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Critiques de Margie Orford (9)
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La Reine de la danse



L’auteure sud-africaine, Margie Orford, est une journaliste engagée qui se bat pour les droits et intérêts légitimes des mineures sur le continent africain.



Dans son ouvrage "Les captives de l’aube" elle a dénoncé les réseaux de prostitution des jeunes filles qui prolifèrent scandaleusement en Afrique. Voir ma critique de ce livre du 22 mars dernier.



Dans "Dancing Queen" paru chez Heinemann en 2004, elle s’inquiète de la propagation dramatique du SIDA parmi les jeunes de son continent.



Destiné principalement à un public de jeunes lectrices et lecteurs entre 14 et 18 ans, elle raconte le destin tragique de Nolitha, une jeune danseuse talentueuse et prometteuse, surnommée "Princesse" et "Dancing Queen" , qui meurt des suites du SIDA à l’âge de 18 ans.



Il s’agit d’un livre de pas plus de 55 pages, écrit dans un style et langage parfaitement accessibles aux adolescent-e-s et illustré par de beaux dessins originaux de l’artiste illustratrice Pippa Lugg de Port Elizabeth en Afrique du Sud.



Quand bien même si les progrès de la médecine ont, depuis la parution de cet ouvrage il y a 18 ans, été considérables en vue d’endiguer ce fléau mortel, j’estime qu’il convient d’apprécier l’initiative de Margie Orford à sa juste valeur et son récit reste de toute façon un document qui témoigne d’une horrible réalité.



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Les captives de l'aube



Ce roman est le premier d’une série de cinq présentant la lutte de la journaliste et profileuse Clare Hart contre les réseaux de prostitution des jeunes filles en Afrique du Sud.

Un sujet gravissime dans ce pays et sur lequel l’auteure a aussi publié un essai, qui lui a valu un prix de journalisme important.



L’auteure, Margie Orford, est née en 1964 au Royaume-Uni, mais éduquée et vivant en Namibie et la ville du Cap.



Le "commerce" épouvantable de gamines en provenance des pays les plus pauvres du continent noir est devenu pour les truants de l’Afrique du Sud de l’apres-Apartheid plus rentable que le trafic des diamants et offre en plus l’avantage d’être "à faible risque".



Le récit commence par la découverte sur un trottoir de Sea Point au Cap du corps égorgé et mutilé d’une lycéenne de 17 ans, la pauvre Charnay Swanepoel.



Le capitaine Riedwaan Faizal de la brigade criminelle du Cap, chargé officiellement de l’enquête, fait appel aux services de la journaliste Clare Hart, parce qu’elle est la meilleure profileuse du pays et ... parce qu’il en est un peu amoureux.



Comme il s’agit d’un cas unique d’assassinat brutal il n’offre à Clare, spécialiste des tueurs en série, virtuellement aucun indice sur l’auteur susceptible de le trouver et de l’arrêter.

Relativement vite elle apprend qu’une agression similaire a eu lieu à Johannesbourg il y a 6 mois, mais qu’il lui est impossible d’interroger la victime puisqu’elle s’est suicidée entretemps.



Un entretien avec la meilleure amie de Charnay, Cornelle, ne lui apprend rien de concret sauf que la lycéenne, au "décolleté affriolant et un bout de tissu ressemblant plus à une ceinture qu’à une jupe", fréquente après les cours les bars des hôtels chics du Waterfront à la recherche de messieurs qui ont du fric à gaspiller.

Clare note aussi que Cornelle porte, tout comme son amie morte, à la naissance de la gorge un tatouage identique représentant un "X" barré de 2 lignes verticales et que la jeune fille a manifestement peur.



Une rencontre avec Kelvin Landman, le roi fortuné de la pègre locale, qui se permet d’ailleurs de la menacer lui procure la chair de poule, mais Clare est déterminée à résoudre cet homicide coûte que coûte.



Sa motivation est d’autant plus fort qu’elle souffre de l’horreur qui est arrivée des années plus tôt à sa sœur jumelle Constance qui, affreusement violée et blessée, mène depuis une vie de recluse dans un centre de protection de femmes victimes de tels abus sexuels violents.



