Citations de Margaret Owen (34)
Je suis certaine qu'il a adoré théoriser, spéculer, lire dans les feuilles de thé, mais c'est ma vie. Ce sont mes cicatrices.
Peu importe le nombre de cartes que je place entre moi et le monde, peu importe le nombre de mensonges que je débite, le nombre de vies que je vole, ça ne suffira jamais. Je n'échapperai jamais au fantôme dans le miroir.
Je ne lui échapperai jamais parce que je suis hanté par moi-même.
J'ignore pourquoi ça me bouleverse à ce point. Je suppose que... je croyais que personne ne voyait. Ou bien que tout le monde détournait le regard. Ou que ce n'était pas, eh bien ! si terrible.
Je refuse d’être au service de quiconque, y compris de moi-même; je serai toujours une voleuse. Je ne m’autoriserai jamais à être heureuse.
Le moindre bonheur, je me le déroberai.
La cathédrale de Fortune se dresse, imposante, tape-à-l’œil et recouverte de poussière de charbon. Quatre grandes urnes encadrent les portes en fer forgé.L'une, où l'on jette des pièces en or si on veut attirer la chance sur soi, la deuxième, des pièces d'argent si on veut l'attirer sur quelqu'un d'autre, la troisième, des pièces en cuivre pour se débarrasser de sa malchance et la quatrième, des morceaux de charbon pour l'envoyer sur un autre.
(Cela ne vous étonnera pas d'apprendre que les urnes les plus remplies sont celles des pièces de cuivre et des morceaux de charbon. Peut-être que cela dit quelque chose sur la nature humaine, mais je crois que ça en dit surtout beaucoup sur les moyens à disposition de chacun. Acheter sa chance ? Est-ce vraiment rentable ?)
"Khoda lui avait dit que la différence entre un voleur est un conquérant c'est une armée. Là c'était une dent."
Un élément capital m'a permis jusque-là d'échapper à la justice : les riches ne savent pas comment réagir quand ils sont cambriolés.
C’était ça la vrai danse de l’argent: les autres castes pouvaient maltraiter les corbeaux, les insulter, les menacer, prendre ce qu’elles voulaient, aussi longtemps qu’elles le voulaient, parce qu’elles savaient que les corbeaux ne pouvaient absolument rien faire pour les en empêcher. Sabor avait pipé les dés. Jamais elle n’aurait pu gagner.
les gens s’enivrent du pouvoir. Ils pensent pouvoir faire ce qu’ils veulent. Parce qu’ils savent qu’on aura à subir les douze enfers si on riposte. Mais par tout les dieux morts, je vous jure qu’un jour je le ferai. Et vous aussi.
Il vous regardait comme vous, vous regardez les routes, continua Jasimir, et sa voix se brisa. Vous redoutez l'endroit où elles vont vous mener mais, en même temps, c'est pour ça que vous les aimez.
Elle y parviendrait. Le chagrin formait une cicatrice sur les blessures. Ses larmes, maintenant, signifiait simplement qu’elle saignait encore; mais elle penserait ses plaies.
Tu me donnes la force de croire que je peux faire autre chose de ma vie que de mourrir
Un corbeau si affamé qu’il a oublié d’avoir peur.
Mais cela faisait longtemps que Fie se méfiait des chansons. Seuls les nobles y connaissaient un heureux dénouement. Seul un idiot les prendrait pour argent comptant.
quand tu agis avec colère, tu as déjà perdu.
la route l’avait piégée , avait piégé Pa, les avait piégés tous comme seules les routes peuvent le faire - sans possibilité de retour. Pour sa mère, pour Les siens, elle la parcourrait jusqu’au bout. Sauf si la mort l’en empêchait.
Elle avait eu envie de tout détruire. Non, elle avait eu envie qu’ils sachent qu’elle pouvait tout détruire.
Tout a un prix, Fie, avait répondu Pa. Surtout le changement. Même les phénix ont besoin de cendres pour renaître.
Voilà comment on remporte la partie. Montrez-leur ce qu'ils veulent voir, laissez-les croire qu''ils vont gagner, laissez-les suivre le mouvement des cartes. Maintenez leur regard là où vous le souhaitez.
- Si vous saviez le nombre de règles de sécurité élémentaires que vous êtes en train de violer en ce moment même en utilisant ce couteau.
- Où est votre sens de l’aventure ?
- En matière de blessures par arme blanche ? En congé sabbatique à durée indéterminée.