire que ce n’est pas un véritable final, au contraire, c’est une apothéose mémorable. J’avais faim de savoir ce qui allait leur arriver à tous, sans compter qu’en parallèle de ces compagnons de fortunes, nous pouvions lire ce qui se passait de l’autre coté, avec Prytw, la Senzfoge.



« Elle se nommait Prytw, la Senzfoge ; et son nom signifiait sa manière d’être. Nul ne pouvait prévoir ou même supposer avec qui elle marcherait le lendemain. Pour ces jours, elle servait Zorkèr avec fanatisme, sans doute pour étancher sa soif de sang et de mort que l’on disait insatiable. Du plat de l’épée, elle força les Sombres nus à se lever et les parqua dans un coin… »



Nous avons donc Prytw, la Senzfoge, accompagné de Mameluks, le Capitaine Forkz et ses Sudiste, mais également des surprises étonnantes qui vont ravir certains et faire fuir d’autre, enfin fuir, c’est un bien grand mot. Des centaines d’hommes prêt à se battre pour obtenir ce qu’ils désirent, prêt à combattre sur un simple ordre, prêt à mourir pour servir leur maitre. Mais vous trouverez d’autres créatures captivantes, séduisantes, attrayantes, mortelles ou non.



Les scènes de combats, de ces batailles, de ces guerres semblent si vivantes, l’auteur à su donner une autre dimension à ces carnages sans que cela ne deviennent des descriptions affreuses ou macabres. L’écriture imagé passe beaucoup plus facilement et c’est tellement plus agréable à lire, même si cela revient au même, même si cela revient à la mort d’un personnage quelconque, la façon dont la description est faite devient tout de suite plus fine.



« Les entrechoquements des lames et les halètements des combattants se fondait dans une rumeur indistincte, cacophonie sourde accentuée par le sifflement du vent glacial qui semblait grimper dans les aigus lorsqu’un estoc ou une pointe ouvrait une plaie dans la chair. Deux ou trois rayons parvinrent encore à saigner sur le champs de bataille puis s’évanouirent. Les nuages s’égaillèrent, comme terrifiés, dans le ciel orangé, et Farhaz illumina le cirque d’un suaire argenté, témoin indifférente des aléas des hommes. »



Les termes employés, que se soit pour ces batailles, mais aussi pour nous montrer les paysages que chaque groupe traverse est tout simplement admirable. Personnellement, j’ai beaucoup aimé la façon dont le ciel est décrit, les orages, les tempêtes, j’ai eut l’impression que le ciel était vivant, s’acharnant sur tel groupe de personnes, montrant sa défaite, mais aussi son impétuosité dans ses coups de tonnerre, ses grondements incessants, sa pluie diluvienne, un véritable personnage à lui tout seul. La nature prend le pas sur l’homme par moment, cela nous donne ce sentiment de n’être rien en comparaison à ce que cette dernière peut effectuer sans que rien ni personne ne puisse faire un geste pour la contrer.



Rumeur de Guerre est un monde fascinant, original, mêlant la mythologie Nordique au mythe des vampires revisité par l’auteur. De l’action, des rebondissements, de l’aventure, de quoi ravir les lecteurs déjà séduit par la fantasy, mais également par les non-adeptes de ce thème, il faut juste avoir l'envie de découvrir le monde de l'auteur et j'espère y avoir contribué un minimum.



Avis complet : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/rumeur-de-guerre-manuel-essard-a105474412
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Les Dits du Midgardr, tome 1 : Saga

Une entrée en matière sympathique mais pas assez concluante à mon sens.
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Les Balmes Rouges, Tome 1 : Saigneur de Gue..

Un roman Fantasy brutal, où les événements s'enchaînent un peu trop rapidement à mon goût. Un bon divertissement.
Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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