Je vous invite à découvrir si d’éventuelles autres victimes suivront, si la police et Clare réussissent à arrêter le meurtrier sadique à temps et, subsidiairement, si entre elle et le capitaine Riedwaan une belle histoire d’amour voit le jour ?



Margie Orford a sûrement bénéficié des cours d’écriture qu’elle a reçu du Prix Nobel de littérature sud-africaine de 2003, J. M. Coetzee, auteur d’entre autres de "Disgrâce" et "En attendant les barbares".

Pourtant son roman évoque davantage le maître incontesté du thriller sud-africain, Deon Meyer.



Avec le même don d’observation que ce dernier elle vous accompagne sur le front de la mer au Cap, à l’ombre de la majestueuse montagne de la Table.



Clare Hart et sa créatrice donnent envie de lire les numéros 2 et 3 de la série : "Roses de sang" (2007) et "Daďdy’s Girl" (2008).

Pour le moment les 2 derniers volumes de cette collection n’ont pas encore été traduits en Français.

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Roses de sang

Intéressant pour ce qui est des relations Namibie /Afrique du sud et de tous les squelettes que celle-ci a laissé en Namibie et particulièrement à Walvis Bay.

Pour le reste, cette profileuse, ces enquêteurs, etc, c'est assez banal. Du déjà vu et assez caricaturé je dirais. Simple. on ne casse pas la tête avec cette lecture.

Bref, une lecture des plus ordinaires.

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Les captives de l'aube

Le corps d'une adolescente, affreusement mutilée, est retrouvé sur un trottoir de Cape Town. Quand on signale des cas analogues, l'affaire est confiée au Capitaine Faizal, assisté par la profileuse, le Dr. Hart. Cette dernière essaie de rassembler des preuves pour un reportage sur le trafic des femmes en Afrique...



L'auteure est journaliste d'investigation et réalisatrice sud-africaine et militante de la condition féminine dans son pays. Ce polar, basé sur des faits réels ( et extrêmement bien documenté) dénonce les réseaux de prostitution, le cinéma pornographique florissant et l'horreur adjacent qu'on ose à peine imaginer...



Comme j'ai lu ce livre en 2008, j'ai du faire un effort de mémoire...et ma critique reste sommaire. Mais j'estime que ce livre, qui m'a laissé un fort arrière-goût amère de révolte, mérite d'être mentionné.
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Les captives de l'aube

Voici quelques chiffres effarants : « le taux de violence sexuelle en Afrique du Sud était, en 2000, le plus élevé au monde. En 2009, on estimait qu'un Sud-Africain sur quatre avait commis un viol, qu'un enfant était violé toutes les trois minutes. En 2013, les statistiques avancent que « 40 % des Sud-Africaines seront violées dans leur vie ».



Dans cette fiction, la romancière s’appuie sur un reportage concernant le trafic des femmes en Afrique du Sud. Dans ce pays, l’industrie du sexe y est une véritable gangrène. Ses profiteurs blanchissent l’argent en investissant essentiellement dans l’immobilier. Clare Hart, journaliste qui enquête sur les réseaux de prostitution, mais aussi profileuse de renom, va tenter avec la police de découvrir le tueur en séries qui après avoir enlevé des jeunes filles, leur fait subir des atrocités.



Un espoir bien ténu que celui d’espérer que la condition des femmes s’améliore en Afrique du Sud, mais parce qu’il existe des femmes comme Margie Orford qui œuvre dans ce sens, on tente d’y croire.

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Roses de sang

La deuxième enquête (après Les captives de l’aube en 2006) de la journaliste et enquêtrice sud-africaine Clare Hart la conduit à Walvis Bay en Namibie, une ville portuaire aux portes du désert du Namib où une succession de meurtres d’enfants des rues sème la confusion. Crimes crapuleux où provocations de la part d’une ethnie désireuse de récupérer les territoires dont elle a été spoliée ? Ce sont là deux pistes qu’entendent privilégier les autorités d’une ville que la crise de la pêche a mis en grande difficulté et qui attend beaucoup du tourisme et des investisseurs. Ce n’est toutefois pas l’avis de Tamar Damases, la jeune capitaine en charge de l’enquête, qui décide de solliciter Clare, bientôt assistée du capitaine Faizal, de la police du Cap.

Sur fond de récession économique dans une zone marquée au fer rouge par l'ancien colon sud-africain et ses méthodes brutales de gestion, peu s’émeuvent de l’assassinat de ces « orphelins du sida » qui survivent sur les décharges publiques. Mais quand l’affaire prend un tour plus politique et fait ressurgir des épisodes peu glorieux du passé, les choses se compliquent. Trouver un bouc émissaire en la personne d’un membre de la tribu nomade des Topnaars se révèle alors bien pratique...

Roses de sang s’inscrit dans la tradition du polar (meurtres, enquête de procédure, fausses pistes…) mais reste assez complexe pour les lecteurs peu familiers de l’histoire mouvementée de la Namibie - colonie allemande puis sud-africaine, sous le régime de l’apartheid jusqu’à une indépendance acquise haute lutte au prix de combats féroces – et avec la complexité du maillage ethnique de sa population. Le roman présente ainsi une large palette de personnages issus des communautés autochtones (comme Tamar Damases qui est Nama et l’un de ses adjoints Herero) ou descendants des colons allemands ou afrikaners… Entre Noirs, Blancs et Métis, les choses ne sont pas faciles à gérer, encore moins quand deux « intrus » sud-africains viennent prêter main-forte à leurs collègues… ou, pour certains, se mêler de ce qui ne les regarde pas.

Roses de sang est un polar particulièrement intéressant pour sa composante politique et anthropologique, qui occupe la majeure partie du livre. Sur le plan de la narration, on peut toutefois lui reprocher une fin aussi conventionnelle (des protagonistes mis en danger par leur confrontation avec les tueurs) que prévisible (sauvetage in extremis des protagonistes), bâclée en quelques pages (la part de responsabilité de certains acteurs passant à la trappe) et, finalement, peu crédible.
Lien : http://www.polars-africains...
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Roses de sang

Un manque de rythme, ainsi que quelques intermèdes sentimentaux assez lourds nuisent à la qualité de l’intrigue de ce roman policier sud-africain.
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Daddy's Girl

Bien documentée, l'auteure met en avant ses compétences de journaliste engagée pour la défense des femmes par l'intermédiaire de son héroïne, le professeur Clare Hart. Cette efficacité de la thématique joue plus ou moins au détriment de celle du scénario un peu confus. Je me suis un peu perdu avec tous les personnages qui vont et viennent trop vite sans qu'on ait le temps de les connaître.
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Daddy's Girl

Avec ce roman on plonge dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui et Cap Town, ville à la violence ordinaire où gangs et magouilles policières se côtoient, avec en arrière-plan, les dérives de la fin de l'apartheid.

Tout le récit se déroule sur 7 jours, 7 petits jours pour retrouver une fillette kidnappée, fait devenu anodin dans cette ville, où les ghettos ne sont plus entre Noirs et Blancs mais entre Noirs et Noirs, "Les choses avaient changé pour les riches… / Rien n'avait changé pour les pauvres". On plonge dans une guerre des gangs où tous les extrêmes sont permis pour conquérir encore plus de territoires et mettre la main sur les trafics en tout genre. Des petites filles se retrouvent au milieu de cette guerre, victimes innocentes de personnages sans scrupule, prêts à tout pour assouvir leur désir de pouvoir. L'une d'entre elle est la fille d'un policier qui, par enjeux politiques, se retrouve très vite écarté de l'enquête. Aidé d'une de ses collègues, il fait alors appel à une profileuse, et ils vont mener une enquête où le temps joue contre eux et où les autorités en place leur mettent des bâtons dans les roues. Ce livre est impitoyable, on est happé par un suspense implacable, qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre.



Deux autres précédents romans "Les captives de l'aube" et "Roses de sang" mettent en scène Claire Hart la profileuse, ils sont sur ma liste pour les prochains jours.



Un petit mot sur l'auteur Margie Orford : c'est une journaliste d'investigation qui a grandi en Namibie et en Afrique du Sud et qui vit aujourd'hui à Cap Town. Elle mène un combat quotidien pour la cause des femmes et des exclus de son pays.
Lien : http://leschroniquesdu911.bl..
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